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le blog d'Edmée - Page 610

  • Nadal terrassé par un microbe russe!

    A croire que c’était le Russe qui avait inoculé à l’Espagnol, le virus apparemment responsable de ses piètres prestations à Doha. A moins qu'il ne jouât la comédie, j'admets qu’il n’avait pas l’air superbien, le pauvre Rafa. Cela pourrait notamment expliquer la calamiteuse roue de vélo que lui a infligée au second tour le Slovaque Lukas Lacko, très mignon mais quasiment inconnu au bataillon.

    Toujours est-il que la poignée de main de Nadal à Davydenko, son bourreau de jour, fut sibérienne. Battu à plate couture par son adversaire au sommet de sa forme, le cannibale ahanant comme une rosse au bout du rouleau, ne ralliera donc pas la finale pour un énième duel  avec Federer, plus fringant qu’un poney face à Tsonga, qu’il a également balayé en trois coups de cuillère à pot. Nonobstant le commentateur d’Eurosport, qui nous a bassinés à longueur d’échanges avec la force herculéenne de l’impressionnant Jo-Wilfried.

    Cela dit, je ne vous raconte pas si la légende devra drôlement se méfier du Poutine des courts. Tellement véloce qu’à côté de lui un guépard ferait penser à une tortue centenaire. D’autant que le Suisse a démarré au diesel frelaté. A l’instar de son meilleur ennemi, il a lamentablement peiné dans ses deux premiers matches pour se débarrasser de cinquièmes couteaux au-delà de la centième place, dont son pote bâlois Chiudinelli.

    Mais le tennis cette semaine louchait plutôt côté people. Bien que l’info datât de quelques mois, la vie privée de Wawrinka a enflammé le web et les médias, lorsqu’on a appris qu’il avait déserté le domicile conjugal au retour de la pitoyable défaite des Suisses en Coupe Davis,  le 22 septembre dernier. Encore que le feu soit peu ou prou circonscrit à l’Helvétie. Je doute en effet qu’on s’intéresse des masses aux déboires conjugaux d’Ilham Vuilloud très au-delà de nos frontières. Il y a quand même loin de son mari à Tiger Woods…

    En attendant, je crains fort que Stan ne se fasse de douces illusions. Ce n’est pas parce qu’il a brutalement  abandonné femme et enfant pour se consacrer entièrement, paraît-il, à sa carrière tennistique que la petite balle jaune va soudain s’offrir complaisamment à lui. Au contraire, il lui faudra cravacher dur. 

    En effet, son parcours gagnant à l’Open indien de Chennai, chichement doté notamment en participants, ne change pas grand-chose au fait qu’à 25 ans, il ne compte que trois victoires dans ce genre de tournois de campagne et six participations à des finales aussi peu relevantes ou presque.

    Voilà qui n’empêche pourtant pas la Banque Cantonale Vaudoise de continuer à miser imprudemment sur le poulain du cru et sa formidable capacité à tenir ses engagements jour après jour. L‘établissement, estimant par ailleurs qu’il est carrément un exemple à suivre (Ilham et Alexia lui disent merci…), trouve qu’il a pris une nouvelle dimension suite à sa décision d’engager l’entraîneur Peter Lundgren, l’ex- de Federer.

    Mais notre besogneuse chrysalide a beau tenter d’imiter désespérément Sa Grâce,  ce n’est pas demain la veille qu’elle se muera en papillon aérien. Comme expliquerait embarrassé  un chirurgien esthétique à un boudin avide de ressembler à une bombe, c’est coton de transformer un buffet campagnard en commode Louis XV…

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  • Le roi Nadal veut rester sur le trône!

    Meilleur athlète espagnol de la décennie, sportif européen de l’année, sacré champion des champions par l’Equipe douze mois après le véloce Usain Bolt, Rafaël Nadal n’a apparemment pas l’intention de se laisser coiffer en 2011. Le pitbull a en effet plaidé pour une diminution des tournois sur dur et une augmentation de ceux disputés sur terre battue.

    Et figurez-vous que ce n’est pas pour lui que l’Ibère en appelle à la responsabilité des managers. Il s’inquiète avant tout pour la santé des joueurs, qui s’esquintent à force de jouer sur le ciment si agressif pour leurs artères. Quel grand cœur, ce Rafa! Non seulement un talent fou, mais des vertus à vous arracher des larmes. Sauf que l’ocre étant sa surface de prédilection et que l’ogre en la matière est un rien mou du genou, je peine à imaginer qu’il ne prêche pas d’abord pour sa paroisse.

    C’est qu’il lui manque quelques bricoles, en dépit d’un palmarès très coquet pour son jeune âge. Il a donc intérêt à cravacher ferme, s’il tient à réduire la distance qui le sépare de la légende côté Grands Chelems. Et contrairement à ce que j’ai pu affirmer parfois, ce sera coton au cas fort probable où Rodgeur, après avoir traîné lamentablement la savate pendant des mois, poursuivrait sur son inattendue lancée de fin d’année.

    Vous me rétorquerez que les prières du taureau de Manacor en vue de s’éviter des pépins articulaires préjudiciables à son maintien sur le trône, sont bien innocentes en regard des tentatives d’Anelka et Henry de grappiller quelques malheureux euros. Nos détestables footeux avaient donc remis le monde du crampon en émoi en refusant de renoncer à leurs primes pour le Mondial, contrairement à leurs potes après le fiasco sud-africain de l’EDF. Mais il fallait signer l’abandon de la chose, tâche dont Thierry la main leste et Nicolas la capuche rechignaient à s’acquitter.

    Les trouvant du coup indignes jusqu’au bout, quelques mauvais esprits murmuraient aussi que ce n’était pas étonnant puisqu’ils ne savent pas écrire… Finalement, tout serait rentré dans l’ordre. Reste que cette délicate opération d’authentification semble leur avoir pris un certain temps. Deux jours après le début de cette nouvelle lamentable polémique, la ministre des Sports Chantal Jouanno assurait que les deux ex-Bleus n’avaient pas encore apposé leur paraphe, mais qu’ils «étaient en train de le faire…»

    Pour en revenir au tennis, les Français comptent beaucoup sur Tsonga pour barrer la route au Suisse et à l’Espagnol. Et pour cause, il paraît que Jo-Wilfried entre dans une autre phase de sa carrière. Et que son véritable but, ce sont les titres, ce qui vous l’avouerez, est tout-à-fait original pour un sportif. Mais bref. Le Mohamed Ali des courts veut donc dans l’ordre gagner les Jeux Olympiques quelques Grands Chelems et enfin la Coupe Davis. Il y en a vraiment qui ne se mouchent pas du coude! D’autant que le pauvre s’est déjà fait sortir par Söderling à l’Abu Dhabi Challenge.

    A la place de nos voisins je miserais plutôt, pour me titiller la fibre nationaliste, sur Tessa Worley. Certes, ils ont tendance à vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué en la sacrant déjà reine du slalom géant suite à ses trois victoires. Mais il faut reconnaître que la jeune femme est un être absolument extraordinaire. Si j’en crois ce que j’ai lu sur le site d’Eurosport, la demoiselle cultive la faculté exceptionnelle d’être à la fois sur un petit nuageet d’avoir les pieds sur terre… Avec un tel don d’ubiquité je comprends que les spécialistes hexagonaux se demandent abasourdis qui pourra arrêter la skieuse du Grand-Bornand! 

    Pendant ce temps les experts helvétiques, eux, se posent avec angoisse la lancinante question de la date du décollage de Lara Gut, alias la fusée de Comano. Comme quoi hélas, on n’a que des missiles à notre portée.Très faible, la portée.

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  • Et si nos stars décidaient d'aller voir ailleurs?

    On se pince quand même juste un peu. Au lieu de continuer à nous passer des images de la descente des filles en France avant de virer vers l’Italie pour celle des hommes, la TSR n’a rien trouvé de mieux que de nous bassiner pendant vingt minutes, avant la pub, avec des vues météo. Notamment agrémentées des vociférations de Jean-Marc Richard et de son kiosque à musique….

    Enfin, pour revenir à la spatule, les dirigeants de Swiss Ski doivent se dire qu’ils se sont tiré bêtement une balle dans le pied. Mais peut-être qu’avec son troisième rang à Val d’Isère, vont-ils décider de lever la punition de Lara Gut, interdite de deux courses entre Noël et Nouvel-An. Pour avoir déclaré dans la presse que l’entraîneur Mauro Pini (auparavant le sien) n’avait pas le niveau. Et accessoirement pris quelques libertés avec ses tenues vestimentaires. A croire qu’elle se promène en bas résille et string dans les couloirs de l’hôtel!

    L’affaire a bien entendu déclenché une petite tempête. Certains pensent que les dirigeants ont bien agi, l’arrogante Lara ayant jusqu’ici plus souvent montré son caractère de cochon que son talent sur les pistes. Ce qui n’est pas entièrement faux, l’étoile montante grimpant assez laborieusement les échelons de la gloire.

    Cela n’empêche pas ses fans, nettement plus nombreux, d’estimer que les pontes sont de gros nazes. Et devraient se secouer sérieusement les neurones avant de jouer les ulcérés de service pour des vétilles. D’autant que les stars du cru ne se bousculent pas vraiment au portillon.

    Les médias embouchent évidemment les trompettes dans ce sens, s’affolant de surcroît à l’idée que la belle Tessinoise pourrait facilement demander l'asile en Italie ou au Liechtenstein, en raison de ses connexions familiales. Ce qui serait naturellement fâcheux.

    Mais infiniment moins grave que si Federer choisissait de lâcher son pays. Je vous en parle à cause des Sports Awards, émission de la télé alémanique particulièrement nulle où sont élus les meilleurs athlètes suisses de l’année. Vous me rétorquerez que le jury, composé à50 % par les téléspectateurs n’a pas si mal travaillé, puisqu’il a remis la palme à Simon Ammann.

    Certes. Mais ensuite, ça s’est considérablement gâté, dans la mesure où Kilian Wenger, roi…de la lutte suisse s'est retrouvé second. Non seulement devant les trois médaillés d’or de Vancouver Janka (accessoirement vainqueur de la Coupe du monde), Défago et Cologna, éjectés ainsi du podium, mais surtout devant la légende du tamis planétaire.

    Un camouflet qui n’a apparemment ému personne à part moi. Comme d’ailleurs en 2007, où le superhéros de la nation, alors au sommet de son art, s’était fait coiffer au poteau par Thomas Luthi, champion de babymoto. De quoi prouver qu’on n’est jamais mieux trahi que par les siens. Et raison pour laquelle je redoute que lassé par tant d’ingratitude, Sa Grâce se décide à demander la nationalité dubaïote!

    Du coup, il ne me resterait que Didier Cuche pour vibrer. Je m’inquiète pour rien, notez. Célébrant déjà sa victoire à Val Gardena, la flèche des Bugnenets se laissait d’abord piquer la première place par Sylvan Zurbriggen, puis la deuxième par l’Autrichien Romed Baumann. Pas franchement des spécialistes de descente qui plus est.     

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