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Le crampon mondial sous la menace... du FC Sion

1262006370_0[1].jpgSi le championnat suisse de foot ne fait pas beaucoup de vagues sur la pelouse, hors du terrain il provoque carrément la tempête. Logique, avec Xamax au bord de la faillite ­-même si Boulette Chagaev a fini par payer les salaires de ses joueurs- et la sulfureuse course de chars entre le FC Sion et l’UEFA. Cette dernière commençant apparemment  à avoir les chocottes puisque Messala Platini a invité Ben Hur Constantin à venir discuter le bout de gras.

J’avoue que ça m’éclate. En plus, à l'image de José Mourinho et Alberto Contador, le pétulant boss valaisan se paie l’avocat de Bosman (photo), un ténor du barreau européen, pour défendre ses intérêts. Du coup certains hurlent au chaos dans le crampon mondial en cas de cause gagnée par le club sédunois, comme on l’avait seriné lors de la fameuse affaire Bosman.

Ce que Me Dupont balaie d’un revers de manche. Cela entraînera simplement un rééquilibrage nécessaire aujourd’hui, déclare-t-il en substance. En fait il est comme moi Jean-Louis. Il se pince un peu lorsqu'il entend dire que le FC Sion va tuer le foot à lui tout seul.

En revanche, Il y en a qui ne sont pas loin d’avoir un pied dans la tombe. Je parle de ces malheureux hockeyeurs servettiens qui, à de rares exceptions près, se font plumer par tout le monde. Mais voir ses Aigles prêts pour la casserole n’inquiète absolument pas Mc Sornette.

Le coach des Vernets aura rarement aussi bien mérité son surnom. A l’entendre, il n’a jamais eu une aussi bonne équipe. Il a même pompeusement déclaré à la télévision que ses joueurs ignoraient jusqu’à la signification du mot «play out».

Et ce n’est pas la victoire acquise par les poils et in extremis contre les Fribourgeois qui poussera notre fanfaron à changer d’avis. Quand bien même son équipe risque, ce soir, de se retrouver à la dernière place du classement après son duel contre Berne.  

Un petit mot de tennis avec Federer qui revient sur les courts à Bâle. Et qui fascine toujours autant en dépit de son quatrième rang à l’ATP. Non seulement 132 personnes ont voté pour lui aux dernières élections fédérales dans sa bonne ville de Schwyz, mais il est numéro un sur Facebook avec ses neuf millions de fans.

Mieux, il y a un mois souvenez-vous, une enquête le classait deuxième personnalité planétaire la plus respectée, admirée et digne de foi derrière Nelson Mandela. D’où un journaliste s’est demandé s’il était possible, pour un sportif, d’avoir une telle influence sur l’Histoire en particulier et nos vies en général.

Quelque part, il semblerait que oui. En résumé, le sport érigé en art à la manière de Federer (qui par ailleurs nous renvoie au divin tant il se situe loin du commun des mortels...) peut en effet changer la réalité ou nous en fournir l’illusion, explique l’auteur de cette question existentielle. Et comme il nous a donné une nouvelle définition du beau dans la raquette, ajoute-t-il, dans cent ans on admirera encore les vidéos de ses matches, comme on se rend au musée pour revoir un Renoir.

Mince alors, moi qui croyais vouer une admiration sans borne à Sa Grâce, je suis loin du compte! Pour ne rien vous cacher, à considérer la peine qu’éprouve la légende à bousculer la hiérarchie mondiale actuelle, je suis déjà en train de regarder ses anciens matches. Comme je vais au musée.

Et ce n’est pas la présence de Djokovic et Murray au Davidoff Swiss Indoors qui va me remonter le moral. Ces deux là n’en ont hélas pas que dans le cigare...

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