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le blog d'Edmée - Page 560

  • Madrid: Les deux princes jouent les pinces et le roi s'en sort!

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaafed.jpgLà je crois que je vais devoir momentanément passer au mea culpa, alors que je craignais le pire, trouvant carrément le mythe un rien mité. Particulièrement après l'avoir vu osciller dangereusement à l’extrême bord du précipice contre le jeune Canadien Raonic à grande bouche, bizarrement sinon vilainement bâti avec ses interminables gambettes qui ont l’air de lui rentrer dans le cou.

    En effet, plus ça va et plus Rodgeur semble en passe d’écrire un nouveau chapitre de sa légende à Madrid, sur la terre battue bleue des mers du sud, qui fait couler des tonnes d'encres et provoque la colère de certains joueurs. Par exemple des quatre mousquetaires français pour qui tout baignait mercredi, et qui sombraient corps et biens le lendemain en incriminant cette damnée surface d’un nouveau genre.

    Le plus virulent toutefois c'est Nadal. Un sacré mauvais coucheur et d'une mesquinerioe crasse en cas de revers sur son terain de prédilection. Certes, après son duel avec Davydenko, il a émis quelques critiques à propos de cette brique pilée azur. Mais comme il avait impitoyablement dompté le Russe, promu nouveau fantôme des courts, il avait ajouté dans la foulée que s’il venait à plier, ce serait principalement à cause de son niveau pas assez élevé.

    Sauf qu’il n’imaginait évidemment pas une seconde devoir s’incliner en huitièmes de finale. Surtout pas contre Verdasco qui nourrit un sérieux complexe d’infériorité face à l’ogre, à l’instar des autres Espagnols. Hyper vexé de s’être laissé terrasser par son compatriote alors qu’il menait 5-2 dans le troisième set, il a soudain entonné un autre air, balançant que "n’importe qui pouvait l’emporter". Minimisant ainsi grossièrement la victoire de ce brave Fernando. Le malheureux ne s’en est d’ailleurs pas remis puisqu’il a été carrément atomisé en quarts de finale par le redoutable Tomas Berdych.

    Pareil pour Djokovic, qui a jugé bon de se mettre à l'abri des critiques avant son match contre son pote Tipsarevic. Qu’il a lamentablement perdu en deux petits sets. Abondant dans le sens du pitbull, Dracula avait donc affirmé que les résultats devraient être considérés avec la plus extrême des circonspections.

    Bref, le Serbe que l’Ibère imputent pathétiquement leur défaite à cette maudite terre façon savonnette mouillée. Mais si je ne m’abuse ça glissait pour tout le monde. Pas seulement pour les deux princes qui ont en l'occurrence joué les pinces dans ce Masters 1000. Il n’y en a qu’un qui ne s’est pas plaint. Eh oui, le roi Federer. Même quand il a lui aussi drôlement frisé le code dans son premier match. Mais personne n’a jugé bon de le relever.

    PS.- Un mot sur le hockey. A voir les Suisses évoluer, on pourrait aussi supposer qu’on leur a changé inopinément la couleur de la glace! Franchement je rêve en constatant la panique de nos experts à l’idée que les Helvètes risquent de ne pas battre les Tricolores ce soir! Très franchement, s’ils en sont là, nos besogneux de la crosse n’ont  pas grand-chose à faire dans ce championnat du monde.

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  • Nadal redevient l'ogre de l'ocre

    aaaaanadal.jpgConstantin, c’est l’arroseur arrosé. A se demander qui le pétulant boss sédunois va désormais pouvoir virer à part lui-même. Nonobstant les farfelues péripéties en-dehors du terrain, il est aussi responsable que ses entraîneurs successifs du mauvais classement de son club. Ne ramenant, si je ne m’abuse, qu’un misérable point lorsqu’il s’est mêlé de coacher l’équipe.

    En revanche le sorcier Joao Alves, viré par Magic Pishyar à l'évidence jaloux de son art, a opéré deux miracles depuis son retour dans "sa" maison grenat. Servette en passe d’être européen, on croit rêver. Remarquez, je doute qu'il y arrive. Dans le cas contraire, ça donnerait quand même une preuve supplémentaire de l’insigne faiblesse de cette Coupe UEFA.

    Cela posé, il y aura probablement plus mortifiant que l’éventuelle non sélection européenne des Genevois. Oui, vous avez deviné, le futur parcours de Federer au Masters 1000 de Madrid. Son aventure sur la terre bleue espagnole m’inspire en effet les plus vives craintes. Pourquoi donc notre paresseux s’est-il encore offert de longues vacances au lieu d’aller se chauffer un peu les muscles dans un petit tournoi de campagne genre Estoril ou Munich? Sinon Belgrade, en l’absence de Djokovic, qui a quand même moins besoin de se défoncer que notre gloire nationale. 

    D’autant qu’avec son pot habituel insensé, le patron du circuit rencontrera un qualifié pour son entrée dans le tournoi, puis éventuellement  Wawrinka au tour suivant. Qui, comme prévu, s'est montré incapable de venir à bout de Juan Martin del Potro en demi-finale au Portugal, alors que je le croyais enfin parti pour faire des fleurs.

    Quant au malheureux Rodgeur, rarement gâté par le tirage au sort, il devra dès son entame se coltiner le Canadien Raonic, ou l’Argentin Nalbandian. Il vaudrait d’ailleurs mieux que ce soit ce dernier, dans la mesure où il s’est misérablement incliné en Serbie contre l’Italien Seppi, pas franchement un foudre de guerre. Seule consolation pour le Suisse, il restera troisième puisque Murray, la belette écossaise, a déclaré forfait.

    En revanche, tout baigne pour Nadal, presque aussi verni que Dracula vu qu’il retrouvera le Russe Davydenko, nouveau fantôme des courts ou le Croate Karlovic qui ne peut pratiquement plus s’appuyer que sur son service. Bref autant parier que le pitbull et le vampire rallieront la finale.

    Avec avantage Rafa. Car pour l’avoir regardé écraser impitoyablement Nole à Monte Carlo puis David Ferrer, la mobylette de Valence à Barcelone, il semble bien que l’ombrageux Ibère soit tout simplement redevenu l’ogre de l’ocre. Alors à moins d’une malencontreuse mollesse du genou…

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  • Federer joue l'orchidée noire

    Je sens que je vais de nouveau devoir me pencher sur le mythe, la légende, le phénix et j’en passe, vu que Federer nous rejoue l’orchidée noire dans les colonnes de mon quotidien favori. Je veux évidemment parler de l’interview glamour qu’il a accordée l’autre jour à la Tribune de Genève.

    En tout cas une chose est sûre ceux qui ne l’aiment pas trop, et c’est un euphémisme, ont dû s’arracher les cheveux à la lecture de la chose. A commencer par Guy Forget, l’ex-capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis.

    Cet esprit chagrin toujours prompt à tacler notre gloire nationale, ne l'imagine en effet pas faire de vieux os, si j’en juge par ses récents propos cavaliers à l’égard de la légende. Hurlant avec les seconds couteaux frondeurs réclamant leur part du gâteau et jugeant l’Helvète, président du Conseil des joueurs, trop suisse et trop peu enclin à se mouiller pour défendre ses pairs.

    Eh bien il faudra que toutes ces âmes mesquines s’y fassent, car le king du tamis ne va pas hésiter à jouer les prolongations. Il songerait même à battre un nouveau record en participant aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro en… 2016.

    Ce qui n’a dans le fond rien d’étonnant si l’on en juge par la manière dont ce farouche adepte de la méthode Coué se perçoit. Donnant une image très flatteuse de sa petite personne, pour ne pas dire irréprochable, il réfute d'un élégant revers les critiques qu’on pourrait avoirm l'audavce de lui adresser.

    Par exemple, il n’a jamais voulu critiquer Stanislas Wawrinka. Le fait qu’il lui ait mis sur le dos l’échec helvétique en Coupe Davis en février dernier n’est dû qu’à une mauvaise interprétation d’un éventuel excès de langage. Par ailleurs il s’entend parfaitement avec Djokovic et Nadal quoiqu’on prétende. 

    Sur le plan sportif,  il vise un 17e Grand Chelem, une médaille d’or sinon les deux, persuadé qu’il peut terrasser le pitbull de Manacor et le vampire de Belgrade quasiment les doigts dans le nez. Pourquoi pas, notez, ses deux principaux rivaux ayant un peu de plomb dans l’aile. Djokovic est à l’évidence moins dominateur que l’an dernier et Nadal risque toujours de se retrouver mou du genou.

    En plus, l’ombrageux Ibère déteste qu'on lui transforme son environnement. Par exemple il est furax à l’idée d’évoluer sur de la brique pilée bleue au lieu de l’ocre habituel lors de l’important tournoi qui doit se dérouler du 4 au 13 mai prochain à Madrid. Certes il n'est pas le seul. Du Serbe à l’Ecossais Murray en passant par le Suisse, personne n’est favorable à cette innovation en forme d’opération publicitaire, mais Nadal est de loin le plus virulent.

    Exaspéré par cette fantaisie ridicule et inutile, le Majorquin, vainqueur en 2010, craint d’être déstabilisé et de perdre ses repères sur cette terre inconnue. Il faut dire que pour ce garçon hyper ritualisé, le côté découverte façon Christophe Colomb n’est franchement pas son fort…

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