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le blog d'Edmée - Page 559

  • La danse préférée des présidents footeux...

    images[3].jpgOn croit rêver. On verrait ça au cinéma, on se dirait mais quel mauvais scénario! En plus franchement pas crédible. Comme quoi la réalité dépasse toujours la fiction. Je veux parler de l’aspect de plus en plus folklorique du foot suisse. Décidément, depuis que Chagaev préside aux destinées de Xamax, on ne compte plus les boulettes.

    A commencer évidemment par les siennes, qui lui ont valu une inculpation de faux dans les titres et un refus de permis de travail. Ou celle de sa directrice qui, pour d’obscures raisons, a menti à la justice à propos de la fausse attestation des 35 millions de dollars au nom de la Bank Of America, sensée prouver la fortune du «magnat» tchtchène.

    Un Mars et ça repart aussi du côté du FC Sion, avec la Swiss Football League qui se couvre de ridicule en avouant avoir qualifié par erreur les six sans papier du FC Sion. Invoquant un caprice informatique. Qualifiés sur le site, ils ne l’étaient pas dans les esprits, apparemment embrumés, des dirigeants.

    Du nanan pour le pétulant boss Christian Constantin. Ben Hur se voyait déjà aux galères après avoir été taclé par le tribunal cantonal valaisan le 18 novembre  dernier, et le voilà qui remonte tout requinqué sur son char pour continuer la course. Exigeant dans un premier temps le renvoi du match de son équipe demain contre les Young Boys.  

    Tu es mon héros, je te vire!

    A part ça, savez-vous quelle est la danse préférée des patrons de clubs de foot? La valse des entraîneurs bien sûr. Quelques duels perdus et c’est la porte. Il y a même des spécialistes du limogeage express à l'image de Constantin, toujours lui, chez qui en général les coaches ne font pas franchement de vieux os.

    Mais au moins le Bernard Tapie des Alpes a-t-il l’élégance de ne pas déclarer sa flamme aux gens en s’en débarrassant. Et comme d’habitude, c’est chez Calvin qu’on innove en la matière. Plus précisément Magic Pishyar, le boss des Servettiens (photo), qui vient de virer comme un malpropre Joao Alves, le coach portugais pourtant adulé de ses troupes.

    Non seulement le manitou genevois le portait encore aux nues quelques jours avant mais osait affirmer, avec des sanglots dans la voix en le sacquent brutalement, que ce brave homme était un être fantastique. Mieux son héros, qui le restera à jamais! Ajoutant sa larme de crocodile, le directeur sportif Costinha, alias le dictateur à la Lamborghini jaune, s’inclinait devant le bon travail du malheureux licencié.  

    J'hallucine en me demandant ce qu'il se serait-il passé si d'aventure Alves avait salopé le boulot! J’avoue n'avoir jamais vu pontes aussi sadiques chez les Grenat. Et Dieu sait si les plus improbables se sont succédé entre les Charmilles et La Praille. 

    Enfin aussi déboussolés que reconnaissants, les joueurs ont décidé de dédier à leur ancien coach la rencontre de dimanche contre Zurich. Reste à espérer qu’ils vont la gagner. Dans le cas contraire Pereira, son remplaçant, aura déjà du souci à se faire. Et le pauvre Alves boira vraiment la coupe jusqu’à la lie…

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  • Masters Cup: il a surtout fallu supporter Marc Rosset!

    785707-13391912-317-238[1].jpgEt de six. Sa Grâce, qui a retenu in extremis une larmichette de couler, va un peu plus compliquer la tâche de ses rivaux après sa victoire à Londres. Etant donné la tenue annuelle de l’épreuve, son nouveau record sera évidemment le plus difficile à battre pour les deux autres cadors actuels du circuit.

    Si on peut imaginer qu’un Nadal, vainqueur de dix Grands Chelems a virtuellement la possibilité de dépasser les seize du maestro en deux saisons, il lui faudrait six ans ne serait-ce que pour l’égaler dans la Masters Cup. Un exploit tout aussi duraille à concevoir pour Djokovic, bien que le vampire de Belgrade se soit imposé en 2008. 

    Reste qu’il fallait avoir des nerfs d'acier pour suivre cette finale Federer-Tsonga. Pas tellement en raison du suspense que Rodgeur a cru bon de faire régner en s’emmêlant les pinceaux alors qu’il servait pour la victoire au second set, puis en ratant une balle de match au t-break.

    Le plus pénible fut de supporter les bavardages impénitents de Rosset. Certes maître incontesté du pronostic, ce qu’il n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler à l’envi, mais surtout prince de la tchatche, roi de la menteuse en folie, bref empereur du caquet jamais rabattu. Une telle overdose qu’à côté de lui Sa Logorrhée Jaton est un enfant de chœur.

    Vertigineusement fatigant, il n'a laissé aucun répit au spectateur, forçant du coup Pascal Droz à ramer sec pour en placer une. Tout en ne cessant de rappeler son passage sur les courts, le grand Marc nous a ainsi a furieusement bassinés avec ses sempiternelles remarques depuis le début du tournoi. Nous expliquant inlassablement à chaque jeu de service l’importance de la première balle tandis que chaque point perdu par chaque protagoniste était immuablement commenté d’un «là il doit s’en vouloir!».

    Et je ne vous raconte pas ses pointues analyses à géométrie variable. Plus particulièrement concernant Federer et son dernier match. Alors que c’était à son avis du tout cuit en deux manches en raison d'une admirable maîtrise née de l’extraordinaire expérience du champion hors du commun, notre consultant de choc a illico rebouché le champagne en évoquant carrément un Monsieur-tout-le-monde logiquement rattrapé par le stress. Faudrait savoir!

    A part ça, je regretterais presque que Tsonga ait perdu. Certes un succès nous eût valu un déferlement médiatique sans précédent, Jo-Wilfried, qui s’est personnellement trouvé éblouissant ayant déjà été qualifié de héros pour avoir atteint la demi-finale. Mais au moins ça nous aurait changé du triomphe de Noah à Roland Garros en… 1983

     

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  • Rebelote façon Bercy pour Federer...

    imagesCAHVTPHH.jpgJe vous disais dans ma chronique précédente que même blessé, un taureau espagnol demeurait dangereux. Mais évidemment cela dépend à quel point. Et fallait-il que la bête de Manacor soit sur les genoux avant de pénétrer dans l’arène, pour se laisser aussi facilement couper les oreilles par Federer, puis la queue par  Tsonga…

    Avec un Murray quasiment forfait d’entrée, le fessier décontracté mais trahi par son aine et Djokovic en mal de caisson hyperbare, c’est rebelote façon Bercy pour Rodgeur qui se retrouve à nouveau seul des Big Four sur le sentier de la gloire.

    Et pour cause. Qui veut aller loin ménage sa monture… Il n’en faut pourtant pas davantage pour que les détracteurs de la légende, confondant chance et intelligence de préparation, évoquent avec mauvaise humeur une Masters Cup au rabais.

    En tout cas cela permettra peut-être à Marc Rosset de se faire momentanément appeler Madame Soleil, lui qui avait pronostiqué dès l’entame des hostilités londoniennes une finale Federer-Tsonga, avec la victoire du premier. Nous soulant d’ailleurs avec ses talents divinatoires jusqu’à ce que Berdych sème le doute en coupant inopinément les jambes à Ferrer, la mobylette ibère à court de jus.  

    En principe une fleur en forme de rose pour Guillaume Tell qui rencontre le mille-pattes de Valence dans le dernier carré, mais une épine pour Jo-Wilfried devant affronter le Tchèque qui, lui, a au contraire soudain mis un tigre dans le moteur.       

    yannick_noah21[1].jpgEn attendant le dénouement de la chose, deux mots sur la polémique soulevée cette semaine par Yannick Noah dans une tribune du supplément du Monde. Le plus étonnant dans l’affaire, n’est pas tellement qu’il prône la légalisation du dopage et la fin de l’hypocrisie en proposant de fournir à chacun la «potion magique» qui fait gagner… les Espagnols, mais qu'on accorde une telle audience à un tennisman moyen reconverti en chanteur banal.

    J’entends d’ici les protestations outrées de ceux qui l’ont élevé au rang de champion planétaire. Pour avoir gagné, à l’image d’une bonne dizaine de joueurs, un seul Grand Chelem dans sa carrière et mené deux fois les Tricolores à la victoire en Coupe Davis. Certes, ce n’est pas rien, mais on ne fait pas un tel fromage à propos d’autres capitaines méritants.

    Bref. Si une petite minorité vole au secours de Noah, s’étonnant qu’on ne puisse remettre en cause la légitimité de la lutte antidopage ou notant que ses propos vont dans le sens des travaux de certains chercheurs, le pavé dans la mare de la personnalité préférée des Français avec Zidane et Mimie Matthie (on a les idoles qu’on peut) a provoqué une pluie de réactions indignées.

    Du coup, il se retrouve dans la peau de l’arroseur arrosé, Toni Nadal, l’oncle de Rafa résumant ainsi le sentiment plus ou moins général : «Ce type ne mérite aucun respect. Il croit que tout le monde est comme lui. Cela me choque qu’une personne d’une honnêteté douteuse se permette de parler mal des sportifs espagnols ».

    Pas top, mais il y a pire. Le pauvre passe désormais auprès de nombreux ses ex-pairs, alors envoûtés par son charisme, pour un trublion irresponsable, stupide, jaloux et un rien attardé.  Michael Llodra va jusqu’à le soupçonner d’avoir éventuellement bu un coup de trop avant de prendre la plume. Plutôt pathétique…

    Apparemment le «roi de la provoc» a compris le message car il rétropédale sec dans une interview au Monde, déclarant qu’il a simplement voulu faire une démonstration par l’absurde avec la volonté d’ouvrir le débat. Franchement, mon œil…   

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