Tout ça, c'est de la faute de Roselyne Bachelot (22/06/2010)
«Cette fois, le monde entier vous regarde», titrait l’Equipe sur deux pages avant l’ultime match des Bleus. Drôlement gonflé, je trouve. Ou alors la simple confirmation que pour nos voisins, la planète se résume décidément à l’Hexagone.
Evidemment, cet oeil prétendument universel n’aura servi à rien. Au final, c’est "le cauchemar absolu". Là encore d’ailleurs, TF 1 exagère un poil dans la mesure où les Tricolores ont quand même réussi à marquer un petit but, évitant ainsi de pénétrer à nouveau dans l’histoire à reculons, comme en 2002.
Mais je l’admets, les commentateurs français, qui n’ont pu s’empêcher de tirer une dernière salve en félicitant l’Afrique du Sud « d’avoir avoir battu les vice-champions du monde», ont montré un courage exemplaire dans l’adversité, en déclarant que la compétition allait continuer, et qu’il s’y passerait de belles choses dont ils nous rendraient compte avec plaisir…
En attendant voici donc mes bouffons préférés qui rentrent pitoyablement à la maison. Première chose à faire, se soigner le mental. Si je vous dis ça, c’est parce que certains, à l’image du capitaine Evra, se sont sentis psychologiquement inaptes à pénétrer sur le terrain pour cette confrontation avec l’Afrique du Sud. J’avoue que je les comprends. Outre que leurs millions leur bouffent les neurones, je pense qu’ils ont juste refusé de vivre le pire après le coup de grâce asséné par Roselyne Bachelot.
En effet, tandis qu’ils nageaient déjà en plein psychodrame, il a fallu que la folklorique ministre des Sports, confondant allègrement le rugby et le foot, s’avise d’aller leur remonter les bretelles. Du coup il devenait évident que les malheureux, non seulement éliminés, trouveraient de surcroît moyen de terminer honteusement derniers du groupe le plus facile du Mondial !
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