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le blog d'Edmée - Page 626

  • Réduction de peine pour forçats d'opérette...

    Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Je veux bien entendu parler de Son Altesse Sérénissime, qui va nous faire drôlement poireauter avant de reposer ses augustes petons sur un court. En plus il n’y a pas un match à se mettre sous la rétine. Les fans de la raquette rongent misérablement leur frein en devant se contenter de lire les résultats des tournois de dernière catégorie indignes de la télé.

    Unique vague lueur pour s’en mettre un chouia dans les mirettes, l’Open de Gstaad. Mais il faut bien admettre qu’avec Wawrinka en tête d’affiche et quelques seconds couteaux du genre pour garnir le plateau, ça ne devrait pas casser des briques. Remarquez, ce sera toujours mieux que le Tour de France qu’une pellée de chaînes nous retransmettent quotidiennement à l’envi.

    Faute de grives, on mange du merle, prétend-on. Mais je ne vous raconte pas le côté indigeste de l’oiseau. Parce que c’est d’un bassinant, le cyclisme. Pour vous dire, les commentateurs eux-mêmes s’embêtent tellement qu’ils tentent de meubler le vide de la chose, en nous racontant des histoires d’un inintérêt encore plus abyssal que l’image. Quand ils ne s’autocongratulent pas à propos de leur couverture exceptionnelle de l’événement…

    Et je ne parle pas que des spécialistes de la TSR. Sur France 2, c’est parfois pire. Par exemple lorsqu’il y a un Tricolore dans une échappée, ils passent une plombe à se demander si oui ou non il va aller au bout. En changeant d’avis à chaque coup de pédale de leur représentant. A croire que Pierre-Alain Dupuis, champion dans le domaine, leur a filé son virus.

    Vous me rétorquerez que ça enthousiasme pourtant les foules, ce sport, vu le nombre de pékins qui se pressent au bord des routes pour applaudir frénétiquement les coureurs. Détrompez-vous. C’est juste qu’il n’y a strictement rien ces jours pour piquer la vedette aux roitelets de la petite reine. A mon avis, ceux que ça passionne véritablement sont les veinards qui se remplissent les poches lors des haltes de la gigantesque caravane dans leur bled. Et ce ne sont pas les restaurateurs, hôteliers, vendeurs de carburant ou d’abricots qui prétendront le contraire. En revanche, vous pensez s’ils s’en tamponnent de qui va rallier Verbier le premier!

    Bref le vélo, c’est encore plus ennuyeux que l’auto. Et puisque j’en cause, les organisateurs de la Grande Boucle et autres épreuves pourraient s’inspirer de la nouvelle règle de la F1, selon laquelle c’est le nombre de ses victoires qui désignera dorénavant le champion.

    Suivant cet exemple, je suggère donc qu’en l’occurrence, le vainqueur soit celui qui gagnera le plus d’étapes. En effet, j’hallucine quand j’imagine que le premier du classement général, à l’image de ses deux dauphins, se royaume depuis le début sans en avoir décroché une. Alors que Cavendish, relégué aux oubliettes, en a déjà aligné quatre.

    Certes cela ne me poussera sans doute pas à soudainement adorer la chose, mais au moins cela obligerait-il ces paresseux à se remuer un peu les fesses au lieu de compter sur leurs potes pour continuer à squatter la tête. Parce que nos prétendus forçats de la route se décarcassent surtout pour obtenir des réductions de peine…

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  • Wawrinka pourrait aider Sa Grâce à devenir une vraie légende

     

    Certes le phénix s’est débarrassé relativement facilement de Kohlschreiber. Mais il reste sous la menace de la Belette aux dents de plus en plus pointues, au cas où les deux se  rencontreraient en finale.

    Alors, aussi curieux que cela paraisse, le Bâlois va de nouveau devoir, comme à Pékin où le Vaudois a plus que largement contribué à leur victoire en double, compter sur  Wawrinka pour lui sauver la mise. En battant donc l’Ecossais lundi, ce qui permettrait à Rodgeur d’espérer reconquérir son trône et devenir du coup une vraie légende avec quinze Grands Chelems dans sa poche. Ou, au pire en cas de défaite, de conserver au moins son deuxième rang.  

    Mais je vous avoue que je cultive quelques doutes. Ne serait que pour avoir entendu les commentateurs dithyrambiques nous placer carrément ce brave Stan à la droite de Sa Grâce, suite à sa « fabuleuse » prestation  contre Vassalo. Je ne nie certes pas que Wawrinka se soit montré à son avantage. Mais contre un joueur aussi nul que l’Argentin, le contraire eût été surprenant.  

    Enfin, il est trop tôt pour me ronger les ongles. D’autant que les sujets d’énervement ne manquent pas A commencer par les caquetages de Pierre-Alain Dupuis, qui cette fois  atteint des sommets. N’a-t-il pas déclaré en voyant Federer s’illustrer en ouvrant les feux lundi dernier : « C’est toujours bien de gagner le premier match dans un tournoi » Avouez que ça craint pour un spécialiste…

    Il a persisté énergiquement dans le genre lors du match entre Sharapova et Dulko. Un choix dont il a par ailleurs félicité à trois reprises la TSR, qui aurait pu commettre la bêtise de nous proposer la rencontre entre Djokovic et l’Allemand Greul. Un tel attachement à sa chaîne, moi, ça m’éclate!. 

    Pour en revenir à notre duel féminin, La Perruche n’a évidemment pas cessé de changer d’avis à chaque point gagnant de l’une ou de l’autre. Lors du retour au galop de la belle Russe qu’il venait d’enterrer, il nous a balancé cette phrase unique qui nous en bouchait un coin sur l’étonnante science de Maria dans le domaine de la raquette: «Sharapova sait qu’un match n’est jamais terminé…Assorti d’un définitif : « gageons qu’elle a envie de défendre ses chances le plus longtemps possible… » A propos de l’Argentine qui a donc gagné la partie, c’était encore plus folklorique : «Dulko ne fait plus guère illusion».  

    Non content d’aligner ces sottises, Dupuis nous livrait aussi ses impressions lors des changements de côté. «Qu’est-ce qui constitue dans le fond la différence entre deux joueuses talentueuses? demandait-il. Pour nous livrer la réponse d’un ton pénétré. «A l’issue d’un petit débat entre confrères, nous sommes tous tombés d’accord pour trouver trois raisons essentielles: le mental pour gérer les moments chauds, la capacité à se montrer solide et la faculté à varier les coups et la tactique». J’espère que vous avez capté la quintessence de cette analyse d’un inédit bouleversifiant!

    Le plus extraordinaire, c’est qu’il n’hésite jamais à remettre la compresse. Notamment lors de l’affrontement du lendemain entre Kirilenko et Wozniacki. La première perdant 6-0 et 3-0, notre expert de choc a eu cette nouvelle phrase impérissable : « Si Kirilenko veut mettre un peu de doute chez son adversaire, il faut absolument qu’elle marque son jeu de service… »

    Pitié, remettez-moi cet oiseau en cage. Sinon je n’aurai plus qu’à regarder le Tour de France. Et pourtant je déteste le cyclisme!

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