Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Federer, ce phénix qui ne cesse de renaître...

federer.jpgAlors qu’après l’US Open il était à jeter aux oubliettes pour être pitoyablement passé à côté de tous les tournois du Grand Chelem pendant deux ans, ne voilà-t-il pas que ce bon vieux Federer donne à nouveau le tournis aux spécialistes, qui ne savent plus à quel saint se vouer avec son côté phénix renaissant sans cesse de ses cendres.

Du coup certains le voient se réinstaller sur le trône dans six mois. Notez que le principal intéressé n’en revient pas lui-même, se causant quasiment à la troisième personne pour se voter des félicitations.

A l’exception de deux couacs agaçants d’abord en Australie en janvier dernier, puis en Coupe Davis quelques semaines plus tard à Fribourg, il faut bien reconnaître que le génie a évolué sur un nuage ces six derniers mois. Mieux sur une autre planète. Celle de Djokovic, qui n’en est actuellement plus le roi. Même s’il reste le patron du circuit suite à sa marche triomphale de la saison dernière, le vampire de Belgrade éprouve en effet pour l’heure quelque peine à saigner impitoyablement ses victimes jusqu'au bout.    
 
Au contraire, notre gloire nationale qui fut malmenée par Dracula comme tout le monde, lévite sur le court. A 30 ans. Carrément une indécence à en croire les experts subjugués par son fantastique talent, et qui n’en peuvent plus  à l’idée qu’il a battu à plate couture la girafe américaine John Isner à Indian Wells, dans le désert californien.

Surtout que l’homme, 2m06 au garrot et que l’on dit en pleine croissance (non, pitié!), venait de s’offrir, l’air de rien avec son côté môme monté en graine, sa bouille de bébé et ses interminables gambettes maigrelettes, le scalp du numéro un mondial.

De quoi le prendre pour un bleu tout juste sorti de l’adolescence. Erreur, ce poupon géant va bientôt fêter ses 27 printemps. Juste en passant, à peine quatre de moins que Federer. Je comprends que cela agace prodigieusement le Suisse qu’on fasse une fixette pareille sur son âge canonique.

Mais chassez le naturel…  Cette flamme nouvellement déclarée au Guillaume Tell de la raquette ne va pas empêcher l’insoutenable inconstance des commentateurs sportifs, tous médias confondus. D’autant que Sa Grâce Rodgeur est passé maître dans l’art de provoquer chez eux de spectaculaires retournements de veste. Les éreintant à force de les obliger à jouer les girouettes à chaque tournoi, chaque match, chaque set, chaque jeu sinon chaque point. A vérifier dès ce soir à Miami.  

Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat

Les commentaires sont fermés.