Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ski: match au couteau entre la RTS et Eurosport...

topelement[1].jpgC’est toujours avec un plaisir sans mélange que je retrouve le ski à la télé. Bien que ces malheureux Helvètes fassent franchement pitié pour l'heure. Tir groupé en queue de classement dans les deux premières courses de vitesse, à l'image d'un Didier Défago (photo) portant non seulement tous les espoirs de la nation, mais n'ayant jamais attaqué la saison dans d'aussi bonnes conditions...

Au secours! Pour ne rien vous cacher, je n imaginais pas que j’allais ressentir aussi cruellement l’absence de ce brave Didier Cuche.

De quoi se dire que décidément, partout où on se tourne on se rend compte que l'Helvétie n’a que des arbres qui cachent les forêts. A commencer évidemment par le tennis où, lorsque la légende fera ses valises, on n’aura plus que les yeux pour pleurer.

Rien de tel en revanche et heureusement chez les commentateurs, qui ont débarqué plutôt en forme sur les ondes. Bien que Fabrice Jaton orphelin de la flèche des Bugnenets me semble un chouïa déboussolé, et du coup un poil au-dessous de ses meilleures performances. Mais nul doute qu’il va peaufiner la chose au fil des épreuves.

Et il a intérêt, car Eurosport paraît prêt à livrer un match au couteau avec la RTS dans le domaine. Certes l’inénarrable William Besse, qui continue à faire se retourner Molière dans sa tombe, a pris une belle option sur la victoire. Dans son style inimitable, il nous déclarait par exemple dimanche lors du super-G de Lake Louise: "La piste n’est pas difficile, mais elle est difficile à être vite… Surtout quand tu dois recréer un ski…"

Admettez que face à un tel talent, il n’est pas simple de régater côté français. On ne s’est pas moins donné du mal pour y arriver. Consultante pour la chaîne, Christelle Pascal se livrait elle aussi à une étude extraordinairement pointue du comportement des skieuses tricolores, qui avaient tendance à "mettre la charrue devant les bœufs"  défaut rédhibitoire leur interdisant de "claquer une bonne manche". Complétant son analyse d’un ton péremptoire, en n'hésitant pas à affirmer que dans le ski "beaucoup de choses se jouent par les pieds… "

Dément, le scoop. Et on n’en est qu’au tout début des hostilités. Avouez que ça promet!

Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat

Les commentaires sont fermés.