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Cérémonie des Césars: Jacques Audiard écrase la concurrence avec sept statuettes pour "Emilia Perez"

Bel hommage à Alain Delon pour ouvrir cette cinquantième cérémonie des Césars, toujours aussi longue, voire encore plus. Présidée par Catherine Deneuve, qui l’a dédiée à l’Ukraine, elle a été ponctuée par le souvenir de Michel Blanc, celui des disparus, ainsi que par la remise de deux statuettes d’honneur à Costa-Gavras et Julia Roberts. 

Et comme prévu, elle a consacré Jacques Audiard, qui a écrasé la concurrence avec sept Césars. En dépit de la polémique causée par d’anciens tweets racistes et islamophobes de Karla Sofia Gascon (qui a tout de même raté celui de la meilleure interprétation), c’est donc l‘auteur d’Emilia Perez  qui a gagné le jackpot, en raflant les deux principales récompenses, meilleur film et meilleure réalisation, suivies par l’adaptation, le son, la musique, la photographie et les effets visuels. C’est très exagéré. Rebelote aux Oscars dans deux jours? Pas sûr...

De son côté, Boris Lofkine est récompensé à quatre reprises pour L’histoire de Souleymane. Abou Sangaré remporte la révélation masculine, Nina Meurisse le meilleur second rôle, l’auteur et Delphine Agut le scénario original et Xavier Sirven le montage. 

Karim Leklou est sacré meilleur acteur pour Le roman de Jim des frères Larrieu  et Alain Chabat décroche le second rôle dans L’amour ouf. C’est le seul et donc une grosse déception pour Gilles Lellouche ,son réalisateur. De son côté Hafsia Herzi et désignée meilleure actrice dans Borgo de Stéphane Demoustier.

Claque également pour Le comte de Monte Cristo qui figurait pareillement parmi les favoris. Ses auteurs Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière doivent se contenter des récompenses techniques, décors et costumes. Quant à Un p'tit truc en plus d'Artus , il repart bredouille. 

Joli coup en revanche pour Vingt Dieux de Louise Courvoisier qui remporte le César du premier film et son héroïne Maiwène Barthelerr celui de la révélation féminie. La statuette du film d'animation est attribuée à Flow, de Gints Zilbalodis, tandis que Gilles Perret reçoit celle du documentaire pour La ferme des Bertrand. Quand au César du film étranger, il est décerné à La zone d’intérêt de Jonathan Glazer.

A signaler enfin un César décerné à Franck Dubosc dans la catégorie imaginaire de « eux qui n’en n'ont jamais eu… » A la fois gênant et pathétique, comme d’ailleurs la plupart des prestations entre les prix. 

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Commentaires

  • Un petit message à M. Audiard:
    Monsieur Jacques Audiard
    En tout premier, pour éviter toute ambiguïté, je pense que votre film « Emilia Perez » est un chef d’œuvre.
    Je suis cependant surpris de votre position par rapport à l’actrice Karla Sofia. Certes ses propos racistes sont condamnables ; elle s’en est d’ailleurs excusé. C’est sans oublier que cette personne a elle-même été perturbée. Ses choix physiques en témoignent.
    Cette actrice qui a crevé l’écran a donné à votre film toute sa force.
    Votre attitude lors de la remise des Césars où avez récoltez les lauriers devant une actrice totalement ignorée est regrettable.
    Nous vivons un monde dans lequel, faute de recul et de réponse, nous nous réfugions derrière le sacrosaint politiquement correct. Chaque personne a sa part d’ombre, le dialogue et la compréhension sont une forme de pardon.
    Vous êtes une personne respectable et respectée. Restez lucide et libre penseur.

    Christian

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