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le blog d'Edmée - Page 578

  • Roland Garros: Federer attention, le Monfils nouveau arrive!

    Comme ils n’en ratent pas une, les commentateurs  français s’étonnaient, au terme des huitièmes de finale qu’il n’y ait plus que deux  Espagnols en lice pour la palme, alors qu’ils étaient quatorze au départ. Dans le même temps ils ne trouvaient absolument pas bizarre qu’il ne demeurât que trois Français au même stade, tandis qu’ils étaient, eux, partis à trente-deux…

    Au contraire ils se tapaient follement sur le ventre à ces exploits formidables. C’est dire si j’attendais avec curiosité de les entendre étaler leur science, que ce soit sur Eurosport ou France 2, pendant le match de Monfils, qui devait donc terminer d’en découdre avec David Ferrer pour une place en quarts de finale, synonyme d’affrontement avec Federer.

    J'avoue que ce fut au-delà de mes espérances. D’ordinaire, nos comiques de l’antenne changent plus ou moins d’avis à chaque jeu perdu ou gagné de leurs poulains. Des autres aussi d’ailleurs, mais c’est moins amusant. Là, c’était carrément le retour de veste à chaque coup de raquette.

    C'est ainsi que Gaël, séché 1-6 dans la quatrième manche, a alternativement passé, entre revers perdu et coup droit gagnant, de dilettante en manque flagrant de préparation à fantastique compétiteur au talent exceptionnel. Bref après le Gasquet nouveau, voici le Monfils nouveau. Espérons qu’il sera plus champagne que piquette…

    Ses potes analystes du tamis n’en doutent pas. Pour eux, il s’est révélé d’autant plus stupéfiant qu’il a battu le numéro 3 mondial sur terre, autre Demolition Man après Nadal et Djokovic, redevenant ainsi l’un des plus grands joueurs du monde. Autant dire que la légende a du souci à se faire pour tenir le choc face au scintillant showman.

    Encore que Rodgeur soit un peu rentré en grâce auprès de ses détracteurs, dont le pire de tous Patrick Mouratoglou, dans le talk show de Leconte. Le vipérin s’est fendu de quelques compliments à l’égard du maestro. Bon gré mal gré. Je remarquais bien que ça lui écorchait la bouche. Et je n’ose penser à la vengeance du serpent si d’aventure Monfils nous écorne le mythe.  

    Mais l’info la plus naze, c’est quand même à la TSR que je l’ai entendue. De la part de Rossier, qui n’a vraiment rien à envier à ses collègues hexagonaux. Jugez plutôt. Drôlement au courant des événements sur le Central, il nous annonce la venue sur le court du kiné pour ce malheureux Simon qui, mené 1-4 dans son troisième set contre Soderling, n’est pas bien et ça se voit, dit en substance l'ineffable Jean-Marc.    

    Or non seulement le Français se portait mieux qu'un charme puisque dès cet instant il a emmené le Suédois dans un tie-break, mais surtout, si le toubib a rappliqué, c’était juste pour soigner une ampoule ou deux à la mimine du Suédois. Plus folklorique, tu regardes  Secret Story…

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  • Roland Garros: merci quand même, Djoko...

    images[6].jpgIl doit bien servir, rester près de sa ligne, monter au filet, jouer relâché, aller chercher le break et c’est quasiment dans la poche pour lui. Tellement qu’il est fort le Gasquet nouveau dont ses compatriotes nous rebattent les oreilles depuis le début du tournoi.

    L’ennui, c’est qu’il a perdu contre Djokovic, comme l’imaginaient évidemment tous les observateurs non français avant la rencontre. Mais il ne repart pas vraiment en vaincu, figurez-vous. A entendre l’inénarrable Monfort,  Richard a montré un tel niveau de jeu que le Serbe mis à part,  il aurait battu en huitièmes tous les joueurs les doigts dans le nez.   

    Mais ce cher Nelson n’est pas le seul à proférer de telles sottises. Selon les commentateurs et consultants du cru genre Arnaud Boetsch, la joie de Novak à la fin de la rencontre prouvait à quel point il était soulagé d’avoir franchi un sacré cap Porte d’Auteuil,  en se sortant de ce terrifiant match piège.  

    C’est dire si selon eux il avait les chocottes à l’idée d’affronter le Biterrois, montant crânement à l’assaut. Ben voyons. Certes Nole, en gentil garçon qu’il est, a rendu poliment hommage au talent de son adversaire du jour.  Mais j’avoue que personnellement j’ai vu le plus souvent le Bleu balloté d’un coin à l’autre, quand il n'était pas carrément dans les bâches tant il se tenait loin de sa ligne de fond.

    De toute façon, il m’a suffi de constater la perte de son service d’entrée de jeu pour me dire que c’était cuit pour lui. A instar d’ailleurs de Wawrinka, qui a connu les mêmes déboires contre un super Federer, plus aérien qu’un danseur, se mélangeant juste un chouïa les pinceaux pour le suspense dans la troisième manche. Il est d’ailleurs intéressant de noter que le Serbe et le Suisse ont chacun gagné leur match en 1h47 et trois sets, ne laissant que dix jeux à leur adversaire.

    Certes, cela m’embête un peu que Nole soit sur le point non seulement égaler mais de battre le record de victoires de rang de McEnroe. En même temps je lui voue une infinie gratitude pour s’être débarrassé de Gasquet. Déjà qu’on en prend depuis 28 ans avec la victoire de Noah, je ne sais pas si vous imaginez le tintouin dans l’Hexagone, si d’aventure un Frenchie avait mis un terme à l’invincibilité de l’express de Belgrade!

    Qui va à l’évidence se retrouver en demi-finale, étant donné l’état comateux dans lequel l’Italien Fognini va pénétrer sur le court suite à son marathon de cinq heures contre l’Espagnol Montanes. Du coup, au cas où Nadal atteindrait la finale, il ne pourra compter que sur Monfils, Ferrer ou Federer pour espérer échapper aux griffes de Dracula.  

     

     

     

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  • Roland Garros: quand les Français communient...

    Novak-Djokovic[1].jpgQu’est-ce qu’on n’a pas entendu de la part des spécialistes de la raquette avant le match Djokovic-Del Potro! L’affrontement de derrière les fagots, la super affiche du jour, le duel des titans, sinon la finale avant l’heure. Avec Juan Martin faisant figure d’épouvantail et devenant le seul joueur du circuit à pouvoir mettre le redoutable Novak en difficulté. Voire carrément le battre.

    Résultat, un non match, une absence totale de bagarre, en résumé la rencontre la moins intéressante de ce samedi, bouclée en deux petits sets minables après ceux déjà joués la veille et qu’aucune chaîne n’avait daigné nous montrer.

    Du coup, le formidable suspense s'est mué en chronique d'une défaite attendue. Et ceux qui voyaient le monolithe croisé avec un obélisque faire dérailler l’express de Belgrade ont commencé à raconter que l’Argentin était encore convalescent, récapitulant dans la foulée ses ennuis de santé, ses soucis de hanche et son manque flagrant de compétition.

    J'avais pourtant relevé la chose, tant j’étais sûre que l’asperge de Tandil n’était pas mûre et que le Dracula serbe n’aurait même pas à montrer les dents pour saigner son adversaire. Raison pour laquelle je vous conseille d’arrêter la télévision et de reprendre une activité normale dès que les ravagés du caquet jamais rabattu prennent possession de l’antenne, plus particulièrement celle d’Eurosport.  

    Parce que ce sont les mêmes qui imaginaient Tipsarevic bousculer Federer et Antonio Veic, 227e à l’ATP poser des problèmes à Nadal. Et cela sous le fallacieux prétexte que le nobody avait terrassé Davydenko, l’un des ténors du circuit selon nos experts à la noix. A ce moment-là, bien entendu. Car suite à la déculottée prise par le Croate face au pitbull, le Russe a soudain passé du statut de grand du tamis à celui de vieux machin rabougri et vieillissant. J’exagère à peine.   

    A part ça, nos bavards impénitents ont trouvé une raison biblique aux succès divins de Marion Bartoli et surtout de Richard Gasquet, qui aura donc la lourde tâche de tenter à son tour de contester la suprématie de Djokovic: la nouvelle et fervente communion entre eux et le public. Il ne reste donc plus aux fidèles de Roland Garros qu’à continuer à partager le pain et le vin avec leurs compatriotes qui ont si faim et soif de victoires. Histoire de les mener vraiment vers les sommets…     

     

     

     

      

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