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le blog d'Edmée - Page 557

  • Nadal-Djokovic: un match de filles pour leur rendez-vous interrompu avec l'histoire!

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaanadal.jpgL’issue du rendez-vous avec la grande histoire de la petite balle jaune est donc remise à lundi, pour cause de pluie. Moche pour cette finale dont les commentateurs et les fans se léchent passionément les babines, puisqu’il y aura forcément un extraordinaire record à la clé.

    Soit donc Nadal remportera son septième Roland Garros pour devenir le plus grand joueur de tous les temps sur terre battue, soit Djokovic sera le troisième joueur à réussir les quatre levées du Grand Chelem à la suite. Mais contrairement à Rod Laver qui a réalisé cet exploit à deux reprises la même année, Dracula acquerrait, s’il y parvient, le sien sur deux saisons.

    Cette fabuleuse rencontre fébrilement attendue laisse pourtant grandement à désirer. Ressemblant même pour l’instant à un de ces matches de filles dont aiment se moquer les critiques du tennis de ces dames. Avec une avalanche de doubles fautes et de breaks qui ne font pas particulièrement honneur au tant vanté combat des chefs!

    Dans le fond pas de quoi avoir trop de regrets pour Federer, qui a de nouveau échoué à écrire un chapitre pour peaufiner sa légende en omettant de se qualifier une sixième fois pour une rencontre au sommet.

    Il a toutefois raté la chose d’une bien curieuse façon. A croire qu’il n’avait pas envie d’affronter l’Espagnol. Ou alors c’est qu’il avait une idée derrière la tête. Imaginons. Il gagne sa demi-finale et se retrouve face à Nadal qui lui file encore une rouste. Non seulement rien ne bouge dans le classement, mais l’ogre de l'ocre signe une septième victoire Porte d’Auteuil, très agaçante pour Sa Grâce.

    Autre cas de figure, Rodgeur fait exprès d’envoyer Dracula au charbon avec le secret espoir que ce dernier terrasse le pitbull. Du coup le maestro repasse en deuxième position, se permet dès lors d'espérer arriver, lui d’abord, à un époustouflant septième succès à Wimbledon dans deux semaines, et rafle son dix-septième Grand Chelem.

    On peut d’ailleurs compter sur Marc Rosset pour nous assurer, façon Lapalisse comme d’ordinaire, que le phénix peut toujours renaître de ses cendres, mais que c'est de plus en plus coton… Bref, dans l’heureux cas où la chose se produisait, cela réduirait d’autant la portée de la prouesse de Djokovic sur la terre parisienne. 

    Reste qu’une défaite de Rafa nous forcerait à subir les traditionnelles manifestations de gorille en rut de ce brave Nole, insupportablement amplifiées par les ululements sauvages de son clan. En conséquence, je préférerais malgré tout que le taurillon de Manacor finisse par l'emporter. A vérifier lundi dès 13 heures.

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  • Roland Garros: le vampire de Belgrade saigne la légende à blanc

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaadjoko.jpgInutile de préciser que je nourrissais les pires craintes en ce qui concerne les chances de Federer de remporter sa demi-finale face à Djokovic. Elles n'ont évidemment pas tardé à se vérifier, mais je vous avouerais que je ne pensais pas voir les choses tourner de cette manière calamiteuse. Même Tsonga a mieux résisté, ce qui vous donne une idée du désastre!

    Il est vrai que ce piteux revers s'avère d'une logique implacable, à en juger par le comportement coupable du Bâlois. Tout phénix qu’il est, ce brave Rodgeur ne peut pas se permettre de jouer impunément comme un pied pendant les cinq premiers tours d'un tournoi du Grand Chelem.
     
    Laissant notamment deux illustres nobodies comme le Roumain Ungur et le Belge Goufin lui piquer chacun un set. Ou finir par gagner à la désespérée contre le malheureux Juan Del Potro archicuit après deux manches, et espérer l’emporter pareillement les doigts dans le nez face au vampire de Belgrade, assoiffé depuis l’an passé du sang de sa victime préférée.

    Cette défaite sera de surcroît particulièrement humiliante pour la légende. Vu la forme étourdissante du bouleversifiant Nadal, Djokovic risque sans doute de se faire terrasser par le pitbull, les gencives à nouveau sérieusement détartrées Porte d’Auteuil. L'ombrageux Ibère n'affronte pas ses adversaires, il les exécute impitoyablement en les découpant en tranches. 

    Bref, je ne félicite pas Sa Grâce retombé en en disgrâce. Et je ne complimenterai pas davantage les inénarrables de la RTS. A commencer par Marc Rosset. Car si le Genevois se complaît dans sa méconnaissance crasse du tennis féminin, il serait bien inspiré de se payer un petit recyclage côté raquette masculine.

    "Il faudra un peu de réussite pour inverser une tendance qui se dessine", remarquait-il sottement au début du troisième set, alors que le tableau était déjà quasiment peint, à partir du moment où le mythe a négligé de confirmer son break initial. Au point que les trois autres lamentablement galvaudés ensuite se révélaient anecdotiques, tant c’était couru d’avance.

    Mais voilà qui n’a pas empêché le décevant Pascal Droz de surenchérir dans le genre en déclarant, Dracula se trouvant à un jeu du match, que cela "semblait un peu difficile" pour le Suisse. A les entendre blablater aussi étourdiment, je me demandais si ces rigolos nous commentaient la bonne rencontre!

    Du coup, je me dis vive l’eurofoot! Là au moins je n’aurai pas besoin de me ronger les sangs, puisque les Helvètes ont eu l’heureuse idée d’éviter de se qualifier. Je sens donc que je vais me passionner pour l’équipe de France, en espérant qu’elle nous gratifiera à son habitude de ces épisodes croustillants, dont elle seule a le secret.

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  • Federer en demi à Roland Garros: la moindre des choses contre un paralytique!

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaalegende.jpgEt voilà, typiquement hexagonal, le résultat. Comme je vous le disais. En pire étant donné l’importance de la vague bleue porte d’Auteuil. Neuf filles au départ et pas une après le troisième tour. Seize garçons en lice, deux en huitièmes, un seul un quart et... plus un chat ensuite. 

    En d’autres termes, pas grand-chose à se mettre sous la rétine quel que soit le côté où on regarde. Même si je m’attends aux remarques dithyrambiques des spécialistes français de la raquette, félicitant follement un Tsonga grandi par son courage, sa détermination et sa force de frappe. Tout ça pour avoir réussi à rater misérablement quatre balles de match au quatrième set contre Djokovic, pas au mieux de ses sensations.

    Je m'en doutais d'ailleurs, après voir vu le boxeur des courts suer sang et eau en affrontant Wawrinka, frisant même la correctionnelle. Moralité, je trouve qu’Henri Leconte devrait s’excuser auprès de ses compatriotes féminines pour leur avoir secoué les puces, sans même souligner les lacunes crasses des neuf dixièmes des garçons.

    A part ça, nous autres Helvètes n’avons pas de quoi nous vanter de l’accession chanceuse de Federer dans le dernier carré.  Parce que face à un paralytique, c’était quand même la moindre des choses. Si j’en juge par sa manière d’évoluer, toujours aussi dilettante qu’au début du tournoi, Il est évident que contre un Del Potro en pleine possession de ses moyens, il se faisait atomiser en trois petits sets.

    Pour preuve les deux premières manches où il n’a pratiquement pas existé, sauf par intermittence dans la seconde. Pour logiquement terrasser le flandrin argentin, carrément rendu à l’état de légume dans les trois suivantes. Et encore me suis-je rongé les ongles dans la dernière, où il paraissait avoir un peu repris du poil de la bête. 

    Du coup je le vois mal le mythe se payer à nouveau Dracula, dont la faculté à se sortir les tripes dans les cas désespérés m’hallucine. Mais de toutes façons peu importe qui l’emportera du Suisse ou du Serbe. Il est clair que ni l’un ni l’autre ne fera le poids devant Nadal, plus ogre de l’ocre que jamais. A moins que l’Ibère ne soit victime d’une soudaine et malencontreuse défaillance du genou, sa forme stupéfiante donnera du grain à moudre aux guignols de l'info...

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