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le blog d'Edmée - Page 571

  • Melbourne: Nadal plus pitbull que jamais

    nadal.jpgEt voilà. Federer ne gagnera pas son dix-septième Grand Chelem. Je le sentais. Quelle plaie ce fichu complexe du Suisse face à l’Espagnol, redevenu plus pitbull que jamais! Certes bon prince, Nadal a déclaré que c'était toujours un honneur de jouer contre Rodgeur, qui restait indiscutablement meilleur que lui. Ben voyons. Mais c'est ce qu’a dû penser la légende qui n’a pas hésité à se déboutonner dans Avantage Leconte sur Eurosport.

    Eh bien, pour une fois qu’il ne pratiquait pas la langue de bois, il aurait peut-être mieux fait de se taire. Tout joyeux, Federer se déclarait vraiment confiant pour sa demi-finale contre l’Ibère. Non seulement en raison de ses matches remportés à la fin de l’année dernière, mais aussi parce qu’il s’était tellement entraîné avant cet Open d’Australie.

    Bref il se sentait en superforme. "J’ai trop bien joué depuis le début de ce tournoi ". Poussé par le Français qui l’encensait à propos de son revers qu’il prenait encore plus tôt, il a même dit qu’il n’avait jamais eu peur de Nadal... sauf une fois à Roland Garros. Eh bien maintenant ce sera toutes les fois. A commencer par la prochaine.

    Il ne doit pas être bien le maestro, car où qu’il se tourne, c’est plutôt moche. Si le taureau de Manacor l’emporte, il commencera à se rapprocher dangereusement de son record en Grand Chelem. Surtout avec le tournoi parisien qui s’annonce. Si c’est Murray, la belette va lui repiquer sa troisième place. Enfin si c’est Djokovic, on encensera tellement le simulateur que le malheureux Bâlois va se retrouver aux oubliettes.

    Cornélien tout ça. Il n’empêche qu’une victoire de Dracula est pour lui la solution la moins grave s’il ne veut pas se laisser trop décramponner par les deux autres.

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  • Djokovic, le grand simulateur

    Novak-Djokovic[1].jpgA la fin du match entre Djokovic et Ferrer, le tandem de choc d’Eurosport piaffait d’impatience, attendant l’interview de Nole par Jim Courrier. Ils voulaient une explication sur ce qui était arrivé au vampire serbe, beaucoup moins saignant que d’ordinaire dans les deux premiers sets de son quart de finale.

    Il s’était en effet tenu la cuisse en grimaçant de douleur, signe d’autant plus inquiétant qu’il était également apparu diminué physiquement la veille face au guerrier kangourou Hewitt. Sinon au bord de l’abandon. Pour évidemment se remettre à courir comme un lapin la minute d’après.

    Eh bien nos experts tricolores en sont restés pour leurs frais, comme nous tous, Dracula ayant botté en touche sur la nature de ses ennuis. Et pour cause, ils sont imaginaires. Encore une fois le Serbe, paraissant porter le monde sur ses épaules, s’est amusé à nous refaire le coup de l’épuisement passager.

    Une façon comme une autre, la moins glorieuse, de déstabiliser l’adversaire qui se met soudain à patauger. Il n’y a rien de plus coton que d’affronter un joueur blessé ou prétendu tel. En même temps, cela permet à Djokovic de cultiver son statut d'invincible. Du genre, même au fond du trou je suis capable de battre tout le monde. De quoi provoquer encore davantage l'admiration des spécialistes qui bavent déjà des ronds de chapeau devant un tel talent, et stimuler la frénésie des fans extatiques. 

    Pas de doute, le 26 février prochain c’est à lui qu’on devrait remettre l’Oscar du meilleur acteur. Et non à Jean Dujardin et ou Georges Clooney. Enfin, je peux toujours espérer qu’à force de crier au loup pour des prunes, le grand simulateur se fasse manger. Et pour une fois rien ne me ferait plus plaisir que de voir Andy Murray dans le rôle du prédateur.   

    Mais au cas où la belette écossaise se casserait les dents sur l'obstacle, la tâche reviendrait à Nadal ou Federer, qui s’affrontent pour la vingt-septième fois. Légende ou pitbull en finale? That is the big question. Si je me réfère à la stupéfiante facilité avec laquelle Rodgeur s’est offert Tomic et Del Potro, que j’imaginais pourtant capables de le gêner un poil aux entournures, la balle semble plutôt dans le camp du Suisse.
     
    En même temps, je crains fort que le fichu complexe d’infériorité de Sa Grâce à l’égard du taureau de Manacor ne lui joue à nouveau un très vilain tour.

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  • Melbourne: la pathétique inconsistance de l'armada bleue

    amonfils.jpgQuand je vous répétais que la quantité ne faisait pas la qualité, je ne me doutais pas à quel point. C’est nettement pire que j'imaginais. Carrément l’hécatombe. Vingt-cinq joueurs français hommes et femmes confondus engagés à Melbourne et plus un rat au stade des quarts de finale. Peut-être bien du jamais vu.

    Mais croyez-vous que les spécialistes tricolores de la raquette en conçoivent la moindre vergogne? En tout cas pas à l’antenne d’Eurosport. Frédéric Verdier ou Bertrand Millard peu importe c’est du pareil au même, continuait à se vanter sottement de cette France nantie du plus grand nombre de représentants à Melbourne.

    Sous-entendant par là naturellement la vigueur extraordinaire du tamis hexagonal. Et pourtant je ne vous raconte pas l’amateurisme crasse de l’armada bleue dans cet Open d’Australie 2012. Particulièrement illustré par la pathétique inconsistance de Gaël Monfils. Ou par la redoutable inexistence de Richard Gasquet dont on exaltait pathétiquement "le tennis fabuleux et le revers merveîlleux" avant son match face à l’Ibère David Ferrer, la mobylette de Valence. 

    Et que penser des propos d’Amélie Mauresmo à propos de Tsonga, tanné par le modeste Japonais Kei Nishikori, 26e à l’ATP? Je reste persuadée que Jo-Wilfried avait les armes pour l’emporter aujourd''hui affirmait-elle. Mais lesquelles? Un lance-pierres peut-être! Boxing Jo n’a pas encore l’étoffe d’un champion, analysait justement le Suédois Mats Wilander, évitant pour une fois de proférer une de ses grosses bêtises habituelles.

    En revanche, bien que cela me coûte, je vais me fendre d’un petit mea culpa. Alors que je me plaignais de manquer de gloires nationales pour m'éclairer le quotidien, ce fut un feu d’artifice ce week-end. Non seulement la Suisse conserve son triple A, mais j’ai eu mon KKK. Pour Kings, pas pour Ku Klux Klan…

    Entre Cuchebuehl le nouveau tsar de la Streif, Cologna, vainqueur impérial et plus favori que jamais pour remporter la Coupe du monde de ski de fond, ce n'est rien de dire que j'ai été comblée. Sans oublier Federer, qui a plongé les kangourous dans le désespoir en anesthésiant en souplesse Bernard Tomic, leur nouvelle idole. Pourvu que ça dure jusqu’en finale! Mais j’avoue ne pas pouvoir m’empêcher d’en douter. 

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