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le blog d'Edmée

  • Grand écran: "Certains l'aiment chauve" avec le duo Adams-Youn en roue libre

    Zacharie, 30 ans (Kev Adams)  a tout pour être heureux. Mais sa vie bascule, lorsqu’il apprend avec horreur qu’il va avoir la boule à zéro dans six mois. Tandis que sa copine Romy l’a quitté, il s’adresse à son oncle Joseph (Michaël Youn), stratège antichauve autoproclamé. Et, suivant ses conseils, entame un parcours du combattant jalonné de remèdes, lotions, traitements chocs  et autres solutions miracles pour tenter de garder une chevelure jusqu’ici plutôt abondante. .

    Mais rien n’y fait et le malheureux voit son crâne se dégarnir de plus en plus vite entre les avis farfelus du tonton, les moqueries de son ami Antoine (Rayane Bensetti) et le soutien fantaisiste d’une thérapeute (Chantal Ladesou) pour l’aider à faire face à une issue inéluctable.

    Certains l’aiment chauve, signé Camille Delamarre, est une comédie lourdingue à l’humour pourave, où s’agitent des comédiens en roue libre. Avec une mention spéciale dans le genre pour Michaël Youn. On reconnaîtra toutefois que certes débilement traité, le sujet est assez bien vu en ce qui concerne les problèmes récurrents qu’entretiennent les hommes avec leurs cheveux. Et leurs tentatives ridicules, voire désespérées pour cacher une calvitie naissante ou installée. Alors qu’un crâne chauve est de loin plus séduisant.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 16 juillet.

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  • Grand écran: "I Love Peru", film de potes avec Raphaël Quenard en quête de spiritualité...

    Dans son premier long métrage, coréalisé avec son compère Hugo David, Raphaël Quenard met en scène un comédien narcissique et à problèmes (lui-même). Le succès lui montant à la tête, il a abandonné ses amis et s’est fait larguer par sa copine. En perte de repères, il est parti au Pérou pour fuir les médias. Rêvant qu’il est un condor, il se lance dans une quête de spiritualité et de sens en traquant l’oiseau majestueux, mythique, symbole national incarnant la puissance et la liberté.  

    I Love Peru, film de potes, se déroule en deux parties, dont la première en France. Raphaël Quenard, qu’on a notamment beaucoup aimé chez Quentin Dupieux, fait du Quenard et se raconte dans cette œuvre hybride et décalée. Elle se veut  déroutante et borderline, en brouillant la frontière entre réalité et fiction. Les auteurs ne lésinent pas sur l’humour vulgaire, gratuit, scatologique, à coups de blagues provocatrices, Le héros n’hésitant pas à péter, à roter et à montrer son cul. Le tout sur fond de philosophie creuse accentuant le vide assez sidérant de l’ensemble.  

    Au cours de cette dérive existentielle censée révéler ses fêlures, Quenard, suivi pas à pas par Hugo David, croise plusieurs personnalités du cinéma dans leurs propres rôles, comme François Civil, Marina Foïs, Eric Judor, Benoît Poelvoorde ou Emmanielle Devos, qui n’ont pas ne folle envie de travailler avec lui….  

    On peut trouver touchante cette expérience cinématographique avec tendance à l’autocritique. Mais si on n’est jamais mieux servi que par soi-même, on ne dira pas qu’il s’agit d’une grande réussite.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 9 juillet. 

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  • Grand écran: "Materialists", une comédie romantique qui tend sans convaincre à la satire sociale

    Lucy (Dakota Johnson) est une jeune célibataire new-yorkaise qui travaille dans une agence de rencontres. Jolie fille, pleine d’énergie, elle doit dénicher le meilleur des partis pour des clientes très  exigeantes, plus particulièrement sur la taille de leurs futurs partenaires et celle de leur compte en banque. A force d’organiser des rendez-vous, elle croise Harry (Pedro Pascal), un richissime bachelor indûment qualifié d'irrésistible séducteur, qui l’emmène dans son fabuleux appartement. Parallèlement, elle  retrouve John, un ex-petit ami fauché (Chris Evans), qui vit dans un taudis et rêve toujours, à 35 ans, de devenir comédien.

    Mais si Lucy, subjuguée un temps par le luxe, couche avec Harry (qui en passant a subi une opération pour gagner quelques centimètres...), on devine aisément la suite dans une intrigue cousue de fil blanc. Au-delà de la rom-com, la réalisatrice américaine Celine Song, issue du cinéma indépendant veut pourtant proposer une réflexion sérieuse sur la complexité des rapports humains à l’heure du dating. Avec Materialists, elle se lance dans une sorte d’argumentaire sociologique, dénonçant une société de plus en plus consumériste, où l’amour compte pour du beurre. Dommage qu’elle finisse par tourner en rond, dans cet essai de satire sociale à la lenteur exaspérante, avec un trio d’acteurs hollywoodiens en vogue, donnant malheureusement l’impression d’être juste là pour faire un boulot peu passionnant.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 2 juillet.

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