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le blog d'Edmée - Page 552

  • Le foot, ce n'est décidément pas notre truc!

    aaaafeuz.jpgPas de doute, on devrait se contenter du ski et du tennis. Là au moins on peut espérer légitimement avoir de quoi se réjouir l’âme. D’abord avec nos as de la spatule, dont le bouillant Beat Feuz qui vient, même si ça ne dure pas, de prendre la tête du classement général de la Coupe du monde.

    Et ensuite avec notre Guillaume Tell de la raquette, qui nous a donné quelques aperçus de la précision apparemment retrouvée de ses tirs il y a deux semaines à Rotterdam, et il y a quelques heures en atteignant la finale à Dubai. Où, juste en passant, Djokovic s’est lamentablement écrasé face à Murray dans le dernier carré. Après seulement dix victoires en 2012, ce qui laisse vaguement augurer d’une baisse de régime assez réconfortante chez le Dracula serbe.

    Il reste à espérer que la belette écossaise a laissé quelques poils dans l’aventure. Dans le cas contraire, on se satisfera de la performance relative de la légende. Ce sera toujours moins frustrant que le foot, décidément pas notre truc. 

    Et pas seulement parce que les choses continuent à grenouiller fâcheusement dans le crampon romand, avec ces malheureux Servettiens au bord du précipice et risquant à chaque instant de rejoindre les Neuchâtelois au fond du trou.

    Non je songe à cette équipe suisse dont on n’a pas à rougir, à en croire quelques spécialistes atteints de myopie aiguë. Car si certains nourrissaient quelques vagues regrets de ne pas voir nos footeux à l’Euro polono-ukrainien, leur prestation contre l’Argentine mercredi soir à Berne a dû balayer les derniers. Et pourtant leurs adversaires sont loin de d’être sorti les tripes pour les terrasser. Ils n’ont eu qu’à balancer leur lutin en forme de missile pour que tout explose.

    Ce qui n’a rien d’étonnant lorsqu'en face, il n’y a que des pétards mouillés. Une simple preuve. Quand on a un Rodrigues, eux, ils ont un... Maxi Rodrigues. Sans parler de Shaqiri, qui est notre petit Messi. Déjà que ce cher Lionel n’est pas très grand, vous voyez un peu la taille du nôtre!

    Sans aller jusqu’à ces douloureuses comparaisons, il suffisait d’entendre Michel Pont lors du dernier Sport dimanche à la télé pour avoir une idée très exacte de la façon dont les choses allaient se dérouler. Nous n’avons pas de numéro dix, pas d’attaquant et pas de tactique anti-Messi, déclarait-il accablé. Autrement posé, la messe était dite.

    Certes, luttant courageusement contre le désespoir qui l’habitait, l’adjoint d’Ottmar Hitzfeld ajoutait, je résume: la tête tenant un rôle énorme dans le football, nous allons jouer pour gagner du meilleur pied possible... Pour conclure en substance, l’avenir est devant nous et nous allons tout tenter pour être au top en septembre.

    Le problème, quand  les Suisses sont au sommet, c’est d’une montagne à vaches, pas franchement de l’Everest. Et à mon humble avis, cela risque d'être ric-rac, même pour affronter ce qui se fait de moins bien dans le genre sur la planète, histoire d’arracher une qualification en vue du Mondial brésilien de 2014.

    Il faut s’inspirer du FC Bâle, observait encore Michel  Pont. Mais c’est toute l’équipe rhénane qu’il eût fallu mettre sur le terrain. Entraîneur compris. Car pour ce qui est d’aiguillonner ses ouailles, ce brave Gottmar se montre à peu près aussi dynamique que Severin Luthi, notre capitaine d’opérette de Coupe Davis!

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  • De Cuche aux footeux bâlois, c'est l'extase!

    dicuche.jpgEh bien, il était temps que la flèche des Bugnenets se remette au boulot après le panégyrique dont elle fut l'objet! Cuche s’est même montré tellement phénoménal dans ce super-G de Crans-Montana que les commentateurs français, encore plus dithyrambiques que Sa Logorrhée helvétique, étaient prêts à l'adopter. Et pourtant notre inénarrable de la TSR avait de quoi s’extasier follement sur la redoutable fin de parcours du Neuchâtelois!

    D’ailleurs à cet égard, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais Fabrice Jaton a trouvé une nouvelle manière de raconter des sornettes. Il dit qu’on va dire ce qu’il va dire et il le dit. Du coup, il répète trois fois la chose en croyant se livrer à une autodérision démente. 

    A part ça, si la France cultive l’exception culturelle, la Suisse ce serait plutôt l’exception sportive. D’autant plus exceptionnelle que si on enlève Didier Cuche, elle est presque exclusivement bâloise. Il doit y avoir un truc dans cette ville. Probablement des composés chimiques qui agissent sur le physique et le mental de certaines personnes.

    Le plus réceptif à cet assemblage ionique, c’est naturellement le planétaire Federer, qui dame quasiment le pion à Nelson Mandela sur le plan de la personnalité la plus admirée et respectée dans le monde.

    Mais il n’est pas le seul à profiter des bienfaits du lieu. Alors que le football romand est dans une mouise noire, avec Neuchâtel Xamax rayé de la carte, Servette qui risque de ne plus y figurer très longtemps, Sion qui se gèle les arpions à moins quatre points et Lausanne qui tente de se maintenir péniblement hors de l’eau, le FC-Bâle fait presque autant chavirer les fans que le tsar de la raquette.

    En effet, l’équipe du cru force l’admiration même hors des frontières depuis qu’elle tombe, si je puis m’exprimer de la sorte dans la mesure où il s'agit de footeux, les grosses têtes du ballon. Se payant non seulement, dans ce qui est désormais devenu l’enfer de Saint-Jacques, le prétentieux Manchester United, mais également le Bayern de Munich, géant européen du crampon.

    Certes rien n’est joué puisque que les Rhénans doivent encore aller guerroyer victorieusement chez les Allemands dans trois semaines s’ils veulent continuer à se faire mousser en Ligue des champions. Il n’empêche que personne ne croyait véritablement à la réussite de la première partie de l’exercice.

    En revanche tout le monde imaginait, à commencer par les super experts de la crosse, que les Aigles de McSornette gagneraient haut la main à Kloten, tandis que Bienne se laisserait étriller par Ambri. C’est évidemment le contraire qui s’est produit. D’où j'en déduis que plus dangereux que les spécialistes, ce sont les "grands" spécialistes.

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  • Le tennis entre guignols et mouche tsé-tsé!

    anadal.jpgIls ont beau n’être que des guignols, ils n’en sèment pas moins la zizanie en Espagne. Je veux évidemment parler des Guignols de l’info de Canal + qui se sont attirés l’ire des Ibériques en suggérant un dopage généralisé des sportifs de la péninsule. 

    La suspension de deux ans du coureur cycliste Alberto Contador leur en offrant l’occasion, Ils s’engouffraient ainsi avec délices dans la brèche ouverte il y a quelque temps par Yannick Noah, un autre guignol dans son genre, qui s’était sarcastiquement extasié sur l’effet extraordinaire d’une potion magique, propulsant les Hispaniques vers les sommets dans à peu près toutes les disciplines.

    Et voilà qu’en pleine polémique Rafael Nadal, personnellement visé par un sketch le montrant urinant dans le réservoir pour faire démarrer une voiture sur les chapeaux de roue,  était réveillé pour un contrôle antidopage  à 8h 30 du matin samedi dernier. Non seulement le numéro deux mondial ne s’est pas fâché, mais il était content qu’il en soit ainsi, comme il l’a expliqué sur son compte Twitter.

    Avant de se rendormir tranquille, vu qu’il subit un examen de ce genre presque tous les jours et que le résultat s’est toujours révélé négatif. Il n’en a pas moins fustigé le harcèlement de ses voisins. A cet égard l’oncle Tony, son entraîneur, ne s’est pas privé de se moquer à son tour des Hexagonaux frustrés. "Les Français peuvent attendre toute leur vie un contrôle positif de Rafael Nadal", a-t-il persiflé.

    Autrement dit, la jalousie est un vilain défaut. En d’autres termes, au lieu d’aller chercher des poux dans la tête des champions espagnols, les Tricolores feraient mieux d’essayer d’en produire chez eux. Il est vrai que pour l’instant, à part leurs sempiternels handballeurs,  un judoka et un champion de rallye, la récolte est maigre…

    Remarquez, ça vaut mieux que la terrifiante disette helvétique en Coupe Davis. Et à cet égard, j’ai envie de revenir sur l’autre événement qui a également fait tache dans le domaine de la petite balle jaune: le pétage de plomb de Federer. Eh oui, je n’en reviens pas de la minable attitude de Sa Grâce.

    En faisant endosser son pitoyable échec en simple et en double par le malheureux Wawrinka, le prince du savoir-vivre, le roi du fair play, l’empereur de l’élégance, le chantre de la correction, le gendre idéal et j’en passe, est brutalement descendu de son piédestal.

    Il n’y a qu’une seule chose qu’on ne pouvait lui reprocher en l’occurrence. A en juger par la façon erratique de la légende de se déplacer sur le court, personne n’aurait en effet eu l’idée de l’accuser de dopage. Ou alors il s’agissait d’une surdose de venin de mouche tsé tsé...

    Il reste à espérer que l’insecte ne s’avisera pas de récidiver. A force, sa piqûre pourrait se révéler fatale! 

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