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le blog d'Edmée - Page 564

  • Mondial de rugby: une farce bleue en forme de pitoyable gag!

    763385-9005909-317-238[1].jpgEt voici les choses rentrées dans l’ordre chez les Grenat. Que ce soit dans la crosse ou le crampon, ils se sont remis à cheminer main dans la main sur le sentier de la défaite. Vous me rétorquerez que le mal est quand même plus profond chez les hockeyeurs. Je vous l’accorde. Car si les footeux ne font que stagner, les malheureux Aigles déplumés battent pitoyablement de l’aile en queue de classement.

    Cela n’avait pas empêché l’incorrigible «W», plus McSornette que jamais, de sonner triomphalement du clairon le 6 septembre dernier dans les colonnes de la Tribune, avant le premier duel contre Langnau. Tandis que les mauvais esprits doutaient fortement des performances futures de son team,  il affirmait sans rire qu’il  était sensiblement meilleur qu’il y a douze mois. «Plus technique, plus rapide. Et mes joueurs ont bien appris le système. Ils doivent juste encore l’assimiler parfaitement… »

    Les yeux plus gros que le ventre, les hommes de Big Mac ont apparemment de graves problèmes de digestion depuis le début du championnat. Ils me font penser aux rugbymen français, qui viennent de se prendre une monstre déculottée au Mondial néo-zélandais, s’inclinant  17-37 à l’Eden Park d’Auckland contre les terreurs All Blacks.

    Je ne sais pas si vous avez suivi la chose dans la mesure où le ballon ovale ne branche pas les foules ici, mais comme d’habitude, nos chers voisins se sont retrouvés au centre d’une polémique. Cette rencontre faisait en effet des vagues depuis quelques jours dans le pays et ailleurs dans le monde.

    La presse kiwi en colère traitait les Tricolores de menteurs et de calculateurs en raison de la composition de leur équipe, qualifiée de «farce». Et  les accusait de chercher à perdre exprès contre les stars du coin, une défaite leur permettant en principe de s’ouvrir un chemin plus facile vers une éventuelle finale.

    A mon avis c'était leur faire beaucoup d'honneur. Toujours est-il que le capitaine Thierry Dusautoir s'est insurgé, clamant vouloir au contraire bouffer du black. Que par ailleurs ses potes étaient capables de tout et que leurs adversaires du jour avaient du souci à se faire. Bref loin d’énerver le XV hexagonal, ces insultes l’avaient non seulement amusé mais surmotivé.

    Vu le résultat, un gag pitoyable, je me demande ce qu’il fût advenu de lui si d’aventure il ne l’avait pas été! En tout cas une chose est sûre, les Bleus laminés peuvent remercier les journaux du cru. Car finalement, au lieu de les tacler ils ont au contraire offert un moyen de sauver un peu la face à l’équipe de ce pauvre coach Marc Lièvremont. Qui aura bien du mal à raccommoder sa défense, plus trouée qu’une motte d’Emmental.  

    Mais cela qui n’a pas découragé les commentateurs. Ils n’ont vu que des points positifs à tirer de cette raclée. Il y a de la place, vociféraient-ils alors que leurs compatriotes étaient menés 19-3. Pour leurs «rivaux» surtout, qui leur plaquaient vite fait un quatrième essai sous le nez à l’entame de la deuxième mi-temps…

    Il en fallait davantage pour doucher le fol enthousiasme de nos spécialistes de choc. Répétant à l’envi que leurs idoles travaillaient surtout pour les quarts. Sans oublier une analyse pointue en forme de pompon: «ces Blacks qui se réveillent tous les matins depuis 2007en se disant qu’on les a battus, n’ont dans le fond marqué que sur nos erreurs… »

    Le héros est fatigué

    A part ça, très lourde à porter, la considération planétaire vous met sur les genoux. Depuis que Federer passe, selon une étude, pour la deuxième personne la plus respectée de l'univers derrière Nelson Mandela, il a décidé de se reposer. Du coup, la légende a déclaré forfait pour le Masters de Shanghai. Murray la belette doit se frotter les pattes... 

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  • Avec Wawrinka, bonjour les dégâts... pour les Australiens

    ae9e1a9_0[1].jpgDepuis la nuit des temps, il est connu que ce qui amuse beaucoup les uns agace prodigieusement les autres. N’en déplaise à certains esprits chagrins, réagissant à la lettre parce qu’ils n’ont, hélas pour eux, aucun sens du second degré, je vais continuer à mettre les pieds dans le plat. La moindre des choses pour une chronique qui porte ce titre…

    Par ailleurs, pour faire plaisir à ceux qui l’ont compris en l'occurrence, je suis effectivement ravie que Wawrinka, renversant mes pronostics, ait remis la Suisse orbite, en réussissant enfin à gagner quelque chose d’important. Parce que trois victoires dans des tournois de campagne, ce n’était quand même pas très valorisant pour le numéro deux helvétique.

    En revanche, je ne suis pas franchement disposée à lui présenter des excuses. Car ainsi que le faisait remarquer un autre lecteur du billet le concernant, bonjour l’intox! En l’entendant pleurnicher au micro de la TSR depuis le début des rencontres chez les Australiens, il semblait prêt à se laisser embarquer vers l’hôpital le plus proche sur un brancard, tant il se disait carrément à l'agonie. 

    Et ce n’était pas mieux du côté de Federer. Je ne suis pas bien, j’ai des douleurs partout, pour Stan c’est encore pire, je ne sais pas si nous pourrons jouer demain se lamentait Sa Grâce à l’issue du double. Du coup l’Helvétie consternée craignait le pire. A l’image peut-être des kangourous qui, se frottant eux les mains, espéraient se mettre les Suisses dans la poche.

    Quoi qu’il en soit, je me demande bien comment, quelques heures après s’être amèrement plaints de leur état comateux, les deux compères se sont retrouvés sur le court plus frais qu’au premier jour. A commencer par le Vaudois. En tout cas je recommande aux sportifs de pointe de lui demander sa recette miracle pour guérir aussi spectaculairement d’une redoutable et douloureuse contracture à la cuisse…

    Il n'y avait évidemment que Pierre-Alain Dupuis, qui s’est à son habitude surpassé dans le passage de brosse à reluire, pour croire à ces maux imaginaires. Et prier sottement avec ferveur au long de son commentaire pour que le Vaudois, ayant honoré chaque convocation en Coupe Davis, soit récompensé de cette extraordinaire fidélité au drapeau.  

    Comme s’il suffisait d’être un dévoué serviteur du tamis et de son pays pour avoir le droit de l’emporter.

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  • Avec Wawrinka, bonjour les dégâts!

    h-4-1023825[1].jpgLe pharaon des Alpes doit jubiler. Je veux bien sûr parler du pétulant boss sédunois Christian Constantin, en guerre contre l’arrogant Michel Platini, président de l’UEFA, qui lui fait des misères pour de sombres histoires de joueurs prétendument «illégaux».

    Le tribunal cantonal vaudois a en effet encore appuyé le FC Sion, indiquant qu’il ne validerait pas les résultats du groupe I tant que les Valaisans ne seraient pas réintégrés  en Europa League. Du coup les hommes de Tourbillon ne boiront peut-être pas la Coupe jusqu’à la lie.

    En revanche, il y en a un qui s’y emploie malheureusement très consciencieusement à l’autre bout de la planète. Plus précisément à Sydney, où nos tennismen livrent eux aussi bataille pour leur réintégration dans l’élite de la Coupe Davis. Sauf que la justice sera impuissante à les tirer  d’affaire…

    On évoque parfois la glorieuse incertitude du sport, selon laquelle le joueur théoriquement le plus fort ne l’emporte pas forcément. C’est dire si en l’occurrence les Australiens sont vernis. Avec Wawrinka, la chose ne se transforme en conviction absolue, sinon en redoutable inéluctabilité.

    C’est ainsi que le Vaudois, pointant au 19e rang suite à sa déprimante campagne américaine piteusement conclue au deuxième jeu de l’US Open, a immédiatement donné un gros coup d’assommoir à son équipe. En perdant d’entrée de jeu contre le jeune espoir Bernard Tomic, 59 à l’ATP. Heureusement pour lui en l’occurrence!

    Et comme si cela ne suffisait pas, il a fallu que Stan vienne considérablement gêner en double le valeureux Federer qui, après avoir lui rempli son contrat, s’était logiquement vu confier la lourde tâche d’assurer les deux points suivants.  

    Seul face aux kangourous de service, Rodgeur y serait sans doute parvenu. Mais avec un tel boulet! Bref les carottes sont cuites, ce pauvre Wawrinka n’ayant en principe pas la moindre chance, surtout qu’il occupe la 199e place, de battre le revenant Lleyton Hewitt. Le bourreau aussie (photo) qui mettra définitivement fin aux illusions helvétiques de remporter un jour la fameuse Coupe Davis.

    Des clous donc et bye bye Federer. Notre gloire nationale pourra désormais se consacrer exclusivement à sa petite personne et à ses grandes ambitions, en écrivant quelques nouveaux chapitres fous pour mieux peaufiner sa légende.

    Le maestro a non seulement assuré, sur les ondes de la Première, avoir totalement digéré ses deux  horrifiques balles de match gâchées contre sa Sainteté Djokovic, actuel pope de tous les tamis. Dans la foulée, il a affirmé être en mesure de récupérer l’an prochain son trône et sa couronne aux dépens du vampire de Belgrade. Le plus sérieusement du monde.

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