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Ruquier et compagnie, occupez-vous d'Amélie!

Et voilà, comme je vous l’avais dit, c’était hélas couru. Même si la sanction finale s’est fait attendre l’espace d’un match, Federer et Schnyder, aussi apathiques l’un que l’autre se sont laissé carrément écrabouiller à Shanghaï et à Linz. 

Mais si la défaite calamiteuse de Patty ne m’a évidemment pas surprise, j’avoue avoir quand même été un brin étonnée par l’incroyable ampleur du revers que Murray a infligé à Federer. En voyant la légende aussi inexistante face à la belette écossaise, il y avait de quoi se poser des questions. Surtout après la victoire en demi-finales du maestro contre Djokovic, qui en plus a plutôt bien joué.

Pourtant, aussi mauvais qu’il ait pu se montrer lors de cette rencontre, Rodgeur ne s’en est pas moins hissé à la deuxième place. Comme quoi, il n’y a pas que les filles à grimper au classement sans véritablement le mériter. Je veux bien sûr parler de Caroline Wozniacki, qui vient de coiffer la couronne sans avoir remporté le moindre tournoi de Grand Chelem.

Ce dont les Français ne cessent de se moquer abondamment. Dernier en date à se gausser bêtement de la Danoise, Laurent Ruquier à «On n’et pas couché». Oubliant de préciser qu'elle est la cinquième de ces dames à s’asseoir de pareille manière sur le trône du tennis féminin. Avant elle il y eu Dinara Safina, Jelena Jankovic,Kim Clijsters, la première d’ailleurs à y parvenir en 2003 sans Grand Chelem à son actif et surtout… Amélie Mauresmo en septembre de l’année suivante. Mieux, jusqu’au Jour J, elle avait pour principal titre de gloire dans le domaine une seule et unique place de finaliste dans l’Open d’Australie en 1999, où elle avait été battue par Martina Hingis.

Cela n’avait pas empêché ses compatriotes de se prosterner devant la nouvelle reine. Certes, elle raflait enfin un trophée à Melbourne dans la foulée. Sauf qu’elle a bénéficié de trois abandons dont celui, absolument détestable je l’admets, de Justine Henin en finale.

Alors Ruquier et compagnie, mettez la pédale douce en ce qui concerne Wozniacki. Non seulement elle a déjà fait aussi bien que votre idole à l’époque, mais avec cinq ans de moins. En résumé, même si on est loin de l’exploit d’Hingis, devenue à seize ans et demi la plus jeune numéro un de l’histoire de la raquette, occupez-vous donc d’Amélie!

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