Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le blog d'Edmée - Page 623

  • Saint Ottmar en prend un coup dans l'auréole!

    Et ce qui devait arriver arriva. Mais là franchement, je ne comprends pas pourquoi il ne  m’écoute pas, Hitzfeld. Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir averti. Depuis mercredi dernier, je le supplie de ne rien changer, et surtout de maintenir le calamiteux duo Frei-Behrami le plus loin possible du terrain.

     

    Eh bien non. Se croyant plus malin que le commun des mortels, le coach a décidé de n’en faire qu’à sa tête. Pire, il a fallu qu’il se pique de nous la jouer à la Domenech, en se laissant embobiner par ses joueurs. Evidemment, c’est la cata et saint Ottmar en a pris un sacré coup dans l’auréole!

     

    Remarquez, ce n’est pas l’avis de tout le monde. Trouvant des tas de motifs d’espérer dans ce mortifiant échec suisse, l’inénarrable assistant Michel Pont, venu s’épancher à la TSR, est finalement sorti de la rencontre la tête haute. Du moins selon l’agaçant commentateur Maïque Perez qui, juste en passant, serait bien inspiré de cesser de nous bassiner avec son jeune âge pour masquer ses lacunes en foot.

     

    A part ça, vu que j’avais un œil sur Wimbledon et l’autre sur Port Elizabeth, le stress maximum en somme,  je ne peux m’empêcher  de cultiver également quelques illusions. Du moment que Federer  a réussi par les poils à battre le Colombien Falla, il n’y a pas de raisons que les footeux helvétiques  ne franchissent pas eux aussi le premier tour. Après, je sens que ce sera drôlement coton. Et pas uniquement pour nos besogneux du crampon…  

     

    Lien permanent Catégories : Vipère au pied
  • Il n'y en a point comme eux!

    A de rares exceptions près, les grands vasouillent, les moyens pétouillent et les petits glandouillent. Bref, je l’avoue à mon corps défendant, heureusement qu’il y a les Français pour nous pimenter ce Mondial besogneux. La preuve, même si c'est un rien vulgaire. Domenech insulté, Anelka expulsé, Ribéry vilipendé, Malouda humilié, Gourcuff maltraité, Henry grillé, Evra traumatisé, un traître recherché, l’entraînement boycotté, un préparateur physique brisé, et pourtant, on ne parle que d’eux.

    Car peu importe la galère. Au fond du trou de la mine, les Tricolores ont encore l’énergie de creuser pour descendre plus bas, prompts à alimenter le coup de grisou. Avec Zizou dans le coup qui jouerait les gourous dans le dos du manitou. Alors franchement là, je dis chapeau les Bleus. Non seulement il n’y en a point comme eux, mais plus ça va plus ces Gaulois me mettent en joie. Je vous laisse dès lors imaginer mon désespoir s’ils devaient déjà nous quitter mardi soir!

    Lien permanent Catégories : Vipère au pied
  • Ce pot pas possible qui passe pour du génie

    Et les médias continuent à glorifier outrageusement ceux qu’ils ont souvent vilainement vilipendés. Rassurez-vous, je ne nierai pas le côté objectivement historique de la victoire des modestes petits Suisses sur les prétentieux grands d’Espagne.
    Ni leur mental d’acier, ni la stratégie béton de Hitzfeld, canonisé d’ailleurs par le Blick. Mais trop occupés à porter aux nues ces nouveaux génies du crampon, les experts du ballon oublient complaisamment de relever un pot pas possible, composante essentielle du triomphe helvétique.
    Et ce ne sont pas les Serbes qui me contrediront, après avoir eux aussi vaincu par les poils l’ogre allemand, pareillement mégafavori de la compétition.
    Cela dit, même si les miracles n’ont en général lieu qu’une fois, saint Ottmar serait à mon avis bien inspiré de ne rien changer et de laisser ses éclopés sur le banc. Surtout Alex Frei.
    Non seulement ses potes ont démontré son inutilité, mais le matamore risque de gâcher la fête en voulant absolument s’illustrer par un but qu’il n’a pas les moyens de marquer.
    En attendant, revenons au fiasco retentissant des Bleus. Tandis qu’il va sans doute hélas me priver de mes gugusses adorés, il doit en ravir certains. A commencer par l’Irlande qui se frotte… les mains. Un bonheur pourtant teinté d’amertume. Car elle pense peut-être qu’elle n’aurait fait qu’une bouchée d’adversaires somme toute peu redoutables.
    La déroute hexagonale a en revanche évidemment provoqué la désolation chez nos voisins. Profondément traumatisés,
    ils contemplent hébétés leur champ de ruines, comme l’écrit L’Equipe, à l’unisson des quotidiens qui dénoncent férocement la nullité rare de ces pathétiques fantômes, indignes de porter le maillot tricolore.
    Tempête dans un verre d’eau cependant. Leur équipe bout de bois, flanquée de son entraîneur de pacotille, s’est en effet simplement ingéniée à prouver une incompétence crasse qui leur est reprochée depuis quatre ans. Je ne vois donc vraiment pas en quoi il est tellement humiliant, pour les Français, d’avoir plié face à plus forts qu’eux.
    A part ça, je ne sais pas si vous avez noté le gros scandale de Wimbledon. Les British, qui n’en font toujours qu’à leur tête, se sont à nouveau illustrés en laissant Federer parader au sommet, alors que Nadal vient de lui piquer sa couronne. Sans compter que Sa Grâce est gâtée pourrie jusqu’à la moelle par le tirage au sort.
    Bref, pour les uns la fourberie d’Albion n’a pas de limite. Pour les autres, la perfide se contente de s’incliner logiquement devant le talent de la légende…

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat