Et ce qui devait arriver arriva. Mais là franchement, je ne comprends pas pourquoi il ne m’écoute pas, Hitzfeld. Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir averti. Depuis mercredi dernier, je le supplie de ne rien changer, et surtout de maintenir le calamiteux duo Frei-Behrami le plus loin possible du terrain.
Eh bien non. Se croyant plus malin que le commun des mortels, le coach a décidé de n’en faire qu’à sa tête. Pire, il a fallu qu’il se pique de nous la jouer à la Domenech, en se laissant embobiner par ses joueurs. Evidemment, c’est la cata et saint Ottmar en a pris un sacré coup dans l’auréole!
Remarquez, ce n’est pas l’avis de tout le monde. Trouvant des tas de motifs d’espérer dans ce mortifiant échec suisse, l’inénarrable assistant Michel Pont, venu s’épancher à la TSR, est finalement sorti de la rencontre la tête haute. Du moins selon l’agaçant commentateur Maïque Perez qui, juste en passant, serait bien inspiré de cesser de nous bassiner avec son jeune âge pour masquer ses lacunes en foot.
A part ça, vu que j’avais un œil sur Wimbledon et l’autre sur Port Elizabeth, le stress maximum en somme, je ne peux m’empêcher de cultiver également quelques illusions. Du moment que Federer a réussi par les poils à battre le Colombien Falla, il n’y a pas de raisons que les footeux helvétiques ne franchissent pas eux aussi le premier tour. Après, je sens que ce sera drôlement coton. Et pas uniquement pour nos besogneux du crampon…