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le blog d'Edmée - Page 568

  • Une ambulance peut en cacher une autre!

    aaahugh.jpgEh bien pour ne rien vous cacher, j’ai eu drôlement chaud pendant une semaine. Comme ce n’est pas mon genre de tirer sur des corbillards, j’en voyais un se rapprocher dangereusement, rempli de malheureux Servettiens condamnés à l’enfer par la sanction d'une juge impitoyable. 

    Et puis le miracle se produisait, sous forme  d’un repreneur surprise. Apparemment certains n’avaient jamais douté du prodige.  Je lis par exemple que les grands clubs ne meurent jamais. Facile à dire après le sauvetage, certes momentané mais quand même, opéré par Hugh Quennec (photo) le ponte de la crosse du cru. 

    Parce qu’entre Dominique Warluzel se délectant de jouer au fossoyeur du foot romand sinon hevétique et les erremengts de l’ex-boss Pishyar, c’était coton pour les Genevois de tenter de surnager. Un vrai cas d'ailleurs ce brave Magic, curieusement encensé par certains sur le plateau de  l’émission Infrarouge consacrée au crampon sous perfusion. Et dont tout le monde estime la gestion tellement excellente qu’il deviendra pas moins que président d’honneur des footeux si l’équipe est encore là dans un mois.

    Franchement je me pince en rêvant sans y croire. Après tout ce que j’ai appris côté transfert foireux et autres joyeusetés genre Boulette neuchâteloise, on raconte maintenant  qu’il avait opposé une fin de non recevoir au géant Nike qui l’avait approché pour fringuer les Servettiens, et qu’il avait aussi écarté des partenaires pour apposer leur griffe sur les maillots.

    Bref, d’ici à imaginer qu’il ourdissait un plan mystérieux et qu’il n’avait racheté le club que pour mieux le couler, il n’y avait qu’un pas! Certes on me rétorquera qu’il avait amené les Grenat en Super League. Mais comme personne ne l’ignore, la vengeance est un plat qui se mange froid...

    Enfin bref. Une ambulance pouvant en cacher une autre, il a fallu que les Aigles de Mc Sornette, les ailes plus que jamais dégoulinantes de plomb se plantent misérablement en play out. Et finissent véritablement par devoir livrer la rencontre de la dernière chance. Mais comme toutes mes prédictions funestes se sont hélas réalisées jusqu’ici, je vais courageusement prétendre qu’ils vont finir par s’imposer dans la série. Sait-on jamais, ça risque demarcher. 

    Deux mots encore sur Sa Grâce qui m’inquiète un brin dans ses visées de victoire à Indian Wells, premier Masters 1000 de l’année.  Parce que se faire battre juste avant par Roddick, même en match exhibition, ça craint. A part ça, à en juger par l’extraordinaire point remporté en imitant Nadal, je me dis que si  l’Américain avait singé  le pitbull plus souvent dans les matches qui comptent, il ne végèterait peut-être pas actuellement à la 31e place du classement!

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  • Le foot, ce n'est décidément pas notre truc!

    aaaafeuz.jpgPas de doute, on devrait se contenter du ski et du tennis. Là au moins on peut espérer légitimement avoir de quoi se réjouir l’âme. D’abord avec nos as de la spatule, dont le bouillant Beat Feuz qui vient, même si ça ne dure pas, de prendre la tête du classement général de la Coupe du monde.

    Et ensuite avec notre Guillaume Tell de la raquette, qui nous a donné quelques aperçus de la précision apparemment retrouvée de ses tirs il y a deux semaines à Rotterdam, et il y a quelques heures en atteignant la finale à Dubai. Où, juste en passant, Djokovic s’est lamentablement écrasé face à Murray dans le dernier carré. Après seulement dix victoires en 2012, ce qui laisse vaguement augurer d’une baisse de régime assez réconfortante chez le Dracula serbe.

    Il reste à espérer que la belette écossaise a laissé quelques poils dans l’aventure. Dans le cas contraire, on se satisfera de la performance relative de la légende. Ce sera toujours moins frustrant que le foot, décidément pas notre truc. 

    Et pas seulement parce que les choses continuent à grenouiller fâcheusement dans le crampon romand, avec ces malheureux Servettiens au bord du précipice et risquant à chaque instant de rejoindre les Neuchâtelois au fond du trou.

    Non je songe à cette équipe suisse dont on n’a pas à rougir, à en croire quelques spécialistes atteints de myopie aiguë. Car si certains nourrissaient quelques vagues regrets de ne pas voir nos footeux à l’Euro polono-ukrainien, leur prestation contre l’Argentine mercredi soir à Berne a dû balayer les derniers. Et pourtant leurs adversaires sont loin de d’être sorti les tripes pour les terrasser. Ils n’ont eu qu’à balancer leur lutin en forme de missile pour que tout explose.

    Ce qui n’a rien d’étonnant lorsqu'en face, il n’y a que des pétards mouillés. Une simple preuve. Quand on a un Rodrigues, eux, ils ont un... Maxi Rodrigues. Sans parler de Shaqiri, qui est notre petit Messi. Déjà que ce cher Lionel n’est pas très grand, vous voyez un peu la taille du nôtre!

    Sans aller jusqu’à ces douloureuses comparaisons, il suffisait d’entendre Michel Pont lors du dernier Sport dimanche à la télé pour avoir une idée très exacte de la façon dont les choses allaient se dérouler. Nous n’avons pas de numéro dix, pas d’attaquant et pas de tactique anti-Messi, déclarait-il accablé. Autrement posé, la messe était dite.

    Certes, luttant courageusement contre le désespoir qui l’habitait, l’adjoint d’Ottmar Hitzfeld ajoutait, je résume: la tête tenant un rôle énorme dans le football, nous allons jouer pour gagner du meilleur pied possible... Pour conclure en substance, l’avenir est devant nous et nous allons tout tenter pour être au top en septembre.

    Le problème, quand  les Suisses sont au sommet, c’est d’une montagne à vaches, pas franchement de l’Everest. Et à mon humble avis, cela risque d'être ric-rac, même pour affronter ce qui se fait de moins bien dans le genre sur la planète, histoire d’arracher une qualification en vue du Mondial brésilien de 2014.

    Il faut s’inspirer du FC Bâle, observait encore Michel  Pont. Mais c’est toute l’équipe rhénane qu’il eût fallu mettre sur le terrain. Entraîneur compris. Car pour ce qui est d’aiguillonner ses ouailles, ce brave Gottmar se montre à peu près aussi dynamique que Severin Luthi, notre capitaine d’opérette de Coupe Davis!

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  • De Cuche aux footeux bâlois, c'est l'extase!

    dicuche.jpgEh bien, il était temps que la flèche des Bugnenets se remette au boulot après le panégyrique dont elle fut l'objet! Cuche s’est même montré tellement phénoménal dans ce super-G de Crans-Montana que les commentateurs français, encore plus dithyrambiques que Sa Logorrhée helvétique, étaient prêts à l'adopter. Et pourtant notre inénarrable de la TSR avait de quoi s’extasier follement sur la redoutable fin de parcours du Neuchâtelois!

    D’ailleurs à cet égard, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais Fabrice Jaton a trouvé une nouvelle manière de raconter des sornettes. Il dit qu’on va dire ce qu’il va dire et il le dit. Du coup, il répète trois fois la chose en croyant se livrer à une autodérision démente. 

    A part ça, si la France cultive l’exception culturelle, la Suisse ce serait plutôt l’exception sportive. D’autant plus exceptionnelle que si on enlève Didier Cuche, elle est presque exclusivement bâloise. Il doit y avoir un truc dans cette ville. Probablement des composés chimiques qui agissent sur le physique et le mental de certaines personnes.

    Le plus réceptif à cet assemblage ionique, c’est naturellement le planétaire Federer, qui dame quasiment le pion à Nelson Mandela sur le plan de la personnalité la plus admirée et respectée dans le monde.

    Mais il n’est pas le seul à profiter des bienfaits du lieu. Alors que le football romand est dans une mouise noire, avec Neuchâtel Xamax rayé de la carte, Servette qui risque de ne plus y figurer très longtemps, Sion qui se gèle les arpions à moins quatre points et Lausanne qui tente de se maintenir péniblement hors de l’eau, le FC-Bâle fait presque autant chavirer les fans que le tsar de la raquette.

    En effet, l’équipe du cru force l’admiration même hors des frontières depuis qu’elle tombe, si je puis m’exprimer de la sorte dans la mesure où il s'agit de footeux, les grosses têtes du ballon. Se payant non seulement, dans ce qui est désormais devenu l’enfer de Saint-Jacques, le prétentieux Manchester United, mais également le Bayern de Munich, géant européen du crampon.

    Certes rien n’est joué puisque que les Rhénans doivent encore aller guerroyer victorieusement chez les Allemands dans trois semaines s’ils veulent continuer à se faire mousser en Ligue des champions. Il n’empêche que personne ne croyait véritablement à la réussite de la première partie de l’exercice.

    En revanche tout le monde imaginait, à commencer par les super experts de la crosse, que les Aigles de McSornette gagneraient haut la main à Kloten, tandis que Bienne se laisserait étriller par Ambri. C’est évidemment le contraire qui s’est produit. D’où j'en déduis que plus dangereux que les spécialistes, ce sont les "grands" spécialistes.

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