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le blog d'Edmée - Page 567

  • US Open: de la difficulté à battre Wawrinka!

    wawrinka_8[1].jpgTandis que les Français gardent quelques couleurs après les victoires de Gilles Simon et Julien Benneteau, nous autres Suisses faisons grise mine. En tout cas, une chose est sûre, ceux qui n’aiment pas perdre au petit jeu des pronostics ne risquent pas grand-chose à miser sur une défaite de Wawrinka.

    Sans surprise, le malheureux Vaudois s’est en effet de nouveau livré à son sport favori qui consiste à se battre lui-même en venant s’empaler sur un second couteau. Cette fois c’était  l’Américain Donald Young,  84e à l’ATP.

    Le plus drôle dans l’affaire c’est que le brave Stan avait déclaré, après son premier match remporté contre le très modeste Argentin Maximo Gonzalez, que son niveau était là et qu’il était excité de se retrouver à Flushing Meadows, un an après y avoir  disputé son premier quart de finale  majeur.

    Certes il admettait que Young était capable de tout, mais ajoutait avec une certaine condescendance qu’il connaissait beaucoup de hauts et de bas. Pour conclure fier comme Artaban que s’il s’attendait à une rencontre duraille, lui aussi était quelqu’un de difficile à vaincre. Le pauvre, il n'y a vraiment que lui pour y croire.

    Il ne manquerait plus que Federer, se prétendant également dans une forme olympique, se fasse cueillir par son prochain adversaire Marin Cilic, pour plonger les fans de la raquette helvétique dans un profond désespoir.  

    Le pire, c’est que cela n’a rien d’impossible. Car si le Bâlois s’est logiquement et aisément défait de l’insignifiant Israélien Dudi Sela, le Croate a carrément découpé en tranches l'assez consistant Australien Bernard Tomic, ne lui laissant quasiment que les yeux pour pleurer. 

    Au cas où, la légende n’aurait alors qu’à demander à Novak Djokovic, qui nous joue le Michael Jasckson des courts, de lui prêter son supercaisson hyperbare, histoire de se doper à la fois le physique et le moral… Après tout, pourquoi seul le vampire de Belgrade aurait-il droit à des résultats stupéfiants?  

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  • US Open: les Français sont meilleurs quand on ne les attend pas...

    754911-8921189-317-238[1].jpgCertes, on en a pris l’habitude, mais là ça atteint des sommets. Les Bleus, débarqués à vint-et-un hommes et femmes confondus à Flushing Meadows, ne sont plus que quatre à défendre leurs couleurs alors que le second tour n’est pas terminé. Que des garçons, toutes les filles ayant été balayées. A l’image de Marion Bartoli, atomisée par une lame peu affûtée pointant au soixante-sixième rang, la jeune Américaine Christina McHale,

    Et ce chiffre risque de se réduire de moitié dans pas longtemps. Pourtant nombre de ces mousquetaires étaient promis, à l’image de la Corse d’ailleurs, à une certaine gloire new-yorkaise. Voire à un éventuel triomphe selon les experts tricolores sous le charme de leur tennis génialissime,

    Les choses tournant à la cacade, l’un de ces éminents spécialistes, dont je tairai le nom par charité chrétienne, a sorti cette énormité le plus sérieusement du monde : les Français sont meilleurs lorsqu’on ne les attend pas. Problème cependant, leurs compatriotes ne cessent de les attendre…

    D’où le fait qu’ils se montrent rarement très bons. La preuve, tandis que tous spéculaient sur les réelles chances de leurs fringants poulains toujours en lice, deux se retrouvaient misérablement au tapis. Avant que Gasquet se casse les dents sur le géant Karlovic, Monfils, le mieux classé de la bande, se brisait sur le redoutable écueil Ferrero,

    Et à cet égard, ceux qui n’ont pas suivi le match sur Eurosport ont raté un morceau d'anthologie dans le commentaire notamment assuré par Amélie Mauresmo. Pour résumer, aux  yeux du journaliste et de sa consultante, l’Espagnol naviguait entre le papy exténué, le joueur expérimenté et l’ex-numéro un mondial remarquable, au gré des points gagnés ou perdus par un Gaël trahi par son irrépressible besoin de jouer les showmen.

    Mais le plus drôle, c’était quand même la certitude de notre duo de choc que Juan Carlos, étant donné son âge canonique, ne tiendrait pas le coup physiquement si le duel allait en cinq sets. Ce que le courageux Ibère a naturellement démenti en surclassant aussi Monfils dans ce domaine.

    Merci Berlocq

    A part ça, je ne suis pas trop mécontente que Novak Djokovic ait échoué dans son ambition de mettre trois roues de vélo au pauvre Berlocq, un autre touriste que le sort lui avait scandaleusement réservé après l’irlandais Niland. L’inélégant Serbe ne s’étant de surcroît pas privé d’humilier inutilement l’Argentin, il est assez réconfortant de constater qu’il n’ait pas réussi à ajouter un record bidon à son palmarès.

    Manquant ainsi heureusement d’égaler les McEnroe, Edberg et Bruguera, qui ont eux offert dans le passé un tricycle à leur adversaire respectif pour rentrer au vestiaire. Il n’empêche que je frémis à l’idée de l’hystérie collective qui se serait emparée des fans si leur idole y était également parvenue.

    Eh bien ça, c’est de la télé!

    Un mot encore. Bravissimo à la TSR pour sa couverture de l’événement. Dimanche soir dernier, Massimo Lorenzi nous l’annonçait quasi somptueuse, se vantant de l’achat mirifique d’un match quotidien. Sans toutefois préciser son heure de passage.

    Résultat, outre les retransmissions en différé de 10h30, on aura eu droit à deux rencontres en direct en... cinq jours. Byzance en somme. Et dire qu’un envoyé spécial a été dépêché pour se royaumer à New York avec nos sous!

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  • US Open: Mouratoglou et Wilander, les rois du pronostic foireux

    anadal.jpgJ’avais raison de me faire du souci pour Nadal. Je ne sais pas si vous avez eu le courage de vous lever au milieu de la nuit pour suivre sa triste prestation. Il m'a franchement fait de la peine, ballotté qu’il était par le jeune Andrey Golubev.

     

    Ses errements sur le court ont naturellement poussé l’ineffable Patrick Mouratoglou à vilainement vilipender l’Ibère tout au long de ce match au déroulement improbable. Mais comme le pitbull, plus têtu qu’une mule, a fini par gagner in extremis, il n’a pas fallu deux secondes à l'expert en chef de l’Hexagone, ou du moins se considérant comme tel, pour retourner complaisamment sa veste.

     

    Affirmant que finalement, dans le fond et tout bien considéré, le taurillon de Manacor n’était pas si mauvais et pouvait légitimement prétendre à un deuxième titre newyorkais d’affilée. Et cela parce qu’il avait agi pareillement à Roland Garros. Sauf que Rafa avait été breaké une seule fois par l’Américain John Isner dans le premier tour. Et non pas à six reprises, par un concurrent en outre nettement moins coté.

     

    C'est dire si à la place de l'Espagnol, je ne tiendrais aucun compte de ces sornettes. D’ailleurs sa manière de rugir et de brandir le poing comme s’il avait emporté la finale m'a paru révélatrice de son état. Il se retrouve en somme dans la position de  Federer. S’il continue à jouer de cette manière, lui non plus ne fera pas le poids contre Djokovic. Un rival qu’il n’aura, à l’image de sa Grâce helvétique, même pas à affronter dans la mesure où quelques outsiders, galvanisés par la performance du Kazakh made in Russia, ne vont pas se gêner pour tenter le crime de lèse-majesté. 

     

    Et puisqu’on parle de Dracula, la manière dont il enchaîne les victoires et s’en vante devient choquante.Sinon carrément indécente. Non seulement il tombe d’entrée de jeu à Flushing sur un certain Conor Niland, un nobody irlandais de 30 ans, qui déclare de surcroît forfait à cause d'une intoxication alimentaire.

     

    Excuse bidon à mon avis. Le malheureux n’a simplement pas eu le courage de rester sur le court pour se taper honteusement une seconde roue de vélo dans le troisième set, qui lui aurait autrement pesé sur l’estomac qu’un hamburger avarié!

     

    Cela dit, Djokovic devrait se préparer à une fin de règne plus rapide qu’il l’imagine. Eh oui, c’est de nouveau rapport aux déclarations de Mats Wilander, le genre Mouratoglou en plus présomptueux. Le Suédois a en effet décrété que l’express de Belgrade resterait numéro un mondial pendant au moins trois ou quatre ans, notamment sous prétexte qu’il a changé sa façon de vivre et de manger.

     

    Pour ne rien vous cacher, les pronostics du Viking sont en général tellement foireux que j’aimerais l’entendre rayer Rodgeur de sa liste de favoris pour la victoire. Mais évidemment, le mieux serait encore qu'il se taise sur le sujet...

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