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le blog d'Edmée - Page 573

  • Coupe Davis: Federer et Wawrinka entre tambouille et brouet

    images[4].jpgAbsente jusqu’au 18 juillet prochain, je n’ai pas eu l’occasion de voir notre duo tennistique de choc à l’œuvre dans la BernArena face aux Portugais d’opérette, dont j’ai cru comprendre qu’on se moquait abondamment dans le pays.

    Apparemment bien m'en a pris, à en juger par les quelques lignes que j'ai pu lire ici ou là, évoquant la tambouille infâme mitonnée par Federer, encore plus indigeste que le brouet infect cuisiné quelques heures plus tôt par Wawrinka.

    Il paraît toutefois que nos marmitons ont un peu épicé leur soupe dans le double enlevé en trois coups de cuillère à pot. Encore que cela ne devait pas être du 19 au Gault et Millau dans la mesure où ils furent breakés d’entrée sur le service du Vaudois.

    Pour des ogres qui devaient bouffer tout cru les petits poucets lusitaniens, on est très loin, question pulvérisation totale, du tricycle proposé par Andy Murray à son adversaire luxembourgeois Laurent Bram! Du jamais vu à ma connaissance. Il est vrai que j’ignorais l’existence de ce joueur. A l’image de la belette écossaise sans doute.

    Reste que la performance de nos Helvètes n’augure rien de très bon pour la suite. Parce que si c’est pour s ’exhiber de la sorte dans le groupe mondial, mieux vaut s’abstenir. Quand bien même le ridicule ne tue pas. Enfin, figurez-vous que Sa Grâce est prête à perdre des points ATP  pour mieux s’investir en Coupe Davis et tenter de décrocher le saladier d’argent.  

    Vous me rétorquerez que mieux vaut tard que jamais, mais à mon humble avis, la légende va hélas juste reculer au classement et voir ce fichu saladier lui filer sous le nez. Franchement pas de bol en somme…  

    Remarquez, on a les ogres qu’on peut. Et à ce propos, j’avais oublié de vous parler de la phrase désopilante du nouveau directeur sportif de Servette, l’ineffable Costinha. Portugais lui aussi d’ailleurs. Je sens que je vais enfin m’amuser cette saison avec le crampon genevois.

    Ce brave Francisco Jose Rodrigues da Costa a ainsi décrété que l‘équipe est un géant qui se réveille. Ajoutant qu’à l’étranger c’est  «le» club que tout le monde connaît. Non mais on se pince. Parce que si les grenat sont des cannibales sur le point de sortir des plumes, je ne sais pas si vous réalisez l’état comateux du foot helvétique. Pour ne pas dire qu’il est encore carrément en hibernation en ce début d’été.

    P.S. Vu que nos tennismen devront se rendre en Australie pour le barrage et qu'apparemment les voyages fatiguent excessivement le mythe, ce n'est pas demain la veille qu'on va pouvoir décrocher l'ombre du début du commencement d'une vague poignée de la fameuse coupe...  

     

     

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  • Wimbledon: Djokovic, l'irrésistible... et tranquille ascension

    736826-8740441-317-238[1].jpgLe tennis se porte bien à l’Est. Suite à la victoire de la Tchèque Petra Kvitova chez les dames la veille, coup double pour Djokovic qui, retombant en enfance en réalisant le rêve de sa vie, s’est effondré de bonheur sur le Central de Wimbledon.

    Le nouveau grand patron de la raquette mondiale est donc vraiment le boss du moment pour avoir brutalement atomisé le malheureux Nadal au bout du rouleau. Ce n’est pas vraiment une surprise. Je me demande même comment le pitbull a réussi à arriver jusque là après son succès miracle à Roland Garros.

     

    D’autant que l’Espagnol a eu des chats drôlement plus durailles à fouetter que le Joker sur les courts londoniens pour s’installer en finale. Laminé par la quinzaine parisienne, la rafale a en effet dû se débarrasser, en deuxième semaine, de sérieux clients comme l’Argentin Del Potro, l’Américain Fish et la star locale Murray.

    Pendant ce temps Djokovic se baladait tranquillement, ne devant batailler que contre le jeune qualifié australien Tomic et les deux Français Michael Llodra brave mais bien peu redoutable, ainsi que Jo-Wilfried Tsonga, carbonisé après son triomphe aussi invraisemblable qu’incompréhensible face à Federer deux jours auparavant. Ce qui a d’ailleurs rendu la défaite de Sa Grâce encore plus amère.

    Bref. impitoyablement dépossédé de son trône et de son titre en dépit d’une lutte frénétique à la culotte, le taureau de Manacor a félicité chaudement son rival. Mais, victime du syndrome Djokovic, a décidé de la jouer plus ou moins Rodgeur, déclarant que la couronne mondiale n’est nullement sa priorité. Comme pour le Suisse, l’essentiel est de se montrer le plus compétitif possible.  

    A propos du maestro d’ailleurs, Juste une petite chose. Si tout le monde encense pour l’heure Novak en le noyant sous des tombereaux d’orchidées, je rappelle, élément passé sous silence par les experts de la raquette, que le Bâlois est le seul à avoir terrassé le Serbe cette année, il y a un petit mois en demi-finale à Paris.

    Comment diable peut-on appeler le joueur qui bat le meilleur du monde? Mais j’y songe tout à coup. La légende bien sûr…

     

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  • Wimbledon: Tsonga dans l'histoire!

    jo-wilfried-tsonga-wimbledon_diaporama[1].jpgFantastique, immense, historique. Nos chers voisins n’ont pas fini de gloser sur l’exploit insigne de Tsonga, qui a fait bouffer les pissenlits par la racine au jardinier en chef en second du All England, Sa Majesté Federer.

    Et pour cause. Non seulement Jo-Wilfried est le premier Français à battre le Suisse en Grand Chelem  depuis Arnaud Clément il y a dix ans, mais le seul joueur de la planète à l’avoir terrassé dans ce genre de tournoi alors que Sa Grâce menait par deux sets à zéro.

    Bref, c’est tout juste si cette performance exceptionnelle n’a pas éclipsé la libération, après dix-huit mois interminables, des otages Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier. Voire le remaniement  ministériel plus large que prévu…

    En tout cas, il y en a un qui peut aller se rhabiller. A force d'ailleurs, il ne doit pas manquer  de fringues pour les froides soirées d’hiver. C’est Mats Wilander, toujours à côté de la plaque question pronostics. «Federer of course» avait-il clamé, interrogé avant le début des hostilités londoniennes par L’Equipe, avide de connaître son avis sur le futur de vainqueur de Wimbledon 2011.

    En outre les petits malins qui ont parié sur une victoire de Tsonga ont dû ramasser le paquet. Parce qu’à l’image du Suédois, le 99% des fans de la raquette en général et du Suisse en particulier étaient persuadés que la légende allait avaler tout rond son adversaire du jour, pour retrouver Djokovic en demi-finale. Qui, bien qu’accroché un chouïa par le jeune Australien Tomic, a évidemment rallié le dernier carré en compagnie de Murray et Nadal. Ce dernier un rien émoussé également.

    Personnellement J’étais pareillement convaincue du triomphe du maestro, même si j’avais écrit dans une chronique précédente que s’il allait battre Youzhny les doigts dans le nez (ce qui ne fut pas tout-à-fait le cas), ce serait une autre chanson avec Tsonga. Sauf qu’il s’agissait de ma part d’une figure de style pour conjurer le mauvais sort.

    En effet, j’espérais bien que notre Guillaume Tell moderne allait démentir les insupportables Mouratoglu et Leconte, que j’avais découvert être du même avis que moi quant aux chances de leur compatriote de se débarrasser du Bâlois. Juste en passant, vous pensez s’ils se pourlèchent aujourd’hui les babines!

    Reste que cet échec continue à me paraître tellement inimaginable, que sans vouloir le moins du monde minimiser la performance du Mohamed Ali des courts, qui avait lui aussi du mal à croire à son bonheur, je me demande si ce brave Rodgeur était au mieux de sa forme sur le Central. Je me pose la question parce qu'il m’a semblé drôlement apathique dans le tricotage des trois dernières manches.

    On n’en saura rien, car à son habitude, Federer a chaudement félicité son adversaire et déclaré qu’il avait lui aussi super bien joué jusque et y compris dans cette rencontre. Il va jusqu'à s’estimer même capable de gagner un dix-septième Grand Chelem.

    De leur côté, les commentateurs semblent attendre avant de se livrer à leurs inévitablesd analyses sur le déclin de l'homme. Surtout après l'avoir follement porté aux nues. En effet, eux non plus n’en revenaient pas de l'extraordinaire aisance et de la domination du phénix jusqu'à la perte fatale, dont ils ne se sont pas vraiment rendu compte, de son service dans le troisième jeu du troisième set! Mais entre nous, c’est plus facile de livrer un tennis de rêve contre Mannarino…

    Reste au Dracula serbe de profiter de la chute de son meilleur ennemi pour se hisser vendredi en finale, devenir ainsi le numéro un mondial et gagner le trophée dans la foulée pour mieux justifier son accession au trône. Parce que voir momentanément Tsonga entrer dans l’histoire, c’est une chose. Imaginer qu’il y reste nous promettrait en revanche un typhon médiatique auquel il serait difficile d’échapper!     

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