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le blog d'Edmée - Page 615

  • La déculottée du golden boy des mers...

    Et voilà. Je vous l’avais dit, samedi dernier, que je n’y croyais pas à la victoire d’Alinghi avec Bertarelli à la barre. Même si je ne m’attendais pas à une déculottée pareille de notre golden boy des mers. Ce qui rendait plus grotesques les commentaires oiseux du duo comique de la TSR, l’espoir encore chevillé au corps à cinq mètres de l’arrivée pour Oracle!
    Ce revers humiliant ne change évidemment pas grand-chose, bien au contraire, à cette compétition rasoir, la plus barbante même de la planète après une course de Formule 1.
    A part s’extasier quelques minutes sur la beauté des images, suivre pendant des plombes les évolutions de ces hippopotames géants, plus effarouchés qu’une vierge à la moindre saute de vent ou de vagues, je ne vous raconte pas le puissant somnifère! Et non seulement on s’ennuie à cent sous l’heure, mais ce sont Ernesto et Larry qui touchent le pactole.
    Décidément, il ne faut pas manquer d’air pour oser appeler cette guignolerie la 33e Coupe de l’America! Car passer d’une bataille homérique de quatre mois avec douze bateaux à un ridicule combat de coqs de trois jours, voire moins, entre les papas superfriqués de mégatrimaran et de gigacatamaran, ça craint un max.
    C’est un peu comme si les deux représentants au sommet de chaque discipline décidaient de s’attribuer un titre de champion en disputant trois épreuves dans leur sport respectif, laissant dédaigneusement les nazes en découdre à l’occasion de rencontres mineures.
    Mais je ne sais pas pourquoi je m’énerve autant, dans la mesure où cet affrontement maritime au rabais n’intéresse personne, comparé à la folie qui avait gagné les Helvètes lors des précédentes éditions.
    A commencer par les fans de voile estimant que ce n’est pas du sport, juste du business. Et n’hésitant de surcroît pas à déclarer que le côté «honorable» de la Coupe s’est envolé. D’ici à parler d’indécence…
    Reste à souhaiter que cette défaite mortifiante d’Alinghi ne va pas peser sur les chances de médailles des Suisses à Vancouver. Parce que là aussi j’émettais des doutes quant au nombre d’icelles. Et je n’étais guère rassurée en entendant les pronostics carrément déments des rigolos du «Café des Sports», qui ne nous en annonçaient pas loin d’une vingtaine.
    Après Simon Ammann, réponse ce soir avec Didier Cuche, le guerrier au pouce cassé promis au titre d’éclair des Bugnenets. Au cas où, il n’y aurait franchement rien de très extraordinaire pour celui qui passe, depuis trois ans, pour le meilleur descendeur du monde.

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  • Melbourne côté garçons, un tournoi de filles!

    Evidemment, on évoque l’année du Grand Chelem pour Federer après son nouveau triomphe à Melbourne. Lui affirme en revanche que ce n’est pas son but premier. Ni d’ailleurs de tenir au sommet de la hiérarchie plus longtemps que Pete Sampras. Du coup, s’il n’est plus accro aux records, je me demande ce qui l’empêche, à part son petit confort égoïste, de jouer la Coupe Davis. Là franchement je le trouve d’un décevant, le mythe!
    Bref. Pour en revenir à ses éventuelles futures victoires, elles ne seront pas toujours aussi faciles à décrocher que sur le Central australien. Car dans le fond, il avait tout du tournoi de filles côté garçons, cet Open chez les kangourous. Et encore est-ce carrément injurieux envers les dames, Serena Williams ayant éprouvé infiniment plus de peine à empocher son douzième titre que Sa Grâce le seizième.
    La preuve. Une vague alerte au premier tour contre Andreev, une autre un poil plus sérieuse en quarts face à Davydenko, avant que le métronome russe ne se dérègle fort opportunément. Si j’ajoute un top 5 décapité avec Nadal et Djokovic prématurément hors service, la conclusion s’impose: la légende n’a pas vraiment dû forcer son talent pour enlever le morceau.
    Particulièrement face à Andy Murray. Quand je pense que je m’en faisais une montagne, de l’Ecossais!
    Loin de l’Everest hélas, la belette, déjà victime du syndrome Roddick, a piteusement regagné son terrier, à l’issue d’une rencontre qui s’est en somme résumée à un tie-break. Haletant certes, mais cela reste bien court pour parler d’une finale de rêve. En entendant le maestro clamer tous azimuts, de concert avec des experts handicapés de la rétine, qu’il a produit le match de sa vie, c’est dire mes inquiétudes.
    Pas autant, je l’admets, qu’à l’égard des Helvètes aux JO de Vancouver. Même s’ils se déplacent en masse au Canada. Cent quarante-six. Il n’y en a jamais eu autant. Comme si la quantité remplaçait la qualité. Il suffit pourtant de se référer aux derniers résultats de certains de nos cadors des neiges, pour ne pas avoir l’espoir trop chevillé au corps!
    Les pontes de Swiss Ski n'en tablent pas moins sur une douzaine de médailles, sinon davantage. Mais j’y crois aussi peu qu’à la possibilité du Grand Chelem pour «Rodgeur», aux chances des Aigles de McSornette de gagner le championnat, voire à celles d’Alinghi de remporter son duel contre Oracle dès lundi à Valence, avec le bel Ernesto Bertarelli à la barre…

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  • Menace de tsongamania écartée

    Tant va le Cuche au piquet qu'à la fin il se casse un pouce, hélas. Très inquiétant pour Vancouver. Pendant ce temps, Janka pétouille et Défago merdouille. Très inquiétant pour Vancouver. Si ça continue, les Français vont finir par avoir raison. Alors que les Suisses trustaient les podiums au début de la saison, nos chers voisins de méchante humeur remarquaient que les Helvètes étaient prêts trop tôt. Eh oui, rien ne sert de courir…
    En revanche je me faisais du souci pour pas grand-chose en pensant que le Mohammed Ali des courts avait des chances de boxer le Maître, au point de le bouter hors du ring en demi-finale à Melbourne.
    Et que du coup, étant donné les dithyrambes logorrhéiques dans les médias hexagonaux après la victoire de leur idole contre Djokovic, je me retrouverais face à une poussée massive de tsongamania.
    Je l’avoue, je ne cesse d’imaginer le pire en ce qui concerne Sa Grâce. Histoire de conjurer le mauvais sort, je suis allée jusqu’à écrire mon angoisse de regarder tomber la couronne du roi.
    Remarquez, elle risque encore de vaciller sous les coups de Murray. Les morsures de la belette écossaise peuvent se révéler redoutables, et l’as des as nous a donné de bonnes raisons de douter de lui ces derniers mois.
    Rebelote d’ailleurs en Australie. Sans parler des frayeurs qu’il nous a causées au premier tour, je vous mets au défi de me dire que vous n’avez pas songé à l’issue fatale en regardant «Rodgeur» se laisser piteusement ballotter pendant une heure par Davydenko. Et vous aurez beau prétendre le contraire, je ne vous croirai pas.
    Bref. Pour en revenir à ce brave Jo-Wilfried, il était évident qu’il ne possédait pas les armes pour devenir la nouvelle bête noire du phénix. La preuve: il n’a réussi qu’à battre, en cinq sets laborieux qui plus est, un Serbe fortement diminué, victime de crampes et quasi prêt à restituer son petit déj’ en public.
    Des nausées qui ont provoqué les sarcasmes de Tsonga. Sous-entendant que Novak se portait non seulement très bien, mais avait l’habitude de jouer les malades imaginaires depuis des années. Franchement odieux, non?
    Enfin mieux vaut en rire. A cet égard, je suppose que vous êtes au courant de la dernière pantalonnade de Bode Miller. Ayant tâté de la raquette dans sa jeunesse et désireux d’oublier ses résultats calamiteux dans la spatule, il a donc l’intention de participer aux qualifications pour l’US Open.
    En lisant ça, il m’est venu une idée. Et si Wawrinka se mettait au ski?

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