Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le blog d'Edmée - Page 556

  • Eurofoot: les Français avancent en reculant. Pour mieux sauter?

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaanasri.jpgC’est fou ce qu’ils aiment jouer à se faire mal. Ou peur. Depuis mardi soir, les médias français en souffrance se répandent sur cette douloureuse défaite des Bleus, humiliés par des Suédois éliminés du tournoi. Vilipendant leurs misérables compatriotes à côté de la plaque ainsi que leur déplorable attitude pleine de suffisance, tous continuent à manquer de mots pour qualifier l’inqualifiable.
     
    A écouter les spécialistes hexagonaux de la télé commentant et recommentant à l'envi le match contre ces fiers Vikings, à lire la presse du lendemain et du surlendemain, on a l’impression de se retrouver en 1998, où les médias avaient lynché cette pauvre France et son sélectionneur, le si mal Aimé Jacquet avant le début des hostilités.

    Pour tomber en pâmoison à leur premier succès et y rester jusqu’à la finale, où les Tricolores en état de grâce avaient battu le Brésil. Un triomphe qui avait en outre propulsé Zidane dans une autre dimension. C’était la naissance du mythe.

    Depuis, les journalistes traumatisés par leur manque de jugeote, n’osaient plus trop la ramener lors des contre-performances de leur équipe, attendant d’être absolument convaincus de sa nullité crasse pour oser étaler leur rancœur en la clouant férocement au pilori.

    Comme  au Mondial sud-africain, où le tabou avait rapidement explosé. Pareil pour ce qui devient carrément "l’affaire de Kiev", suite à une engueulade paraît-il monstre dans les vestiaires, avec Samir Nasri et Hatem Ben Arfa (photo) au banc des accusés. Jeudi soir on nous racontait sur M6, avec des trémolos dans la voix, que les joueurs risquaient de tout faire sauter!

    Du coup, je me dis que j’ai des chances de ne pas trop me tromper en misant audacieusement sur eux. Et pour cause. Dotés  à leur habitude d’un pot pas possible, nos coqs sont heureusement sortis de la poule, décrochant grâce aux Anglais ne se faisant pas prier pour tirer les premiers, leur qualification pour les quarts de finale.

    Un billet, même s'ils doivent affronter samedi les redoutables Ibères, qui pourrait les emmener plus loin. Bien que les experts français du crampon clament qu’ils ne le méritent pas, au vu d'un engagement affligeant les ayant honteusement forcés à passer la rampe par un trou de souris.    

    Paroles, paroles. Car je les connais, ces prétendus outragés. Ils nous chantent la grande scène du II, mais en réalité, je suis quasi certaine qu’à part une insignifiante poignée de sincères amoureux du beau jeu, la plupart s’en balance de cette défaite en forme d'avertissement sans frais. En effet, qu'importe la largeur de l'ouverture de la porte, lorsqu'il suffit d'en franchir le seuil. Et puis en somme, deux pas en avant et un en arrière, c’est ce qui s’appelle reculer pour mieux sauter…

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Tennis: sale temps pour les cadors du circuit!

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaafed.jpgJe ne voulais plus parler de raquette jusqu’à Wimbledon. Mais franchement, c’est difficile de faire l’impasse avec la semaine qu’on vient de vivre dans le domaine. Que ce soit au Queens ou à Halle.

    Le moins qu’on puisse relever, c’est d’abord le sale temps pour les cadors. Plus particulièrement en Angleterre où Andy Murray, la belette écossaise, disparaissait déjà à son premier tour, tandis que Jo-Wilfried Tsonga, l’un des Big Four en l’absence de Novak Djokovic, ne parvenait même pas à jouer les marionnettes. Juste un p’tit tour avant de s’en aller. A l’image de la majorité des autres têtes de série d’ailleurs.

    N’en restait que deux, Marin Cilic et David Nalbandian, pour un affrontement au sommet. Pas des plus culminants à en juger par l'issue aussi malheureuse qu’inédite du match. Il fut en effet enlevé par le Croate par… disqualification de son adversaire. Ne se contrôlant plus suite à une faute, l’Argentin a en effet bêtement explosé du pied un panneau, blessant du coup un juge de ligne à une jambe qui se trouvait juste derrière. Sanction immédiate, loin du bal!

    Et je ne vous raconte pas le tournoi allemand, où l’extraterrestre Rafaël Nadal se laissait misérablement sortir en quart de finale par l’un des hommes du cru, le relativement modeste Philip Kohlschreiber.

    Le pire allait venir avec Federer, pourtant le seul des cadors à résister jusqu’en finale. Où une sixième victoire lui tendait presque indécemment les bras, le Suisse, bourreau impitoyable du Russe Youzhny, se voyant opposé au Germain Tommy Haas. Certes un joli garçon, ancien numéro 2 mondial, mais actuellement 87e à l'ATP et comptant nettement plus d’heures de vol que la légende.

    Eh bien macache bono. Comme face au vampire de Belgrade dans le dernier carré à Roland Garros, ce pauvre Rodgeur a inexplicablement perdu la partie après avoir fait le break et été ensuite à un cheveu du second dans la première manche.

    Mais le plus étrange fut quand même la déclaration de celui qui ne l'a plus emporté sur gazon depuis trois ans: "Ce fut une superfinale et j’aurais volontiers voulu la gagner. Mais ce fut malgré tout une supersemaine pour moi".
     
    En entendant un truc à ce point nul de la part du phénix, je me dis que l’herbe, il ne s’est pas contenté de la fouler. Il l’a également fumée!

    Lien permanent
  • Eurofoot: les Bleus, des géants ou des nains de jardin?

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaafrance.jpgAvoir des illustres représentants dans de grandes compétitions c’est bien, mais c’est vraiment loin de d’être de tout repos. Par exemple avec  Federer dans l'histoire, je ne vous raconte pas le stress! Je l'ai encore expérimenté à Roland-Garros.

    Et il me donne à nouveau des sueurs froides à Halle, où il s’est à nouveau imposé in extremis face au Canadien Milos Raonic pour rallier le dernier carré. Sur herbe de surcroît, sa meilleure surface. Du coup je crois que je vais plutôt me concentrer sur l’eurofoot jusqu’à Wimbledon pour me calmer les nerfs! Pas besoin en effet de me ronger les sangs puisque les Helvètes ont donc jugé plus sage de regarder les matches à la télévision au lieu d’aller se couvrir de honte sur les terrains polonais et ukrainiens.

    En plus, les Russes s’exhibant par exemple dans une tenue rouge en général chère aux Suisses, j’ai l’impression de voir ces derniers fouler la pelouse. J'espère pour les sujets de Poutine que cela ne va pas leur porter malheur. A vérifier ce soir. 

    Et puis il y a bien sûr l’équipe de France de loin ma préférée de ce championnat et dont on peut tout attendre. Certes il est difficile d’en espérer autant que lors du Mondial allemand avec le fameux coup de boule de Zidane ou surtout du sud-africain, où on avait quand même atteint des sommets avec la grève des "mutins de Knysna" refusant de descendre du bus et de s'entraîner, devant les caméras du monde entier.

    Les Tricolores protestaient, souvenez-vous, contre l’exclusion de Nicolas Anelka pour son "Va te faire enculer sale fils de pute" cavalièrement adressé à son entraîneur Raymond Domenech. Des insultes dont les media s'étaient régalés tout en jouant les vierges effarouchées. 

    Mais comme l’incorrigible France tient absolument à se faire remarquer, c’était bien parti à peine les hostilités entamées. Grâce au petit teigneux Samir Nasri qui, suite à son but lundi soir contre l’Angleterre, n’a pas hésité à lancer un "Ferme ta gueule" quotidien L’Equipe qui  avait osé le qualifier de "bidon" dans son édition du jour.

    Cela n’avait malheureusement pas suffi à l’EDF en manque de jus, pour battre la perfide Albion. La presse hexagonale, qui imaginait ses compatriotes gravir sans problème des montagnes à vache pour conquérir les cimes, s'est empressée de remballer momentanément ses illusions, trouvant même globalement les Bleus très pâles, ennuyeux, décevants et poussifs. Leur reprochant en résumé de s’être cassé  les dents sur le verrou rosbif après avoir égaré la clé anglaise…

    Retournement bien évidemment à 180 degrés après la victoire des Tricolores contre l’Ukraine, qui mettait fin à six ans de cruelle disette dans le genre. Mais la fusée médiatique risque bien revenir à son point de départ, si d’aventure ses nouveaux géants leur rejouaient les nains de jardin dans leur dernier match de poule. Vivement mardi les coqs!

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat