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le blog d'Edmée - Page 627

  • Mieux que le Roi-Soleil, Rodgeur XV...

    Voilà qu’on nous bassine avec un championnat du monde parallèle de F 1. Alors que celui qui existe ne casse déjà pas des briques. Je sais, on va me rétorquer que c’est l’un des sports les plus médiatiques du monde, puisqu’il draine 600 millions de télespectateurs dans 188 pays.
    A y regarder de plus près, notez, ça ne fait jamais qu’une moyenne d’environ trois millions de groupies par nation. Pas vraiment de quoi s’ébaubir!
    Sans compter que les pontes se mettent en quatre pour les draguer. En retardant certaines courses, comme à Melbourne ou à Sepang. Pas étonnant. Même les superfans européens n’ont pas la moindre envie de se lever au milieu de la nuit pour regarder leurs idoles tourniquer bêtement pendant une heure et demie. Alors vous imaginez les autres.
    Et je ne vous raconte pas l’inintérêt total porté par les Turcs à ce spectacle d’un monotone achevé. Depuis cinq ans et malgré les efforts de Bernie Ecclestone, les pilotes ne cessent de s’échiner devant des tribunes quasi vides. Au dernier GP d’Istanbul, ils n’étaient que 32 000 pékins. Riches de surcroît, parce qu’à 400 francs la place!
    Mais surtout, ces jours, une seule personne passionne véritablement les foules. ­Federer, qui est au sport en général et au tennis en particulier ce que Nespresso est au café. Who else en somme?
    Car, comme disait l’affreux Massala à Ben Hur qui venait de le ratiboiser dans le grand cirque romain, la course n’est pas finie. Y compris pour celui que les spécialistes jetaient aux chiens l’an dernier à pareille époque, et qui se voit aujourd’hui couvert d’éloges par les mêmes. Nous expliquant en long, en large et en travers pourquoi le Bâlois, à l’instinct de tueur froid affamé de victoires et vouant une haine viscérale à la défaite, est le plus grand.
    Le Roi-Soleil, l’appellent-ils. Certes. Sauf que Rodgeur XV, ce serait beaucoup mieux. Les records, il ne suffit pas de les égaler. Encore faut-il les battre pour devenir une vraie légende. Et contre des adversaires dignes de ce nom.
    Fort regrettable donc que
    Sa Grâce n’ait de nouveau pas l’occasion d’affronter Nadal chez les British. Remarquez, c’eût été trop facile du moment que le malheureux s’est laissé écraser par… Wawrinka.
    A propos de l’Ibéroïde mou du genou, je me rappelle un titre enthousiaste suite à son triomphe de 2008 à Wimbledon. «Où s’arrêtera Nadal?» Eh bien tout bonnement
    à la porte du jardin. Un rien pathétique.

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  • Mieux que le Roi-Soleil, Rodgeur XV...

    Mieux que le Roi-Soleil, Rodgeur XV...
    Voilà qu’on nous bassine avec un championnat du monde parallèle de F 1. Alors que celui qui existe ne casse déjà pas des briques. Je sais, on va me rétorquer que c’est l’un des sports les plus médiatiques du monde, puisqu’il draine 600 millions de télespectateurs dans 188 pays.
    A y regarder de plus près, notez, ça ne fait jamais qu’une moyenne d’environ trois millions de groupies par nation. Pas vraiment de quoi s’ébaubir!
    Sans compter que les pontes se mettent en quatre pour les draguer. En retardant certaines courses, comme à Melbourne ou à Sepang. Pas étonnant. Même les superfans européens n’ont pas la moindre envie de se lever au milieu de la nuit pour regarder leurs idoles tourniquer bêtement pendant une heure et demie. Alors vous imaginez les autres.
    Et je ne vous raconte pas l’inintérêt total porté par les Turcs à ce spectacle d’un monotone achevé. Depuis cinq ans et malgré les efforts de Bernie Ecclestone, les pilotes ne cessent de s’échiner devant des tribunes quasi vides. Au dernier GP d’Istanbul, ils n’étaient que 32 000 pékins. Riches de surcroît, parce qu’à 400 francs la place!
    Mais surtout, ces jours, une seule personne passionne véritablement les foules. ­Federer, qui est au sport en général et au tennis en particulier ce que Nespresso est au café. Who else en somme?
    Car, comme disait l’affreux Massala à Ben Hur qui venait de le ratiboiser dans le grand cirque romain, la course n’est pas finie. Y compris pour celui que les spécialistes jetaient aux chiens l’an dernier à pareille époque, et qui se voit aujourd’hui couvert d’éloges par les mêmes. Nous expliquant en long, en large et en travers pourquoi le Bâlois, à l’instinct de tueur froid affamé de victoires et vouant une haine viscérale à la défaite, est le plus grand.
    Le Roi-Soleil, l’appellent-ils. Certes. Sauf que Rodgeur XV, ce serait beaucoup mieux. Les records, il ne suffit pas de les égaler. Encore faut-il les battre pour devenir une vraie légende. Et contre des adversaires dignes de ce nom.
    Fort regrettable donc que
    Sa Grâce n’ait de nouveau pas l’occasion d’affronter Nadal chez les British. Remarquez, c’eût été trop facile du moment que le malheureux s’est laissé écraser par… Wawrinka.
    A propos de l’Ibéroïde mou du genou, je me rappelle un titre enthousiaste suite à son triomphe de 2008 à Wimbledon. «Où s’arrêtera Nadal?» Eh bien tout bonnement
    à la porte du jardin. Un rien pathétique.

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  • 142 millions, parce que je les vaux bien...

    Certes, il sanglote éperdument à chaque Grand Chelem gagné ou perdu. Pourtant je ne m’étais jamais vraiment rendu compte à quel point le Maître est une petite créature sensible. Rien que d’y penser m’arrache également quelques larmes.
    Et elle a duré, son émotion. Ce brave Rodgeur était tellement secoué par les choses extraordinaires qui se sont produites durant cette fabuleuse quinzaine de Roland Garros, qu’il n’a juste pas eu la force de s’aligner à Halle.
    Une sacrée surprise pour tout le monde. A commencer par Djokovic. Ignorant cet abandon in extremis, le Schtroumpf clamait sa détermination féroce à mener la vie dure au Bâlois. Raison pour laquelle je m’interroge sur l’éventuel aspect bidon de cette crise soudaine de bouleversitude aiguë. Je serais en effet plutôt tentée de croire que le Phénix a décidé de se tirer des flûtes en apprenant le forfait de Nadal au Queen’s.
    Pourquoi en somme aller se défoncer contre des nazes en Allemagne? Au risque en plus de perdre bêtement des plumes tandis que le pitbull se dore la pilule à Manacor.
    Bref. Pour changer de sujet, vous avez évidemment suivi le barouf autour du transfert pharaonique du beau Ronaldo. Qui se la joue dès lors façon starlette sexy de l’Oréal: cent quarante-deux millions, parce que je les vaux bien!
    Pas à une extravagance près, Cantona l’approuve. Remarquez, je préfère son attitude à celle des spécialistes du crampon qui se tortillent les neurones style vierges effarouchées, en se demandant si par hasard ce ne serait pas un chouïa chérot pour un seul homme.
    A l’image de Platini, carrément «interpellé» par ce montant mirobolant. A se pincer jusqu’au sang, du moment que tout a été fait depuis des âges pour qu’on en arrive à cette indécence crasse.
    Cela dit, deux choses me parlent dans cette affaire. Primo quand on me raconte que ce pactole représente trois fois les gains de Federer en tournoi depuis le début de sa carrière. Cela simplement pour que Cristiano puisse se royaumer sur un terrain quatre-vingt-dix minutes au mieux. Sans être un mythe de surcroît.
    Alors que la désormais légende helvético-planétaire bosse souvent le double. Et ne venez pas me bassiner avec le côté sport extrême du ballon rond face à la raquette.
    Secondo, en lisant que le transfert du Portugais correspond à vingt-quatre fois le budget du Servette, je trouve limite mesquin. Parce que six millions pour une équipe aussi bout de bois que les Grenat, franchement ça me troue…

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