Suite aux événements se déroulant dans Jurassic World: Le monde d’après, l’environnement de la planète s’est révélé hostile pour la plupart des dinosaures qui s’éteignent à petit feu. La faute à un public qui tend désormais à les dédaigner. Les survivants se trouvent dans des zones équatoriales isolées, aux conditions proches de celles de leur ère d’origine. Toutefois, parmi ces redoutables créatures, trois spécimens renferment peut-être la clé d’un remède capable de changer le destin de l’humanité. Mais c’est l’ignoble «Big Pharma» qui veut s’approprier ces extraordinaires vertus curatrices. Et monte une expédition dans le but de récolter des échantillons pour son enrichissement personnel.
Jurassic World: Renaissance, est le cinquième long métrage du Britannique de Gareth Edwards, notamment réalisateur de Monsters (2010) et Godzilla (2014). Il a remplacé David Leitch derrière la caméra pour cette resucée dont la principale originalité consiste à ne pas inclure d’acteurs des volets précédents. La mercenaire de choc Scarlett Johansson, le paléontologue un rien chétif Jonathan Bailey et le chef d’équipe Mahershala Ali, aussi charismatique que musculeux, sont donc nouveaux dans l’univers de Jurassic.
Mais si on ne prend pas les mêmes cela n’empêche pas hélas le recommencement, même si l’întrigue mêle braquage et mission de sauvetage et que les monstres qui mutent se révèlent un peu plus monstrueux. Résultat un film plat et paresseux avec des scènes attendues, répétitives à outrance et des personnages clichés habituels, comme le très vilain homme d’affaires pourri jusqu’à l’os qui sera évidemment puni. Sans oublier le petit dinosaure craquant et le prétexte écolo. Plutôt mince dans le genre renaissance. Du coup, on doute que les fans en aient pour leur argent.
A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 2 juillet.