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le blog d'Edmée - Page 562

  • Le plan d'enfer de Riton pour mener les Bleus de la raquette au sommet!

    aaaaaaaaalconte.jpgDepuis que David a abattu Goliath et lui a coupé la tête avant de devenir roi, la répétition en live du récit biblique met toujours les gens en joie. Surtout en sport où tout le monde adore voir le petit mâter le gros.

    Non je ne parle pas de Lucerne qui a fait plier Sion, privant ainsi les Valaisans de la possibilité de remporter une treizième Coupe de Suisse. Logiquement d’ailleurs, étant donné l’incapacité crasse, sinon pathétique, des ouailles de Christian Constantin à se remuer un tant soit peu les fesses. Sur leur propre pelouse de surcroît.

    Je pense plutôt aux footeux normands amateurs de Quevilly, qui se sont offert le luxe de terrasser les Bretons du grand Rennes, évoluant en Ligue 1. Un exploit d’autant plus remarquable qu’il ne s’est produit que quinze fois en 80 ans.

    Avec des rikikis venus à bout d’une équipe dix fois plus riche qu’eux, on y voit même une sorte de conte moral. C'est vrai ça. A quoi cela sert-il de rémunérer grassement des joueurs alors qu’ils y arrivent en étant payé des clopinettes ?

    Du coup les indomptables et incroyables Quévillais, qui affronteront en finale les Lyonnais au Stade de France dans deux semaines, ont été follement portés aux nues partout dans les médias pour l’écriture de cette glorieuse page de la Coupe de France. Avec reportages télévisés à la clé dans les rues et les bars euphoriques de cette commune de Seine-Maritime, forte de quelque 25.000 habitants.

    Le tour de force inouï de Quevilly, c'est un peu comme si Henri Leconte (photo) devenait le prochain capitaine de Coupe Davis. Car il est candidat, Riton, comme il l’a annoncé dans son blog sur le site d’Eurosport.

    La passion brûlant en lui depuis son succès dans l'épreuve en 1991, il pense avoir des chances d’emporter le morceau. Imaginant sérieusement être l’un de ceux qui porterait au mieux les valeurs si chères à l’équipe de France.

    La preuve, il a un projet d’enfer pour mener les Bleus au sommet s’il était choisi. Visionnez un peu la chose: il veut ni plus ni moins rassembler les meilleurs joueurs et les préparer mentalement et physiquement à disputer quatre rencontres de mars à décembre!

    Mais où donc va-t-il chercher des idées aussi originales et révolutionnaires ce brave Henri? En tout cas une chose est sûre. Voilà un plan qui permettra aux futurs adversaires des Tricolores de dormir sur leurs deux oreilles...

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  • John Isner, too big to play...

    aaaaaaaisner.jpgAprès celle des Rouges, le géant Isner a précipité comme prévu la chute des Bleus en quarts de finale de la Coupe Davis sur le Rocher. Avec une fin en eau de boudin pour le malheureux Guy Forget, qui ne pensait pas livrer des adieux aussi misérables après quatorze ans plutôt fringants au service de l’équipe. 

    Jeudi dernier pourtant, les spécialistes français de la raquette y croyaient vaguement encore, espérant voir Tsonga et Simon faire mieux face au colosse américain que Federer au tour précédent à Fribourg. Je ne parle à dessein pas de Wawrinka, dont un nain serait venu à bout en l’occurrence.

    Bref. De Rodgeur, les experts tricolores s’étaient gaussés pour avoir cédé à la girafe yankee en quatre petits sets après avoir gagné le premier. Mais tout en étant à moitié rassurés concernant leurs poulains, ils n’en jouaient pas moins les matamores. Expliquant qu'ils avaient l’avantage de la terre et que si Big John s’était offert le maestro en février dernier, il s’était souvent trouvé en difficulté les années précédentes.

    Décidément, les déductions de nos chers voisins m’époustoufleront toujours. Comme si le fait que l’escogriffe de Greensboro se soit planté dans un passé récent avait quelque chose à voir avec sa redoutable puissance de feu actuelle. Comme a pu s’en rendre compte le grognon Jo-Wilfried. Sonné quasiment d’entrée, le boxeur des courts

    C’est dire si l’échalas du tamis, dont la légende helvétique un rien condescendante parlait comme d’un joueur au potentiel d’un Top 10 après Indian Wells, commence carrément à faire figure d’épouvantail. Surtout sur terre battue. De quoi flanquer les chocottes à Rafael Nadal, tenant du titre, une semaine avant le Masters 1000 de Monte-Carlo. Et avec son genou en délicatesse, je ne vous raconte pas la trouille du pitbull pour Roland Garros…

    A part ça, je le trouve franchement trop grand, Isner. A mon avis ne devraient être autorisés à s’exhiber, raquette à la main, que les tennismen mesurant moins de deux mètres. D’autant qu’il y a plein de disciplines pour ceux qui atteignent ou dépassent cette stature. Le  basket, le volley, le saut en hauteur, la natation et j’en oublie.

    Contrairement à ce que certains penseraient, je ne dis pas ça pour discriminer les asperges du tamis. Pour moi, il s’agit d’une simple question d’harmonie.  Sinon de justice. Car parfois les rencontres frisent le ridicule. C’en devient par exemple gênant, lors de la poignée de mains finale entre la perche Isner, 2 mètres 06, et le petit Belge Rochus qui lui arrive à peine à la taille avec ses 167 centimètres. Comment voulez-vous qu’il régate le pauvre? Là franchement, ce n’est plus du jeu. 

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  • Le curling féminin pour oublier Federer

    Et voilà, je vous le disais qu’il fallait attendre Miami. La flamme nouvellement déclarée par les spécialistes de la raquette à ce cher Rodaaaaaacurling.jpggeur n’a pas fait long feu. Pire, pour ceux qui le voyaient marcher sur l’eau après sa facile victoire à Indian Wells, c’était soudain devenu banalement chronique d’une noyade annoncée!

    La défaite de la légende face à Andy Roddick en Floride fut pourtant aussi surprenante que vexante et frustrante. Non seulement le Suisse n’a jamais laissé que des miettes au Texan depuis des âges, mais ce dernier, lessivé avant de pénétrer sur le court après les intenses efforts fournis pour se payer le maestro, s’est misérablement répandu face au modeste Argentin Juan Monaco au tour suivant.

    Bref, le désespoir total. Dont seuls pouvaient nous tirer, imaginais-je le moral brutalement descendu sous zéro, des sports chers à notre petite nation. Où ses ressortissants sont rois vu qu’ils sont les seuls à les pratiquer, comme le hornuss ou le lancer de la pierre d’Unspunnen.

    Voire la lutte à la culotte dont va nous régaler la bourgade d’Estavayer-le-Lac en 2016. Mais l'dée de ces joutes pastorales lointaines, qui devraient attirer quelque 250.000 personnes avides d’admirer de solides campagnards se rouler dans la sciure, ne suffisait pas franchement à mettre du baume sur mon cœur meurtri par l’échec mortifiant du mythe du tamis.

    Lorsque soudain jaillit miraculeusement l’éclair dans la brume. Le curling. Féminin de surcroît. Qui voyait notre quatuor de choc emmené par Mirjam Ott, cheffe de bande quadra déchaînée (photo), rafler la médaille d’or aux Mondiaux du Canada. Au nez et à la barbe de redoutables Vikings.

    Extraordinaire exploit. Car il faut savoir que cette discipline dépasse de très loin le putzage acharné sur glace, n’en déplaise aux esprits moqueurs, depuis sa création par les Ecossais il y a cinq cents ans. Et elle est pratiquée par des sportifs pétris de  bonnes intentions, contrairement à certains voyous qui hantent les aires de jeux diverses et variées.  

    La preuve. Un vrai curler ou une vraie curleuse va jusqu’à préférer une défaite à une victoire déloyale! Tous deux ne cherchent jamais à distraire leurs rivaux ou à les empêcher de donner le meilleur d’eux-mêmes. Aucun d’entre eux n'enfreint intentionnellement une règle, écrite ou non.

    Mais surtout, au-delà d’une attitude morale irréprochable, d’un fair play à toute épreuve et d’un esprit de camaraderie béton, le curling fait également appel à la finesse, l’adresse, la concentration, le sens de la stratégie et l’intelligence. 

    C’est vous dire si j’étais à cent lieues de penser qu’on pouvait trouver autant de qualités chez les Helvètes. Même chez les femmes. Raison pour laquelle je crains une grosse déception avec leurs collègues masculins, du coup très attendus dès samedi à Bâle…

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