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le blog d'Edmée - Page 548

  • US Open: que va-t-on encore inventer pour faire gagner Djokovic!

    881955-14819233-640-360[1].jpgOn l’appelle déjà le roi du ciment suite sa qualification pour sa deuxième finale de rang à l’US Open. Outre le fait que je trouve cela très exagéré face à Federer et ses cinq trophées, c’eût été un comble que Djokovic n’y soit pas arrivé, étant donné le tapis rouge sang qu’on s’est ingénié à lui dérouler depuis le début du tournoi.   

    Toutes les conditions étaient en effet réunies pour qu’il se hisse au côté d'Andy Murray les doigts dans le nez. Je veux parler du forfait de Nadal dans sa partie de tableau, de la faiblesse insigne, sinon l’impotence crasse de ses adversaires jusqu’en quarts de finale, pour y rencontrer de surcroît un Del Potro au bout du rouleau. 

    Et comme si cela ne suffisait pas, il a fallu que les organisateurs continuent à lui faciliter la tâche dans le dernier carré avec leur décision, pour avis de tempête, de reporter son match avec Ferrer au dimanche. Alors que le mille-pattes de Valence avait le vent en poupe, son rival le trouillomètre à zéro  et, scandale ultime, que l’ouragan ne menaçait pas avant quarante-cinq minutes! A se demander ce qu’on va encore inventer pour assurer définitivement au Serbe sa victoire contre la belette écossaise.

    Par ailleurs avant de délirer follement sur son talent inouïment exceptionnel en cas de nouvelle prouesse dans la Grosse Pomme, j’aimerais quand même rappeler qu’après sa fameuse année 2011, ce brave Novak n’a cessé de devoir partager, voire davantage, ses lauriers avec ses deux autres principaux petits camarades de jeu.

    Jusqu’ici par exemple, le trio est à égalité avec chacun un Grand Chelem en poche, Melbourne pour le vampire de Belgrade, Roland-Garros pour l’ogre de l’ocre et Wimbledon pour son helvétique jardinier en chef.

    Avec une mention spéciale à l’Ibère qui s’est imposé pour la septième fois à Paris. Et carrément  la palme au Suisse, qui a mis Sampras au tapis à Londres avec le même record et empoché son dix-septième titre dans la catégorie reine. Redevenant dans la foulée numéro un mondial et décrochant l’argent aux Jeux Olympiques. On ne peut en dire autant et de loin de Nole, qui s’est rétamé par deux fois sur le gazon british.

    Mais on a tendance à oublier ce parcours de rêve, tant compte uniquement l’instant présent. Surtout quand on pense au flop aussi cuisant que pitoyable de ce pauvre Rodgeur sur le béton américain dans ce maudit cru 2012. Il n’empêche que la légende toujours plus légendaire tient également la dragée haute au vampire de Belgrade, ainsi qu’au pitbull de Manacor, en ayant remporté trois Masters 1000 cette saison contre deux seulement à ses dauphins.

    Moralité, si Djokovic veut ne serait-ce qu’avoir voix au chapitre, son triomphe lundi à Flushing est juste impératif. Sinon c’est simple, il se la coince. Et tous ses fans avec…

    Lien permanent Catégories : Tennis
  • US Open: le gros bide d'un Federer au diadème de guingois

    Berdych-eteint-Federer_sport_home_alaune[1].jpgApparemment il était à nouveau émotionnellement vidé le phénix, à considérer sa pathétique façon de battre de l’aile sur le court… Remarquez, dans la mesure où à de rares exceptions près je le vois toujours perdre, je ne prétendrai pas avoir été très surprise par le super bide de Federer contre Berdych, en quarts de l’US Open.

    D’autant que comme aux Jeux Olympiques où on l’avait prématurément bardé d’or, on avait encore commis l’imprudence d’en faire le roi de New York pour la sixième fois avant même qu’il ne se pointe à Flushing Meadows.

    Sa Majesté restera malgré tout sur le trône au terme du tournoi, mais sa couronne n‘en vacille pas moins un chouïa. Certes, du moment qu'il est revenu au sommet en juillet grâce à son fantastique septième succès à Wimbledon, les spécialistes ne s’aventurent pas trop à le dire ou à l’écrire ouvertement. 

    Peu importe d'ailleurs car à mon avis c’est surtout lui qui le sent de guingois, son diadème. La preuve, Sa Grâce se tâte furieusement pour aller jouer le match de barrage de Coupe Davis aux Pays-Bas qui pourrait permettre à la Suisse de demeurer dans le groupe mondial.

    Bien sûr, il y a l’immense déception face à cet adversaire dont le jeu a quelque chose qui lui déplaît, selon les propres affirmations du Tchèque. Outré juste en passant qu’on ose comparer son éclatante victoire face au maestro à celle de son compatriote Rosol contre Nadal à Wimbledon.

    Mais au-delà de ce déchirant crève-cœur, la trouille ça ne se commande pas. Eh oui, imaginez qu’à la suite de ce dramatique coup d’arrêt Rodgeur se fasse tabasser par Robin Haase et ses potes… Enfin voilà, c’est comme ça, notera-t-on pour citer le Bâlois. Qui a profité de son échec américain pour établir quelques records...

    Privé de triomphe à l’US Open pour la quatrième année consécutive, c’est en plus la première fois depuis 2003 qu’il n’en rallie pas le dernier carré. Dans cette optique, depuis 2001 et Gustavo Kuerten également éliminé en quats, c’est aussi la première fois que la tête de série numéro un du tableau masculin n’arrive pas en demi-finale. Enfin le king n’avait jamais été terrassé auparavant en night session dans la Grosse Pomme, où il avait brillé à 23 reprises. Jusqu’à cette fatale 24e soirée.

    Maigre consolation. Subsiste l'espoir que Berdych poursuive sur sa formidable lancée et s'offre la tête de Murray, puis celle de Djokovic. A moins que le vampire de Belgrade au parcours faussement tonitruant à en juger par l'extrême faiblesse de l'opposition jusqu'ici, ne succombe à son tour précocement cette nuit, sous les coups d'assommoir de Del Potro, dernier bourreau d'Andy Roddick.

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  • US Open: trop de talent tue le talent!

    sport_home_alaune_sport24_582768_13845182_8_fre-FR[1].jpgIl  m’est arrivé de critiquer les Français pour leur chauvinisme exacerbé. Mais pour une fois je vais montrer un peu d’indulgence à l’égard de ce patriotisme échevelé. Qui s’est par exemple bruyamment manifesté lors de la défaite humiliante infligée par la courageuse Marion Bartoli à la cinquième mondiale, la Tchèque Petra Kvitova, lors des huitièmes de finale de l’US Open.

    Un succès phénoménal qualifié de renversant par tous les spécialistes qu’ont subjugués les coups fulgurants de l’Auvergnate dans les deux derniers sets. D’autant qu’elle  était suivie, le même jour, par son compatriote Richard Gasquet. Au troisième tour mais quand même.  Du coup, tel Jésus glissant sur le lac de Tibériade, tout l’Hexagone s’est carrément mis à marcher sur l’eau.
     
    Vous me rétorquerez sans doute qu’il n’y a vraiment pas de quoi. Vous auriez tort. Se retrouver à ce moment-là avec une paire de représentants seulement, une semaine après avoir débarqué à dix-neuf dans la Grosse Pomme les deux sexes confondus, minerait le moral de n’importe qui. Eh bien, en l’occurrence, pas question de faire la fine bouche.

    Car Marion Bartoli au sommet de son art établissait, grâce à son éblouissante performance contre Kvitova, une double performance de taille. Cette première qualification en quarts de finale à Flushing Meadows lui  permettait en effet, dans la foulée, de se hisser à ce même niveau dans les quatre tournois majeurs.

    Comme précité, elle était de surcroît imitée par Gasquet, qui réussissait lui l’exploit d’atteindre les huitièmes de tous les Grands Chelems. En se mettant tour à tour dans la poche deux cadors universitaires, pointant l’un au 498e rang et l’autre au 245e. Extraordinaire, non?

    D’accord, il y a un petit côté un rien pathétique dans l’étalage d’une telle satisfaction pour de telles clopinettes. Mais s’ils n’ont certes pas le triomphe spécialement modeste, nos chers voisins ont au moins l’immense mérite de se contenter de peu. Et de faire fructifier au mieux leurs maigres ressources, ce qui est un gros atout en temps de crise.

    Je trouve donc normal qu’ils grappillent les miettes avec délectation. Eh oui, les miettes. Parce qu’évidemment aussi bien Marion que Richard, stoppés respectivement par la belle Maria Sharapova et l’opiniâtre David Ferrer, ne sont pas parvenus à confirmer leurs belles dispositions.
     
    Rien de très étonnant en ce qui concerne Bartoli. En revanche il y a une explication à l’échec rageant du Biterrois. Et qui n’a rien à voir avec sa malchance d’affronter sa pire bête noire, alias la mobylette espagnole du circuit au moteur gonflé à bloc.
     
    Non le Tricolore aux coups de génie et à la main fabuleusement exceptionnelle, Mauresmo dixit, a simplement, toujours selon Amélie, trop de talent. Parfaitement. Et ce fâcheux excès a malheureusement tendance à lui jouer de vilains tours.

    Autrement posé, trop de talent tue le talent Et c'est ainsi que grâce à cette analyse particulièrement pointue, j'ai enfin compris pourquoi Federer est devenu le meilleur joueur de l’Histoire. La légende helvétique est heureusement beaucoup moins douée que Richard Gasquet!

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