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le blog d'Edmée - Page 606

  • Potage, choux et chocolat au menu des Suisses à Garmisch!

    Caramba, encore raté pour les Helvètes dans le géant des Mondiaux de Garmisch, remporté haut la main par Ted Ligety. Ce qui n’a rien d’exceptionnel dans la mesure où l’Américain règne sur la discipline depuis le début de la saison.


    Naturellement les Suisses avaient oublié ce fâcheux détail, eux qui étaient donc censés rentrer d’Allemagne cousus d’or, d’argent et de bronze. Au point qu’il n’y aurait pas assez de place sur le podium pour caser les Cuche, Janka, et autres Gut qui comptaient s’y bousculer.

     
    Un optimisme partagé par les spécialistes. Certains de leur science en la matière, ils n’hésitaient pas à ramener leur fraise sans vergogne. A moins de six médailles, c’était franchement la honte. Eh bien, ils ne pensaient pas que pour une fois, ils seraient en-dessous de la réalité en en faisant un tel fromage.

     
    Parce que c’est carrément un menu, avec entrée, plat, dessert à choix et boisson à volonté que nos skieurs nous ont offert jusqu’ici. Et ils devraient l’agrémenter ce week-end avec les slaloms féminin et masculin.


    La preuve, à une exception près, notre bande de cornichons est à la fois dans le potage, dans les choux, pomme, chocolat et sous l’eau. Ce qui tendrait d’ailleurs à démontrer que contrairement à ce qu’on imagine, la latte n’est pas forcément notre tasse de thé.


    Pour avoir une idée de la médiocrité des nôtres, les Français ont réussi infiniment mieux avec une médaille d’or (peut-être pas du 24 carats mais quand même), une d’argent et une de bronze. Et eux, contrairement à nos compatriotes à peine mieux lotis que le fameux Haïtien de 47ans, gonfleront leur magot samedi et dimanche.

     
    Face à ce nouvel échec, j’aurais pensé que le duo infernal Jaton-Besse, se rendant à la triste évidence, en aurait profité pour mettre définitivement la pédale douce. Que nenni. Non seulement nos deux rigolos de la TSR ont bramé tout ce qu’ils savaient, voyant déjà le pullover à moitié tricoté à l’issue de la première manche, mais ce mortifiant revers ne douchait pas l’enthousiasme de ce brave William.


    Plus poire que jamais, il vantait les incomparables mérites de nos «cracks» de la spatule, trouvant en effet que c’était assez extraordinaire «où c’est qu’ils sont» dans le classement, avec Didier Cuche handicapé du pouce (l’intéressé niant pourtant avoir ressenti la moindre gêne ), Carlo Janka souffrant d’une arythmie (il paraît que ce n’est pas si grave) , Sandro Viletta atteint au dos (il n semble pas se plaindre), Marc Berthod convalescent (alors que tout le monde ne tarit pas d’éloges sur son étonnant retour) et Justin Murisier si jeune et pas encore fini.


    Mais on ne va pas leur chercher des excuses, relevait finement l’inénarrable en guise de conclusion. A se demander ce que ça donne, quand ses idoles en ont vraiment…

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  • L'embonpoint menace les Suisses à Garmisch!

    Plus que de la malchance, c’est une vraie malédiction. Les Suisses subissent la damnation de Garmisch, on n’est pas loin du cauchemar de Bormio, se lamentent les fans écoeurés par cette injustice crasse qui colle impitoyablement aux lattes de nos champions, s’acharnant surtout sur la Kournikova du ski, la craquante Lara Gut.

    Heureusement que Didier Cuche, d’abord soumis lui aussi au régime cacao, a réussi à rafler un peu d’argent pour éviter l’embonpoint qui menace dangereusement ses compatriotes. A commencer par ces dames.  

    Parce que quatre plaques de chocolat en cinq courses, c’est très mauvais pour la ligne. Et à mon avis, les Helvètes ne sont pas près de la retrouver, en dépit des optimistes à tout crin qui veulent absolument croire à quelques médailles de plus en deuxième semaine.

    Alors qu’une éventuelle deuxième breloque, plutôt en bronze qu’en or d’ailleurs, de la part de la flèche des Bugnenets serait quasiment inespérée. Chez les filles ça ne va en principe plus le faire. Et avec un Carlo Janka peinant à se remettre de son virus ou un Silvan Zubriggen plus ou moins patraque qui ne cesse de geindre depuis le début des Mondiaux, il ne faut pas rêver.

    Car hélas, nos «grands» hommes sont loin de la trempe et du moral d’acier d’une Lindsey Vonn ou d’une Maria Riesch, qui même terriblement diminuées, parviennent encore à briller.   

    Et à ce sujet, je ne peux que féliciter Laurent Chrétien, entraîneur de l’équipe féminine tricolore et responsable du groupe vitesse, pour son extraordinaire esprit d’analyse. Figurez-vous qu’il voyait le trio Jacquemod- Marchand-Arvier-Rolland jouer les TGV en descente. Pour la simple raison qu’à son avis la pauvre Lindsay Vonn était dans le brouillard et la malheureuse Maria Riesch plus cuite qu’un spaghetti dans un resto de Garmisch.  

    Moralité, l’Américaine et l’Allemande se retrouvent sur le podium, tandis que toutes les Françaises échouent lamentablement au-delà de la dix-septième place. Ca, c’est du pronostic d’expert, non?

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  • Les sinistrés de la latte et du crampon

    Et ça continue pour les Suisses côté soupe à la grimace aux Mondiaux de ski de Garmisch. Toujours personne sur le podium après trois courses. Le syndrome de Bormio. Ou alors ils regardent trop «Etoile des neiges» sur la TSR…Remarquez, comme ils voulaient tout bouffer, ils ont au moins un petit en-cas à se mettre sous la dent avec leurs trois médailles en chocolat.

    Les choses ont commencé à se gâter dès le début. Lara Gut, fusée de Comano et génie des Alpes dont on nous rebat les oreilles, échouait d’abord au pied des marches avant de chuter spectaculairement dans le slalom du combiné.  

    Pareil avec les garçons. Alors que les fans n’étaient pas loin d’imaginer un triplé helvétique clinquant d’entrée de cause, deux d’entre eux quittaient prématurément la piste et ce cher Didier Cuche "s’encoublait" au départ, réalisant vite que cette saleté de revêtement était indigne de lui avec ces bosses et ces secousses ridicules.

    D’accord avec le Neuchâtelois, Carlo Janka jouait sa sucrée, renonçant à s’aligner samedi dans la discipline reine. Décidément, quelles mauviettes! Déjà que la flèche des Bugnenets aimerait pouvoir choisir son numéro de dossard histoire de ne pas être trop tributaire des éventuelles mauvaises conditions, voilà que son pote réclame des boulevards pour être sûr de gagner.

    Comme à toute chose malheur est toujours bon, j’imaginais que cette déculottée helvétique pourrait servir à rabattre le caquet de Jaton-Besse, le duo infernal de l’antenne romande. Un vœu pieux. C’est sûr qu’on aura de nouveau droit aux superlatifs logorrhéiques avant la descente de l’ami Cuche, dont le tandem va de nouveau nous bassiner avec ses extraordinaires qualités de finisseur. L’ennui, c’est que depuis quelques courses, il est nettement moins rapide en bas qu’en haut.  

    Cela dit, pour choisir le ski de compétition, il faut avoir drôlement la foi. Parce que je ne vous raconte pas si c’est mal payé, comme l’émission TTC nous l’a confirmé. De telles clopinettes pour prendre autant de risques, c’est inhumain.

    Tandis que Novak Djokovic raflait plus de deux millions lors de la finale de l’Open d’Australie, les médaillés d’or de Garmisch vont toucher, une grande première, 40.000 misérables francs. J'en ai mal au cœur pour eux en pensant aux douze millions qui gonflent chaque année le porte-monnaie du Portugais Cristiano Ronaldo, le footeux le mieux payé de la planète.

    Bref, à moins d’avoir des sponsors, c’est la dèche pour les férus de la spatule. Entre le quinzième et le trentième, ils en sont à quelque 4000 francs par mois, Au-delà, ils ne peuvent simplement pas vivre de leur art. De quoi demander à Federer d’organiser un match de charité, pour venir en aide à ces working poors du sport!

    Et au vu de leur affrontement pitoyable contre des Maltais loin d'être des faucons, Rodgeur devrait également prévoir une rencontre pour sauver les Rouges (de honte), véritables sinistrés du crampon... Il n’y a que ce brave Gottmar, damant dangereusement le pion à Koebi dans le pathétique, pour ne pas s’en rendre compte.  

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