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le blog d'Edmée - Page 612

  • L'inquiétant exploit des footeux vaudois...

    IL paraît donc que le Lausanne-Sport a réinventé l’art de la sublimation lors de sa victoire contre Saint-Gall, qui l’a propulsé en finale de la Coupe. A dix contre onze en outre.

    Bref, selon les quotidiens du mardi, un lundi au paradis. Où l’équipe aurait pu rencontrer Dieu sous forme du bien nommé Messi, l’Albiceleste qui ne fait désormais qu’un avec le foot, suite à son carton mythique contre Arsenal.

    De quoi retomber illico presto sur terre pour nos Vaudois, étourdiment élevés au rang de «gladiateurs» par leur entraîneur. Non seulement ils n’auraient guère effrayé les lions du cruel Néron, mais plus on me vante leur exploit mirifique et plus la prouesse me semble hélas illustrer la faiblesse du championnat helvétique. A l’image de celle du tennis du cru, Wawrinka se révélant plus prompt à changer les couches d’Alexia qu’à se débarrasser d’un adversaire piteusement classé au-delà de la 200e place!
    Pour en revenir au ballon, j’avais oublié de vous causer des souffrances au FC Sion. De ces joueurs qui vivent l’enfer sous la férule de leur boss. Le régime de plomb que leur impose le pharaon des Alpes est même tel qu’un intrépide journaliste du Matin avait osé, il y a quelques jours, cette insolente question: Christian Constantin est-il un tyran?
    Et de tenter de nous en fournir la preuve par le biais du règlement. Sauf qu’à la lecture des exemples cités, indispensables gages de succès de surcroît (!), je me demande sérieusement qui, de l’intervieweur ou de l’interviewé, en ressort le moins ridicule.
    En effet, quel terrible choc de découvrir le traitement inhumain réservé aux Sédunois! En gros, histoire d’éviter la défaite, l’amende, voire la
    porte, ils doivent être propres sur eux, ne pas flanquer le souk dans les vestiaires, prendre soin de leurs maillots, se montrer sympas avec les sponsors et contribuer à la promotion du club.
    Dur, non? D’autant qu’il y a pire. Interdiction de faire la nouba la veille d’un entraînement, de sortir juste avant un match, de fumer, de boire, de se droguer. Enfin, le redoutable Eddy Mitchell du crampon va jusqu’à bannir le Coca et le café avant les prières du soir…Un vrai calvaire, avouez. Très franchement, je ne sais pas comment les malheureux parviennent à supporter cette discipline de fer.
    Remarquez, si je vous raconte ça, c’est surtout pour échapper à la vision cauchemardesque des Aigles de McSornette se laissant bouffer tout crus ce soir par les Ours, dans la fosse en folie des plantigrades bernois.
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  • Entre la crosse genevoise et la raquette bâloise, ça reste de la piquette

    Il y a des titres qui tuent. C’est ainsi que je lisais récemment: «Avec les Aigles, le danger peut jaillir de partout». Surtout de chez eux serais-je tentée de penser, en considérant l’évolution calamiteuse de la situation!

    Remarquez, c’était couru d’avance étant donné l’intense satisfaction avec laquelle les laborieux de McSornette se préparaient à affronter Zoug dans ces demi-finales de playoff. A nouveau convaincus au départ donc, de se les mettre encore plus facilement dans la poche que les Dragons fribourgeois... 

    Je vous disais dans un billet précédent, qu'entre le patin et le tamis, ça manquait singulièrement de bulles. Eh bien ça ne s'arrange pas. Entre la crosse genevoise et la raquette bâloise, ça reste une drôle de piquette.

    En effet, quelque part, les hockeyeurs genevois me rappellent Federer, «ce héros que le monde nous envie» mais qui vient de s’autovaincre bêtement à deux reprises entre la Californie et la Floride. Contre des seconds couteaux de surcroît. Même si le Chypriote Baghdatis et le Tchèque Berdych l'avaient en l'occurrence entre les dents. Ce dernier ne s'étant pas privé de jouer sauvagement de l'opinel pour parvenir en finale.  

    Il est vrai que Sa Légende un rien chimérique ces jours, a consenti, une fois n’est pas  coutume, à reconnaître qu’elle se donnait une peine folle et en avait sacrément depuis quelque temps. D’où la hâte du phénix à retrouver la terre battue pour se changer les idées et éventuellement prouver son talent mythique. Une impatience que partage Tsonga, carrément sûr, lui, d'y produire du lourd.

    A l’image d’ailleurs de nombreux spécialistes français, qui ont tendance à le porter aux nues. Il a par exemple suffi que JWT remporte ses trois premiers matches à Miami pour qu’ils le voient grimper définitivement les échelons. Confirmant du coup son immense potentiel universellement révélé en Australie... il y a deux ans.

    Hélas, leur poulain se laissant pitoyablement atomiser au tour suivant par Nadal, côté ascenseur, c’était plutôt mélodie en sous-sol. N’imaginez cependant pas que le boxeur des courts, pourtant sonné, ait été impressionné par le niveau de jeu de l’Ibère, le seul en sus à essayer, certes finalement en vain, de sauver l’honneur de l’élite en péril.

    Il ne m’épate adsolument pas, a dédaigneusement déclaré Jo-Wilfried. Selon lui l'ombrageux Rafa est juste un mec sans surprise, qui court partout en remettant tout ce qu’il peut. Assez doué, il l’admet. Mais, estimant s’être parfois montré plus solide, il juge d’une évidence crasse sa capacité à faire mal à l'Espagnol. 

    Notamment sur l’ocre, histoire de clouer le bec aux  mauvaises langues. A mon avis, il aurait eu intérêt à tourner la sienne sept fois dans sa bouche avant d’afficher un tel mépris... 

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  • Du patin à la raquette, ça manque singulièrement de bulles

    Plus piquette que champagne le sport, ces jours. A commencer par la qualification laborieuse  des Aigles de McSornette, qui  ont enfin daigné s’imposer après avoir frôlé l’élimination contre Fribourg. Tant mieux, sauf que je ne pavoiserai pas outre mesure.

    Et pour cause. Non seulement il n’y avait pas âme qui vive à des milliers de kilomètres à la ronde pour imaginer une seule seconde que les Servettiens perdraient ces quarts de finale, mais, selon la majorité de nos éminents spécialistes, ils allaient y arriver les doigts dans le nez en cinq matches maximum. Macache bono! Les Grenat ont au contraire dû drôlement batailler pour terrasser les Dragons in extremis. Juste en passant, c’est parfois lourd à porter ces noms de bêtes féroces quand on se plante. Genre les Lions de Zurich, c’est d’un kitsch!

    Pour en revenir aux laborieux de Big Mac, il n’est pas exclu qu’ils aient également à s’employer un max pour vaincre les Zougois, malgré un premier succès facile. Ce qui ne militerait guère en faveur de la qualité de la crosse helvétique.

    Pas aussi quelconque, j’en conviens, que celle du patin masculin aux Mondiaux de Turin après la deuxième place du Québécois Chan et la troisième du Français Joubert, conquises malgré de lourdes chutes. Logique pour une compétition décapitée par les forfaits de Plushenko, Lysacek et Lambiel. Et de quoi relativiser les performances. Normalement, les médaillés n’auraient même pas terminé au pied du podium. Mais les absents ayant toujours tort, nos voisins n’ont pas manqué de plonger dans l’ivresse, suite au rebond inattendu de leur Brian chéri repenti, après ses JO cauchemardesques.

    J’admets que la présence des cadors n’est pas toujours un gage de succès. J’en veux pour preuve la faillite totale de l’élite du tamis dans le désert californien la semaine dernière. Dont le revers mortifiant de Sa Grâce, défaite par le Chypriote Marcos Baghdatis. Et pourtant, une fois n’est pas coutume, je suis moins inquiète pour Sa Légende que pour Nadal en ce qui concerne le tournoi de Miami.

    En effet, alors que le Bâlois s’est contenté de hausser les épaules en déclarant qu’il ne fallait pas compter sur  lui pour se flageller ou paniquer, le pitbull espagnol, qui me semblait avoir retrouvé une grosse partie de son mordant à Indian Wells, a lui considéré que son échec cuisant dans le dernier carré contre le papy croate Ivan Ljubicic constituait un "accident majeur". Pire, il a avoué avoir puisé de la consolation dans sa victoire en double. Etant donné que son partenaire n’était connu que de sa famille, vous imaginez la force de leurs adversaires! Il est vrai que le taureau de Manacor s’échine en vain depuis onze mois sur les courts. Décidé de surcroît à ne pas modifier sa façon de jouer, bien que le physique ne suive pas. Moralité, à force de courir comme un dératé, il finit par en avoir…

    Peu importe en l'occurrence. Le seul intérêt dans l’affaire, c’est que ça tourne rond en Floride chez Rodgeur jusqu’au bout. Et cela n’a rien à voir avec du chauvinisme exacerbé. Contrairement à celui de la SSR, pimenté d’une pingrerie crasse. La présence d’un Suisse en finale du Masters est en effet la condition sine qua non pour qu’elle diffuse le match. Sous prétexte que ça coûte une fortune et qu’elle refuse de risquer ses pépètes pour des prunes. Belle mentalité!

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