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le blog d'Edmée - Page 564

  • John Isner, too big to play...

    aaaaaaaisner.jpgAprès celle des Rouges, le géant Isner a précipité comme prévu la chute des Bleus en quarts de finale de la Coupe Davis sur le Rocher. Avec une fin en eau de boudin pour le malheureux Guy Forget, qui ne pensait pas livrer des adieux aussi misérables après quatorze ans plutôt fringants au service de l’équipe. 

    Jeudi dernier pourtant, les spécialistes français de la raquette y croyaient vaguement encore, espérant voir Tsonga et Simon faire mieux face au colosse américain que Federer au tour précédent à Fribourg. Je ne parle à dessein pas de Wawrinka, dont un nain serait venu à bout en l’occurrence.

    Bref. De Rodgeur, les experts tricolores s’étaient gaussés pour avoir cédé à la girafe yankee en quatre petits sets après avoir gagné le premier. Mais tout en étant à moitié rassurés concernant leurs poulains, ils n’en jouaient pas moins les matamores. Expliquant qu'ils avaient l’avantage de la terre et que si Big John s’était offert le maestro en février dernier, il s’était souvent trouvé en difficulté les années précédentes.

    Décidément, les déductions de nos chers voisins m’époustoufleront toujours. Comme si le fait que l’escogriffe de Greensboro se soit planté dans un passé récent avait quelque chose à voir avec sa redoutable puissance de feu actuelle. Comme a pu s’en rendre compte le grognon Jo-Wilfried. Sonné quasiment d’entrée, le boxeur des courts

    C’est dire si l’échalas du tamis, dont la légende helvétique un rien condescendante parlait comme d’un joueur au potentiel d’un Top 10 après Indian Wells, commence carrément à faire figure d’épouvantail. Surtout sur terre battue. De quoi flanquer les chocottes à Rafael Nadal, tenant du titre, une semaine avant le Masters 1000 de Monte-Carlo. Et avec son genou en délicatesse, je ne vous raconte pas la trouille du pitbull pour Roland Garros…

    A part ça, je le trouve franchement trop grand, Isner. A mon avis ne devraient être autorisés à s’exhiber, raquette à la main, que les tennismen mesurant moins de deux mètres. D’autant qu’il y a plein de disciplines pour ceux qui atteignent ou dépassent cette stature. Le  basket, le volley, le saut en hauteur, la natation et j’en oublie.

    Contrairement à ce que certains penseraient, je ne dis pas ça pour discriminer les asperges du tamis. Pour moi, il s’agit d’une simple question d’harmonie.  Sinon de justice. Car parfois les rencontres frisent le ridicule. C’en devient par exemple gênant, lors de la poignée de mains finale entre la perche Isner, 2 mètres 06, et le petit Belge Rochus qui lui arrive à peine à la taille avec ses 167 centimètres. Comment voulez-vous qu’il régate le pauvre? Là franchement, ce n’est plus du jeu. 

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  • Le curling féminin pour oublier Federer

    Et voilà, je vous le disais qu’il fallait attendre Miami. La flamme nouvellement déclarée par les spécialistes de la raquette à ce cher Rodaaaaaacurling.jpggeur n’a pas fait long feu. Pire, pour ceux qui le voyaient marcher sur l’eau après sa facile victoire à Indian Wells, c’était soudain devenu banalement chronique d’une noyade annoncée!

    La défaite de la légende face à Andy Roddick en Floride fut pourtant aussi surprenante que vexante et frustrante. Non seulement le Suisse n’a jamais laissé que des miettes au Texan depuis des âges, mais ce dernier, lessivé avant de pénétrer sur le court après les intenses efforts fournis pour se payer le maestro, s’est misérablement répandu face au modeste Argentin Juan Monaco au tour suivant.

    Bref, le désespoir total. Dont seuls pouvaient nous tirer, imaginais-je le moral brutalement descendu sous zéro, des sports chers à notre petite nation. Où ses ressortissants sont rois vu qu’ils sont les seuls à les pratiquer, comme le hornuss ou le lancer de la pierre d’Unspunnen.

    Voire la lutte à la culotte dont va nous régaler la bourgade d’Estavayer-le-Lac en 2016. Mais l'dée de ces joutes pastorales lointaines, qui devraient attirer quelque 250.000 personnes avides d’admirer de solides campagnards se rouler dans la sciure, ne suffisait pas franchement à mettre du baume sur mon cœur meurtri par l’échec mortifiant du mythe du tamis.

    Lorsque soudain jaillit miraculeusement l’éclair dans la brume. Le curling. Féminin de surcroît. Qui voyait notre quatuor de choc emmené par Mirjam Ott, cheffe de bande quadra déchaînée (photo), rafler la médaille d’or aux Mondiaux du Canada. Au nez et à la barbe de redoutables Vikings.

    Extraordinaire exploit. Car il faut savoir que cette discipline dépasse de très loin le putzage acharné sur glace, n’en déplaise aux esprits moqueurs, depuis sa création par les Ecossais il y a cinq cents ans. Et elle est pratiquée par des sportifs pétris de  bonnes intentions, contrairement à certains voyous qui hantent les aires de jeux diverses et variées.  

    La preuve. Un vrai curler ou une vraie curleuse va jusqu’à préférer une défaite à une victoire déloyale! Tous deux ne cherchent jamais à distraire leurs rivaux ou à les empêcher de donner le meilleur d’eux-mêmes. Aucun d’entre eux n'enfreint intentionnellement une règle, écrite ou non.

    Mais surtout, au-delà d’une attitude morale irréprochable, d’un fair play à toute épreuve et d’un esprit de camaraderie béton, le curling fait également appel à la finesse, l’adresse, la concentration, le sens de la stratégie et l’intelligence. 

    C’est vous dire si j’étais à cent lieues de penser qu’on pouvait trouver autant de qualités chez les Helvètes. Même chez les femmes. Raison pour laquelle je crains une grosse déception avec leurs collègues masculins, du coup très attendus dès samedi à Bâle…

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  • Nadal le pitbull aime-t-il vraiment le tennis?

    aaaaanadal.jpgJe vous le disais, suite à son ixième défaite contre Djokovic à Melbourne, Nadal me semblait s’être payé un sérieux détartrage des canines en redéboulant comme un pitbull à Indian Wells. Je le voyais même gagner le tournoi les doigts dans le nez tant il se montrait invincible. 

    Jusqu’au passage de Federer, qui se prenait soudain pour l’Attila des courts, en se débarrassant du molosse en deux coups de cuillère à pot. Alors certes, l’Ibère vient d’écrabouiller le Colombien Giraldo au deuxième tour de Miami. mais Il n’empêche que je me pose des questions à son sujet. Je me demande même s’il aime vraiment le tennis.

    La raison de ce doute, une interview révélatrice à Eurosport.fr, où le taureau de Manacor se montre non seulement blessé par un soupçon de fraude fiscale, mais surtout très irrité par les insinuations de dopage des Guignols de l’info. Ma potion magique, c’est du travail et des efforts, enrage-t-il. Et de lâcher tout à trac dans un élan de commisération peu commun envers sa petite personne: "Depuis que j’ai 7 ans, j’ai bossé des milliers d’heures chaque putain de jour!"

    Chaque putain de jour depuis près de vingt ans. Et moi qui croyais ingénument que c’était une joie pour l’Espagnol de se lever tous les matins pour aller taquiner le tamis. Avouez que cela en dit long sur son calvaire quotidien. Pas étonnant que ce pauvre garçon soit à ce point obsessionnel et bourré de tics nerveux!

    La guéguerre Hitzfeld–Constantin

    A part ça, vous avez sans doute lu qu’Hitzfeld et Christian Constantin nous jouaient la guéguerre du crampon façon cour d’école par Matin interposé. Le premier accusant le second de déloyauté et le second taclant le premier, dénonçant le bilan calamiteux d’un coach  qui coûte horriblement cher et ne rapporte rien.

    Ajoutant que les responsables du foot helvétique avaient fait une grossière erreur de casting en le maintenant à son poste après le Mondial sud-africain de 2010. En lui filant, ajouterais-je si je ne m’abuse, une rallonge côté pépettes, ce qui fait aujourd’hui de lui l’entraîneur national le mieux payé de la planète.

    Franchement à se mordre jusqu’au sang. Raison pour laquelle, en dépit des innombrables défauts du bouillant boss valaisan, contre qui juste en passant la Swiss Football League vient d’ouvrir une procédure pour comportement insultant envers ses responsables, je ne peux m’empêcher de partager son point de vue sur le sélectionneur des Suisses.  

    D’autant plus que je n’ai cessé, quasiment depuis son engagement, de m’insurger contre Gottmar le mollasson qui croit  impressionner le peuple avec ses faux airs de dragon prêt à cracher le feu. Alors qu’il n’a effectivement jamais proposé qu’un catastrophique rapport qualité-prix.

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