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le blog d'Edmée - Page 619

  • Quand le rêve tourne au cauchemar

    Et voilà c’est la cata, la fiesta qui finit en eau de boudin, bref le rêve qui tourne au cauchemar. Pas grand-chose à dire d’autre suite à cette calamiteuse aventure bâloise. Sinon qu’il y a des moments où  je me demande bien comment Sa Grâce a réussi à devenir numéro un mondial et gagner quinze Grands Chelems.

    Surtout en la regardant patauger pareillement en finale d’un tournoi aussi mineur. Et se faire éliminer sans gloire en trois coups de cuillère à pots face à un joueur qui a non seulement été menacé en quarts de finale par… Wawrinka et en demi  par… Stepanek, mais qui semblait de surcroît souffrir du dos.

    Ce qui  m’étonne le plus pourtant , dans cette affaire, ce sont les commentateurs de la TSR, qui n’ont absolument rien vu venir, comme d'habitude. C’est quand même fou de la part de nos spécialistes du tamis, qui n’ont par ailleurs cessé de se pâmer à chaque coup de raquette de la légende.  En plus ils s’y sont mis à deux pour nous raconter plein de sornettes. Du genre : «Si Djokovic entend gagner ce match, il faut qu’il le fasse en deux manches. Parce que si Rodgeur l’entraîne dans un troisième set, ça va devenir dur pour lui… »

    Plus stupide encore de la part de nos prétendus experts,  s’étonnant d’un certain manque de vivacité du phénix .: «J’ai trouvé qu’il bougeait bien toute la semaine. Ah oui? Et contre qui? C’est sûr qu’affronter quatre nobodies classés au-delà de la cinquantième place, ne doit pas franchement affecter des masses votre liberté de mouvement!

    Il reste à imaginer, pour expliquer ce mortifiant revers,  que ses jumelles ont tenu l’as des as éveillé toute la nuit précédant le match. Sinon je ne vous raconte pas mes affres existentielles en ce qui concerne son parcours parisien. Parce que mon seul espoir pour l'instant, c’est de le voir éventuellement se retrouver en huitièmes de finale dans la mesure où, cette fois, c’est lui qui devrait avoir en principe ce cher Stanislas sur sa route…

     

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  • Bâle, une finale de rêve pour un plateau minceur!

    Bâle aura donc dimanche sa finale de rêve. Alors vous pensez bien que les organisateurs  se tapent follement sur le ventre en ululant de bonheur à cette réjouissante perspective. Il paraît même que la chose n’aura jamais été aussi relevée.

    Je suis évidemment contente pour eux. Sauf que c’est juste la moindre  des choses, étant donné le plateau minceur proposé.  Le simple fait que trois Suisses se soient retrouvés en quarts de finale en révèle long sur la qualité des participants qui,  à part les deux têtes de série,  pointaient tous au-delà de la dixième place. Avec une majorité au-delà de la vingtième, voire de la trentième. Et je m'arrêterai là par charité chrétienne. Il eût été dès lors carrément bizarroïde que Djokovic c et Federer ne parviennent pas à aller  jusqu’au bout.

    A commencer d’ailleurs par Sa Grâce qui n’a pas franchement eu à se défoncer. Imaginez le boulevard pour  la légende du tamis, qui n’a trouvé sur sa route que des troisièmes couteaux, pour ne pas dire davantage, entre Olivier Rochus,  Andreas Seppi, Evgeny Korolev, issu des qualifications de surcroît, et son pote Marco Chiudinelli. Mignon comme tout, mais pas du vingt-quatre carats dans le domaine... 

    Certes l’autre Bâlois a eu le grand mérite de se défaire de Philip Kohlschreiber, beaucoup mieux classé que lui. Ensuite, c'était du beurre. Notamment  face au malheureux Richard Gasquet. Avec coke ce n’est déjà pas terrible pour le Biterrois. Sans coke, c’est carrément l’enfer.

    Côté Djokovic qui a eu, je l'admets, un poil chaud contre Radek Stepanek, ce fut  encore plus facile. Outre Andreas Beck et Jan Hernych, le schtroumpf a déniché le supercadeau bonus. En l’occurrence Wawrinka, qui nous joue décidément de plus en plus la Patty Schnyder du circuit masculin, avec ses errements coupables sur le court. J'ai de ces fulgurances visionnaires, lorsque je regarde évoluer le Vaudois, c'est terrifiant! La preuve. Il a suffi que ce pauvre Stanislas se fasse remonter au huitième jeu du deuxième set pour que sa défaite m’apparaisse inéluctable. Quand je pense que certains le prétendaient rassuré sur son état parce qu’il avait réussi l’insigne exploit de se débarrasser d’Ivan Ljubicic au premier tour!

    Enfin, heureusement  qu’il y a Ernesto Bertarelli et ses appels folkloriques au patriotisme, et surtout Mc Sornette pour me mettre en joie. Vous avez peut-être lu que le manager des Vernets et Gérard Scheidegger, directeur général du Lausanne HC , qui avait accusé Big Mac de lui avoir flanqué une rouste, n’ont pas pu se mettre d’accord. Et iront donc au tribunal. Ce qui a fait dire à «W» qu’il ignorait ce que serait la prochaine étape. « Mais  ceux qui me connaissent savent que je n’ai jamais peur de l’étape suivante». Décidément impayable, le boss genevois. En revanche ça peut lui coûter. L’une des dernières fois où il a raconté ça, il a dû verser plus d’un demi-million de francs à Gian-Marco Crameri, subitement devenu indésirable et trop cher…

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  • L'époustouflant décor de Sport dimanche

    J’espère que vous avez apprécié le nouveau décor époustouflant de Sport dimanche à la TSR! Qu’est-ce qu’ils nous ont bassinés avec cette affaire, lui donnant des proportions quasi planétaires. A croire qu’on allait découvrir un espace plus géant que le dernier bateau de croisière maousse, avec ses piscines, sa patinoire, sa chapelle, ses lofts et ses boutiques de luxe.
    «Much Ado About Nothing», disait Shakespeare. Et d’un provincial, je ne vous raconte pas. D’autant que pour le coup, on a eu droit à des oreillettes dérangeantes, des ennuis avec le son et des interlocuteurs à la dérive à l’autre bout du fil.
    Le seul élément remarquable de la soirée c’était Federer, plus gendre idéal que jamais avec son cachemire gris perle et son allure ripolinée d’Apollon sortant de l’onde. Une grâce à vous flanquer des frissons.
    En revanche, ce qui n’a pas changé, c’est la muflerie avec laquelle Pierre-Alain Dupuis, trop occupé à lécher les bottes de «Rodge», surnom propre à dévoiler son intimité avec le champion, a expédié la première victoire importante de la pauvre Timea Bacsinszky.
    A part ça, vous savez sans doute que les fans se désespèrent à l’idée qu’Agassi avait porté une perruque péroxydée et d'était shooté. J’avoue que je ne suis pas spécialement surprise. Je lui ai toujours trouvé un petit côté halluciné à Dédé, avec ses yeux ronds. Surtout au cinquième set. On me dirait qu’il a bu plusieurs fois dans le verre de son assistant que je le croirais.
    Bref, le monde de la raquette est aux cent coups. Non pas tant parce que le Kid de Vegas a pris du crystal meth tandis que l’ATP, prétendument dupée, regardait ailleurs. Mais du fait que cet ahuri s’est senti obligé d’aller le crier sur les toits, jetant ainsi la suspicion sur ses ex-potes. Tout ça pour mieux vendre son bouquin sous prétexte de soulager sa conscience. J’avoue que c’est effectivement plutôt moche.
    En tout cas, une chose est sûre, les Servettiens, eux, ne se droguent pas. Ou alors il faudrait vérifier d’urgence la composition du produit. Mais je plaisante alors que l’angoisse domine, certains se demandant si les Grenat n’ont pas visé trop haut cette année…
    Cela ne semble pourtant pas être l’avis de l’entraîneur Alves, qui a décelé les prémisses d’un progrès à l’entraînement après la défaite. Drôlement encourageant, même si on s’éloigne considérablement de ses rodomontades d’il y a huit jours, où il nous racontait sans rire qu’il avait pour mission d’amener Servette en Super League.
    C’est un peu comme si Radio Cité avouait viser l’audience d’Europe-1. Encore que ce soit presque moins loufoque!

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