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le blog d'Edmée - Page 563

  • Nadal le pitbull aime-t-il vraiment le tennis?

    aaaaanadal.jpgJe vous le disais, suite à son ixième défaite contre Djokovic à Melbourne, Nadal me semblait s’être payé un sérieux détartrage des canines en redéboulant comme un pitbull à Indian Wells. Je le voyais même gagner le tournoi les doigts dans le nez tant il se montrait invincible. 

    Jusqu’au passage de Federer, qui se prenait soudain pour l’Attila des courts, en se débarrassant du molosse en deux coups de cuillère à pot. Alors certes, l’Ibère vient d’écrabouiller le Colombien Giraldo au deuxième tour de Miami. mais Il n’empêche que je me pose des questions à son sujet. Je me demande même s’il aime vraiment le tennis.

    La raison de ce doute, une interview révélatrice à Eurosport.fr, où le taureau de Manacor se montre non seulement blessé par un soupçon de fraude fiscale, mais surtout très irrité par les insinuations de dopage des Guignols de l’info. Ma potion magique, c’est du travail et des efforts, enrage-t-il. Et de lâcher tout à trac dans un élan de commisération peu commun envers sa petite personne: "Depuis que j’ai 7 ans, j’ai bossé des milliers d’heures chaque putain de jour!"

    Chaque putain de jour depuis près de vingt ans. Et moi qui croyais ingénument que c’était une joie pour l’Espagnol de se lever tous les matins pour aller taquiner le tamis. Avouez que cela en dit long sur son calvaire quotidien. Pas étonnant que ce pauvre garçon soit à ce point obsessionnel et bourré de tics nerveux!

    La guéguerre Hitzfeld–Constantin

    A part ça, vous avez sans doute lu qu’Hitzfeld et Christian Constantin nous jouaient la guéguerre du crampon façon cour d’école par Matin interposé. Le premier accusant le second de déloyauté et le second taclant le premier, dénonçant le bilan calamiteux d’un coach  qui coûte horriblement cher et ne rapporte rien.

    Ajoutant que les responsables du foot helvétique avaient fait une grossière erreur de casting en le maintenant à son poste après le Mondial sud-africain de 2010. En lui filant, ajouterais-je si je ne m’abuse, une rallonge côté pépettes, ce qui fait aujourd’hui de lui l’entraîneur national le mieux payé de la planète.

    Franchement à se mordre jusqu’au sang. Raison pour laquelle, en dépit des innombrables défauts du bouillant boss valaisan, contre qui juste en passant la Swiss Football League vient d’ouvrir une procédure pour comportement insultant envers ses responsables, je ne peux m’empêcher de partager son point de vue sur le sélectionneur des Suisses.  

    D’autant plus que je n’ai cessé, quasiment depuis son engagement, de m’insurger contre Gottmar le mollasson qui croit  impressionner le peuple avec ses faux airs de dragon prêt à cracher le feu. Alors qu’il n’a effectivement jamais proposé qu’un catastrophique rapport qualité-prix.

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  • Federer, ce phénix qui ne cesse de renaître...

    federer.jpgAlors qu’après l’US Open il était à jeter aux oubliettes pour être pitoyablement passé à côté de tous les tournois du Grand Chelem pendant deux ans, ne voilà-t-il pas que ce bon vieux Federer donne à nouveau le tournis aux spécialistes, qui ne savent plus à quel saint se vouer avec son côté phénix renaissant sans cesse de ses cendres.

    Du coup certains le voient se réinstaller sur le trône dans six mois. Notez que le principal intéressé n’en revient pas lui-même, se causant quasiment à la troisième personne pour se voter des félicitations.

    A l’exception de deux couacs agaçants d’abord en Australie en janvier dernier, puis en Coupe Davis quelques semaines plus tard à Fribourg, il faut bien reconnaître que le génie a évolué sur un nuage ces six derniers mois. Mieux sur une autre planète. Celle de Djokovic, qui n’en est actuellement plus le roi. Même s’il reste le patron du circuit suite à sa marche triomphale de la saison dernière, le vampire de Belgrade éprouve en effet pour l’heure quelque peine à saigner impitoyablement ses victimes jusqu'au bout.    
     
    Au contraire, notre gloire nationale qui fut malmenée par Dracula comme tout le monde, lévite sur le court. A 30 ans. Carrément une indécence à en croire les experts subjugués par son fantastique talent, et qui n’en peuvent plus  à l’idée qu’il a battu à plate couture la girafe américaine John Isner à Indian Wells, dans le désert californien.

    Surtout que l’homme, 2m06 au garrot et que l’on dit en pleine croissance (non, pitié!), venait de s’offrir, l’air de rien avec son côté môme monté en graine, sa bouille de bébé et ses interminables gambettes maigrelettes, le scalp du numéro un mondial.

    De quoi le prendre pour un bleu tout juste sorti de l’adolescence. Erreur, ce poupon géant va bientôt fêter ses 27 printemps. Juste en passant, à peine quatre de moins que Federer. Je comprends que cela agace prodigieusement le Suisse qu’on fasse une fixette pareille sur son âge canonique.

    Mais chassez le naturel…  Cette flamme nouvellement déclarée au Guillaume Tell de la raquette ne va pas empêcher l’insoutenable inconstance des commentateurs sportifs, tous médias confondus. D’autant que Sa Grâce Rodgeur est passé maître dans l’art de provoquer chez eux de spectaculaires retournements de veste. Les éreintant à force de les obliger à jouer les girouettes à chaque tournoi, chaque match, chaque set, chaque jeu sinon chaque point. A vérifier dès ce soir à Miami.  

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  • Un gène helvétique chez Lindsey Vonn?

    aaaaavonn.jpgLe plus grand skieur de tous les temps au nombre de points remportés sur une saison aurait pu être une skieuse. A savoir Lindsey Vonn, avec ses douze victoires et ses trois globes cet hiver. Une bombe au propre et au figuré.

    Chasseuse de records à l’image d’un Rodgeur Federer dans le tennis, il ne lui manquait que vingt misérables petites unités de rien du tout au classement général de la Coupe du monde pour faire la pige aux 2000 du célèbre Autrichien Maier. Et faire ainsi dégringoler de son piédestal l’Herminator des neiges, qui a raccroché ses spatules en 2009.

    Très franchement, j'imaginais que le missile Lindsey y parviendrait en deux coups de cuillère à pot. D’autant qu’il lui suffisait de se classer treizième de l'ultime épreuve. Une formalité en principe pour la détentrice de 53 succès, toutes disciplines confondues. A deux seulement de la Suissesse Vreni Schneider.

    Hélas la championne la plus glamour et la plus sexy du circuit, grande habituée des magazines en tous genres, n’hésitant pas à dévoiler une plastique de rêve dans des bikinis suggestifs, courtisée par la publicité et adulée des fans de la latte, s'est plantée comme une débutante à force de vouloir assurer dans la première manche. Pour paumer ensuite son bâton dans la seconde. 

    Pire. Non seulement elle a violemment tiré sur le frein à main lors du géant, mais elle a carrément enclenché la marche arrière pour se retrouver à une humiliante avant-dernière place. 

    A l’instar de Didier Cuche en somme. Pourtant la sculpturale fusée est bien née en 1984 dans le très américain état du Minnesota, où son grand-père l’a mise sur des skis à l'âge de trois ans. Mais une analyse ADN s'impose. Car qui donc aurait pu supposer une seconde qu’il y avait un gène helvétique dans la famille?

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