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le blog d'Edmée - Page 570

  • Didier Cuche aurait pu faire un petit effort!

    dicuche.jpgJe ne sais pas pourquoi mais je suis un peu déçue, comme dirait Guillaume Tell en plantant sa flèche un poil à gauche du centre de la pomme posée sur la tête de son fiston. Parce que Didier Cuche troisième à quatre centièmes dans la première descente de Chamonix, alors qu’il était encore en tête au dernier temps intermédiaire, ça me troue…

    C’est vrai ça. Manquer de précision à ce point! Il  aurait pu faire un petit effort, lui qui est un si redoutable finisseur comme le clame son ineffable Logorrhée Fabrice Jaton à chaque course de la flèche des Bugnenets.  Et qui n’a bien entendu pas pu s’empêcher de ramener encore une fois sa fraise sur le sujet. Enfin attendons dimanche. Peut-être que le Neuchâtelois aura à cœur de fignoler les détails!

    Vous me rétorquerez qu’il est malgré tout  drôlement mieux que Stanislas Wawrinka, qui s’est planté vilain à l’US Open , dégringolant au 27e rang ATP. Eh bien il n'a pas moins eu l'honneur de signer pour les cinq prochaines éditions de l’Open de Gstaad

    D’accord, ce n’est pas un tournoi majeur. Mais je trouve gonflé de la part des organisateurs d’imaginer non seulement que le Vaudois durera aussi longtemps, mais surtout qu’il restera à un niveau suffisant même pour eux. Sans compter qu’ils sont au courant. Son meilleur résultat dans la station de l’Oberland, c’est une finale perdue il y a sept ans. 

    Je l’admets, il m'inquiète moins que les footeux romands. Quand je pense qu’on n’en pouvait plus à l’idée d’avoir quatre équipes en Super League. Belle réussite! Après les déboires du FC Sion relégué en queue de classement, Neuchâtel rayé de la carte et son président Chagaev derrière les barreaux pour cause de grosses boulettes, voilà que Servette donne des sueurs froides à ce qui lui reste de fans.

    L’avocat de Cleantonic, qui s’occupe de nettoyer le stade voulait en effet requérir lundi la faillite du club sans poursuites préalables. Mais finalement la société ne va pas tout putzer tout de suite, vu que Magic Pishyar lui a filé 30.000 francs sur les 90.000 qu’il lui doit. Certains dirigeants sportifs sont décidément pires que les hommes politiques. Ce n’est que poussés dans leurs derniers retranchements qu’ils daignent faire ce qu’il faut.

    A part ça, j’en ai appris une bien bonne concernant les Genevois lors de la dernière émission d’Infrarouge. Alors que le président Marc Roger pataugeait dans les ennuis, il avait demandé son aide à…  Bulat Chagaev. C’est dire si les malheureux Grenat n’avaient vraiment aucune chance de s’en sortir en 2005!

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  • Au bout du suspense, Djokovic reste le roi de Melbourne. Federer lui dit merci!

    adjoko.jpgDécidément il n’y arrive plus, le malheureux Espagnol. Au bout d'un suspense hallucinant dans un match de près de six heures, le plus long d'une finale de Grand Chelem, Djokovic est sans doute définitivement devenu pour Nadal ce que Nadal est à Federer: sa bête noire. Certes, ça me coûte un peu étant donné les simagrées dont nous a gratifiés le Serbe sur le court dans ses précédentes rencontres, mais je lui dis quand même bravo. Et surtout un immense merci.
     
    J’imagine que le maestro helvétique, devant prier pour ce genre d’issue, est lui aussi extrêmement reconnaissant au vampire de Belgrade. Car il a drôlement bien travaillé pour lui, protégeant ses intérêts en battant une septième fois l’Ibère dans un duel au sommet. 
     
    D’abord, il a évité au Suisse de perdre sa troisième place en se débarrassant in extremis d’Andy Murray, la belette écossaise perdant de surcroît quelques plumes dans l’aventure, dans la mesure où elle était allée jusqu’en finale l’an dernier.
     
    Ensuite, il a empêché le pitbull de se rapprocher du record des seize Grands Chelems de la légende. Et Rafa la tornade devra s’employer sec pour en regagner un autre, vu que Dracula a dû lui flanquer un gros coup sur la cafetière en ce début de saison. Surtout après ses efforts dantesques pour revenir au score.  

    A part ça, je m’étais demandée si j’allais me convertir au tennis féminin. Mais franchement non. Peut-être que Victoria Azarenka, la nouvelle reine du circuit a accompli un bel exploit et redonné un peu d’éclat à la chose en s’installant sur le trône abandonné par Caroline Wozniacki, après une domination de 67 semaines sans glaner un seul Grand Chelem.
     
    Il n’empêche que contrairement à celle des hommes, cette finale fut très decevante. Et c'est un euphémisme. 82 petites minutes pour empocher l’équivalent d'un million et demi de francs suisses ce n’est pas presque indécent comme le relevait frileusement Pascal Droz, c’est carrément scandaleux. Encore davantage en ce qui concerne la belle Maria Sharapova, qui en rafle la moitié après avoir marqué trois misérables jeux!

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  • Melbourne: Federer, comme dans un film de Wenders

    Comme à l’US Open nous revoici à Melbourne avec une finale entre le vampire de Belgrade et le pitbull de Manacor. Avec la sempiternelle question que tout le monde se pose, beaucoup d’ailleurs dans l’espoir de ramasser quelques pépettes au passage, mais qui donc va gagner?

    Si on se réfère à son ascendant psychologique sur un Nadal qu’il a battu lors de leurs six dernières confrontations, Djokovic devrait logiquement l’emporter plus ou moins facilement. Sauf que les experts bernés par le simulateur en chef depuis trois matches, continuent à évoquer ses petits soucis physiques. 

    Alors que la tornade ibère aura pu se mettre les doigts de pied en éventail un jour de plus, quel sera, se demandent-ils, l’état de fraîcheur de Dracula, qui est à nouveau allé au bout de lui-même? Sinon au-delà dans son match en cinq sets et quasiment autant d’heures contre le pauvre Andy Murray.

    En principe c’est simple. Nole va boulotter sa ration de gluten, s’hyperbariser un max et on le reverra sur le terrain frais comme un gardon. Sans oublier de jouer de temps à autre le Sioux à l’extrême bord du précipice, histoire de voir si ça déboussole un chouïa l’adversaire.  

    Et puisque je vous parle de cinéma, c’est l’occasion de revenir sur la défaite cinglante de Federer en demi-finale. En effet je trouve que ses matches contre les super-pointures ressemblent de plus en plus au film de Wim Wenders, Si loin si proche ou vice-versa. Toujours sur le point de l’emporter mais caramba encore raté.

    Et je crains fort que cela ne s’arrête pas là concernant les Grands Chelems. D’autant que Patrick Mouratoglou assure, dans une analyse pointue de l'événement, que malgré ce dix-huitième échec contre l’Ibère, Federer n’a pas à avoir de regrets. Il a fait ce qu’il fallait, et est allé dans la bonne direction. A lui de continuer. Où ça, dans le mur?

    Autant vous dire que dans ces conditions je suis prête à me convertir momentanément au tennis féminin. Disons pour la finale Sharapova-Azarenka. Ce n’est quand même pas tous les jours qu’on a une numéro un mondiale potentielle des deux côtés du court. Et en coupant le son, ce devrait être relativement supportable.

    Un mot encore sur les hockeyeurs servettiens, qui affrontent ce soir les Emmentalois de Langnau dans un énième match de la peur. Espérons que les Aigles de McSornette ne se mueront pas en pigeons effarouchés et que les Tigers n’en n’auront pas mis un dans leur moteur!

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