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le blog d'Edmée - Page 622

  • Ces stars qui ne servent à rien

    On a beaucoup glosé ces derniers jours sur la nullité crasse des arrogantes vedettes tricolores détruites par l’oseille. Mais il y en a d’autres que le fric n’arrange pas spécialement non plus dans ce Mondial. Et notamment trois cadors que les fans subjugués ne cessent  de porter aux nues  et qui devaient figurer parmi les nouveaux dieux de la compétition sud-africaine.

    Je parle évidemment  de Cristiano Ronaldo, footeux le plus cher et fier de l’être, davantage  préoccupé de son gel capillaire que de faire trembler les filets adverses, de Wayne Rooney, la bête du championnat anglais, ainsi que de Lionel Messi, lutin magique le mieux payé de la planète. Les deux premiers, se contentant de hanter les pelouses  sud-africaines de leur fantomatique présence, ont largement contribué, par leur impuissance,  à la mortifiante défaite du Portugal et de l’Angleterre en quarts de finale. Tandis que le troisième, pas franchement mauvais mais pour le moins quelconque, a bien peu pesé jusqu’ici sur les victoires de l’Argentine.

    Du coup je les estime tout juste dignes de s’exhiber chez les Bleus. Avec Federer en guest star! Et encore si on veut de lui, dans  la mesure où, prématurément terrassé sur le gazon de Wimbledon, il figurera  dès lundi prochain et pour la première fois, depuis le 10 novembre 2003, au troisième rang  derrière Nadal et Djokovich. La honte en somme.

    Et les choses risquent de s’aggraver à l’US Open. Mais il paraît que Sa Grâce souffrait de la cuisse. Elle avait toutefois avoué lundi s’être enfin débarrassée de cette lancinante douleur. Et sans doute ne serait-elle pas revenue en cas de succès. Cela dit, sans excuser la piteuse performance de la légende, je dois avouer que je l’ai trouvée fort peu alerte face à Berdych, aussi mignon que redoutable.  

    Pour en revenir au foot, nos voisins surfent toujours aussi maladroitement sur le psychodrame de ses joueurs pour se faire remarquer. Et là franchement j’hallucine  à l’idée que l’ex- chef Jean-Pierre Escalettes et l’ex-sélectionneur Raymond Domenech ont été priés de venir expliquer le fiasco sud-africain nuisible à la grandeur de la France, devant la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Pourquoi pas devant la Cour de justice, tant qu’on y est?

     Naturellement, les députés n’ont rien appris. Cela n’étonnera personne, vu l’inanité de l’affaire. Il s’agissait juste d’une guignolerie de plus pour énerver la FIFA, qui s’inquiète de l’ingérence des politiques français dans les histoires sportives. En dépit des dénégations répétées de Roselyne Bachelot, qui ne s’est pourtant pas gênée pour appeler le boss à la démission…

    Décidément, il n’y a que les Français pour se ridiculiser de la sorte sans s’en rendre compte. Imaginez un instant qu’une commission du National demande à Peter Gilliéron, le pendant suisse d’Escalettes,  et à Ottmar Hitzfeld de les briefer sur les stupides échecs qui ont écorné l'image helvétique, après avoir réussi à battre l’Espagne. C’est vraiment du plus haut comique !

     

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  • Les Rouges virent au rose très pâle

    Eh bien, c'est une chance que saint Ottmar, le meilleur des entraîneurs, savait ce qu’il devait faire. En clamant même que c’était un gros avantage. Sinon, je me demande ce qui serait arrivé à ces malheureux Rouges!
    Soyons sérieux, cet échec attendu n’est ni retentissant ni cuisant. Depuis le début du Mondial, la plupart des spécialistes critiquent vertement une Suisse incapable de marquer des buts. Et soudainement on imaginait qu’elle allait en mettre deux au Honduras les doigts dans nez.
    Vraiment folklorique. Remarquez, cela évitera au moins de noircir inutilement du papier, contrairement à ce qui se passe chez nos voisins. En effet, on maintient fermement la pression avec Henry chez Sarkozy, puis à Canal, ou encore Eric Abidal sur TF1, tous deux prétendument avides de s’épancher.
    Question grand déballage cependant, les curieux peuvent repasser. Ils ont juste appris que ce brave Thierry en avait drôlement gros sur la patate.
    Il s’est senti exclu d’une tribu qui ne lui manifestait plus le moindre respect, figurez-vous. «Limite c’est moi qui dois porter les sacs», remarquait-il plein de rancœur. Pauvre chéri, quelle humiliation douze ans après avoir emmené la France au sommet!
    Je me moque, mais je dois à nouveau constater qu’aucune autre équipe n’est capable de provoquer un tel séisme en étant si nulle. Prenez par exemple l’Italie. Championne du monde en titre, elle a été à son tour virée comme une malpropre, terminant aussi dernière de son groupe.
    De quoi enflammer les esprits en principe. Que nenni. Car la différence, c’est qu’en dehors de la Péninsule, personne n’en a cure de la piteuse sortie de la Squadra Azzurra. Le sélectionneur prend la responsabilité du naufrage, basta cosi!
    Mais moi , il y a une chose qui m'éclate. Pendant que les médias hexagonaux s’accrochaient furieusement à leurs footeux clownesques, deux de leurs compatriotes accomplissaient un fantastique exploit.
    Je veux évidemment parler de Nicolas Mahut qui, avec John Isner, marquera peut-être à jamais l’histoire du tennis. Pour la simple beauté du geste, de surcroît, tant il était évident que le vainqueur de ce match de folie, plus cuit qu’une carotte, n’allait pas franchement en profiter par la suite.
    Sans oublier le 57e titre de championne de France de l’inoxydable Jeannie Longo à 51 ans. Performances anecdotiques toutefois en regard d’une débâcle certes honteuse, mais qui n’en est finalement que plus juteuse en faisant grimper les audiences. Dans le fond c’est la seule chose qui compte, non?

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  • Tout ça, c'est de la faute de Roselyne Bachelot

    «Cette fois, le monde entier vous regarde», titrait l’Equipe sur deux pages avant l’ultime match des Bleus. Drôlement gonflé, je trouve. Ou alors  la simple confirmation que pour nos voisins, la planète se résume décidément à l’Hexagone.

     

    Evidemment, cet oeil prétendument universel n’aura servi à rien. Au final, c’est  "le cauchemar absolu".  Là encore d’ailleurs, TF 1 exagère un poil dans la mesure où les Tricolores ont quand même réussi à marquer un petit but, évitant ainsi de pénétrer  à nouveau dans l’histoire à reculons, comme en 2002.

     

    Mais je l’admets, les commentateurs français, qui n’ont pu s’empêcher de tirer une dernière salve en félicitant l’Afrique du Sud « d’avoir avoir battu  les vice-champions du monde», ont montré un courage exemplaire dans l’adversité, en déclarant que la compétition allait continuer, et qu’il s’y passerait de belles choses dont ils nous rendraient compte avec plaisir…

     

    En attendant voici donc mes bouffons préférés qui rentrent pitoyablement à la maison. Première chose à faire, se soigner le mental. Si je vous dis ça, c’est parce que certains, à l’image du capitaine Evra, se sont sentis psychologiquement inaptes à pénétrer sur le terrain pour cette confrontation avec l’Afrique du Sud. J’avoue que je les comprends. Outre que leurs millions leur bouffent les neurones, je pense qu’ils ont juste refusé de vivre le pire après le coup de grâce asséné par Roselyne Bachelot.

     

    En effet, tandis qu’ils nageaient déjà en plein psychodrame, il a fallu que la folklorique ministre des Sports, confondant allègrement le rugby et le foot, s’avise d’aller leur remonter les bretelles. Du coup il devenait  évident que les malheureux, non seulement éliminés, trouveraient de surcroît moyen de terminer honteusement derniers du groupe le plus facile du Mondial !

     

     

     

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