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le blog d'Edmée - Page 574

  • Constantin, porte-drapeau de la révolte!

    const.jpgA considérer la chose dans sa globalité crue, Goliath a terrassé David. Voir le FC Sion au fond du trou de la mine avec trente-six points de moins au classement met en joie la Fifa, qui s’est fendue d’un communiqué pour exprimer sa satisfaction. Après l’avoir menacée du pire, l’instance a donc finalement renoncé à couper la tête de l’ASF.

    Ce serait quand même la moindre, étant donné que cette dernière, jouant les premières de classe dans sa soif de plaire au chef, a puni les malheureux Sédunois comme s’ils avaient tué père et mère. Le châtiment est en effet si sévère qu’il n’aurait, paraît-il, jamais frappé le club le plus tricheur de la planète.

    A mon avis, la situation n'est pas claire pour autant, avec des responsables helvétiques se marchant copieusement sur les arpions. D’une part le boss de la Swiss Football League, accusé de vilenie par les Valaisans, assure ne pas avoir prétendu qu’ils avaient violé les règles du foot. D’où évidemment intense surprise des intéressés, se demandant pourquoi diable ils ont été sanctionnés.

    De l’autre vous avez les pontes de l’ASF qui, après avoir balancé l’équipe par le fond, se montrent d’une rare magnanimité en déclarant que rien ne s’oppose désormais à ce que les recrues estivales, pommes initiales de la discorde, ne soient qualifiées pour le second tour… Ben voyons. Franchement, on se pince!

    Pas étonnant en tout cas que le bouillant Christian Constantin, plus motivé qu’un candidat de téléréalité aux portes de la victoire, ne veuille pas lâcher le morceau, assurant par ailleurs être soutenu dans sa croisade contre les instances dirigeantes au-delà des frontières helvétiques. Au point que certains l’érigent en porte-drapeau d’un mouvement de révolte qui commence à gagner en Europe.

    Eh oui, Ben-Hur l’indigné ferait recette. D’ici à ce qu’il se prenne pour le Stéphane Hessel du crampon, il n’y a qu’un pas. Tout le mal que je lui souhaite, c’est d’avoir autant de succès que l’infatigable défenseur des droits de l’homme, désigné à 94 ans personnalité de l’année par les internautes du Monde. Mais comme pour l’instant, le club réfléchit sur la voie à suivre, une fois n’est pas coutume, rien n'est perdu...

    Ce qui ne me paraît pas trop le cas concernant notre gloire nationale. Après avoir regardé Federer survoler la fin de l’année tel l’aigle royal, se décomposer dans une exhibition face à Djokovic et Nafal, se recomposer vaguement en battant deux besogneux à Doha pour errer ensuite misérablement sur le court contre le tâcheron italien Andreas Seppi, je cultivais les plus grands doutes quant à la capacité du maestro de dominer Tsonga.

    J’avais bien raison d’être inquiète pour Sa Grâce à quelques jours du premier tournoi de Grand Chelem que quelques insconscients l’imaginent remporter les doigts dans le nez. Sauf que le pauvre Rodgeur n’a pas été vaincu par le Tricolore, mais a dû déclarer forfait en raison d’un dos en capilotade. Du coup j'espérais que Nadal ferait le travail, d'abord face à Monfils.  

    Hélas non. Alors je ne vous raconte pas la suite. Parce qu’un Français en finale c’était déjà la cata, mais deux, bonjour les dégâts… sur Eurosport.

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  • La Chine, nouvel eldorado du foot...

    anelka.jpgCe  n’est pas la joie pour le sport helvétique en cette fin d’année. Les skieurs sont au fond du trou, à commencer par Didier Cuche qui n’en voit décidément plus une depuis qu’il a été élu sportif suisse de l’année. Pareil pour les hockeyeurs genevois qui, après avoir sottement paumé une rencontre toute faite contre les Zurichois sont désormais condamnés aux matches de la peur. Ou pour Constantin, venant de subir un nouveau revers de la part de la commission de discipline et à qui on va peut-être bientôt devoir dire: arrête ton char Ben-Hur on goudronne!

    Sans oublier Xamax, non seulement amputé de quatre points, mais dont l’éventuel repreneur s’appelle Walter…Gagg. Franchement ça ne s’invente pas un truc pareil. Comme si la plaisanterie n’avait pas assez duré avec Boulette Chagaev. Qui de son côté s’étrangle de rage à l’idée d’être contraint de laisser tomber l’équipe. Normal, d’ordinaire c’est lui qui vire…

    Bref, je ne saurais pas trop conseiller aux malheureux Neuchâtelois de tenter leur chance en Chine, le nouvel eldorado financier du foot. Eh oui désormais c’est là-bas que ça se passe, après les pays du Golfe, les Etats-Unis et la Russie. En plus les Chinois ne sont pas trop regardants sur la marchandise, puisqu’un Argentin peu capé s’est vu recruté pour sept millions d’euros. Du coup, je ne vous raconte pas s’il faut sauter sur l’occasion.

    A l’image de Nicolas Anelka (photo), qui s’est précipité sur une offre encore plus juteuse du Shanghai Shenhua. Club modeste côté ballon mais bourré de pépètes, il a en effet engagé, pour 12 millions d'euros par an, l’ex-international désoeuvré qui s’est surtout rendu célèbre en traitant de noms d’oiseau l’inénarrable Domenech, lors de la cacade hexagonale au Mondial sud-africain.

    Le Français gagne ainsi un million par mois, soit un quart de plus que son pote british Beckham, dont les 800.000 en principe allongés par le PSG ont provoqué la polémique. Ce salaire, sans compter les 17 millions de bonus  liés au merchandising et quelques autres bricoles, est jugé tellement indécent qu’on s’en est exaspéré jusque sur les bancs de l’Assemblée nationale et parmi les fans les plus convaincus.

    Mais si on glose sur ce que le beau David va toucher à 37 ans, on papote également sur ce qu’il va rapporter au club, à la ville de Paris, aux commerçants, qui comptent sur la belle Victoria, insatiable shopping addict, pour mettre du beurre dans les épinards. Et surtout à l’Etat, se frottant les mains à la réjouissante perspective de la dizaine de millions qui tomberait dans ses caisses.

    Rien de nouveau sous le soleil remarquez. Il y a un bail que le supersexy Spice Boy fonctionne davantage comme planche à billets et panneau publicitaire  que comme footballeur. Mais il faut bien reconnaître qu’avec lui sur le terrain, l’amour est dans le pré. N'est-ce pas les filles?

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  • Sportif suisse de l'année? Reste à honorer le titre...

    images[8].jpgIl n’est décidément pas facile d’être prophète en son pays. C’est ce qu’a dû se répéter le malheureux Federer, assistant en direct de Dubai à la soirée la plus ringarde de la TV alémanique, où fut élu le sportif suisse de l’année.

    Car Rodgeur a beau avoir été désigné il y a quelques mois deuxième personnalité la plus respectée et admirée du monde derrière Nelson Mandela, ou élevé au rang d’exception par des spécialistes hexagonaux de la raquette, il a quand même été à nouveau relégué à la troisième place du classement par ses ingrats compatriotes.

    Au moins n'a-t-il pas été devancé comme en 2010 par le roi de la lutte fédérale, me rétorquerez-vous! Maigre consolation cependant pour celui qui, intenable sur le court, a terrassé ses rivaux entre septembre et fin novembre. Leur montrant de surcroît pour la sixième fois à Londres qui demeure le maître des maîtres du tamis planétaire.  

    C’est donc Didier Cuche qui a coiffé la couronne. Mais, c’était couru, à l’image de son prédécesseur Simon Ammann, le lauréat qui s'est régulièrement planté depuis son triomphe dans la première descente de la saison, aura bien du mal à honorer son titre.

    Le Neuchâtelois n'a d'ailleurs pas tardé à le prouver dans le Super G de Val Gardena remporté par son compatriote Feuz. Se retrouvant pitoyablement dans les profondeurs, la flèche des Bugnenets qui clame sa soif de succès, a en outre été dépassée par Didier Defago, pourtant loin d’être le foudre de guerre que Sa Logorrée Jaton ne cesse de nous vendre.  

    Du coup je me dis que ce trophée helvétique porte malheur et que finalement c’est une chance pour Sa Grâce qu’il lui soit passé sous le nez. D’autant que ce n’est pas le moment de mollir pour notre gloire nationale visant un dix-septième Grand Chelem à Melbourne.

    imagesCAT9WCXK.jpgMusique d’avenir. En attendant le 16 janvier, deux mots sur le crampon helvétique qui continue à provoquer des remous hors des terrains. Qu’il s’agisse de ces pauvres Neuchâtelois amputés de quatre points pour payer les boulettes de Chagaev. Ou de Ben-Hur Constantin (photo), toujours aussi pugnace. Désavoué par le TAS, il continue la course en dépit des Messala de service déterminés à lui mettre des bâtons dans les roues. Mais cela devient périlleux en diable. La FIFA en ayant plus que ras-le-bol a en effet décidé de suspendre l'ASF au 13 janvier si la question n'est pas réglée d'ici là.

    Sans oublier Servette. Jaloux de l’attention portée à Xamax et au FC Sion, Magic Pishyar a décidé de se faire lui aussi remarquer. Par exemple en ne se pressant pas de rémunérer ses footeux, arguant du fait que s’il allonge les pépètes, ce n’est pas juste pour qu’ils alignent les défaites. Et le ponte grenat de jouer les Calimero pour se justifier. Je suis tout seul, personne ne m’aime, sniff, sniff.

    Atteignant des sommets dans la pingrerie, il peine à s'acquitter des factures d’eau et d’électricité. Déjà qu’il n’y a pas que des lumières sur la pelouse, imaginez leur état si d’aventure elles devaient en plus manquer de jus…

     

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