Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le blog d'Edmée - Page 545

  • Sorties cinéma: promo d'enfer pour "Les Seigneurs", le navet de la semaine

    seigneurs_0[1].jpgEncore une fois la preuve est faite. Plus c’est nul et plus la chose est portée aux nues sur les plateaux télé. Entre Canal+, France 2, TF1 et les autres, ce n’est que concerts insupportables de louanges pour la comédie d’Olivier Dahan. Une promo d’enfer à laquelle n’aurait pas osé rêvér le plus grand des chefs d’œuvre du septième art! 

    Ruquier et Polony crient au génie, Drucker se pâme, allant jusqu’à prétendre qu’on ne parle plus que du film en France. Oubliées les caricatures de Mahomet dans Charlie-Hebdo ou la dégringolade de François Hollande dans les sondages. Seul compte le navet de la semaine, pompeusement intitulé Les Seigneurs et première incursion de l’auteur dans le registre comique. Pour son bien, il aurait intérêt à ne pas récidiver.

    Son histoire est celle d’une poignée de mecs sur le retour. Ils se retrouvent à jouer les footeux d’opérette sous la houlette d'une ancienne gloire du foot, la cinquantaine, un homme ruiné et alcoolique parti se resourcer sur l’ìle de Molène où il coache l’équipe locale. Pour sauver la conserverie du cru au bord de la faillite, il a fait appel à ses ex-coéquipiers à la retraite afin de qualifier le club pour la Coupe de France.

    Et c’est ainsi qu’aux côtés de José Garcia, débarque chez les Bretons une dream team cauchemardesque, composée de Frank Dubosc, Gad Elmaleh, JoeyStarr, Omar Sy et Ramsy dans des numéros débiles, où ils font allusion à des célébrités du ballon ou aux aux fiascos de l’Equipe nationale. Le pire étant Gad Elmaleh en crétin abyssal.

    De quoi redouter qu'ils fassent exploser le box-office. Alors qu'ils ne font qu'ajouter, avec leurs gags lourds, graveleux et pas drôles, sans oublier leur look pathétique, à l’indigence d’un scénario par ailleurs maladroit et hautement improbable. Certes les clubs des ligues inférieures peuvent défier les plus grands en Coupe. Mais pas avec des protagonistes qui, à l’exception d’Omar Sy, accusent entre quarante et cinquante ans.

    Au milieu de cette tambouille, il y a quand même un instant de grâce. La séance de tirs au but où le spectateur est pris malgré lui et les branquignols qui les exécutent. Mais rien à voir avec le film. C’est juste la magie du foot…

    Isabelle Adjani décevante dans David et Madame Hansen

    images[1].jpgAutre ratage, mais moindre et dans un tout autre genre avec David et Madame Hansen. C'est le premier long-métrage d’Alexandre Astier (L'auteur de Kaamelott), qui fait tout y compris donner la réplique  à Isabelle Adjani dans le rôle de David. Ergothérapeute dans une clinique suisse, il doit s’occuper un jour, sans l’avoir demandé, d’une dame étrange, à la mémoire plus que défaillante

    Le duo aurait pu séduire, mais ce n’est pas le cas en raison du talent très mal employé de la star française. Par ailleurs, Astier nous propose une intrigue qui se traîne avec cette patiente amnésique qu’un médecin spécialiste est chargé d’emmener faire des courses en ville. Et découvre, à cette occasion, une femme provocante et insolente soudain en proie à une détresse et à un chagrin que seul peut expliquer un grand traumatisme.

    Au départ un sujet intéressant, où on a la surprise de voir jouer également Jean-Charles Simon. A l’arrivée une histoire téléphonée et sans intérêt. Dommage.

    Films à l'affiche dans les salles romande dès mercredi 26 septembre.

    Lien permanent Catégories : Cinéfil
  • Sorties cinéma: "Vous n'avez encore rien vu"

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaresmnais.jpgUn titre pareil, il faut l'assumer. Ce que tente de faire le doyen du cinéma français. A 90 ans, Alain Resnais revient avec Vous n’avez encore rien vu, très librement adapté d‘Eurydice de Jean Anouilh. Le film avait créé une mini-polémique entre les passionnés et les déçus du cinéma du maître au dernier festival de Cannes, où l’œuvre concourait pour la Palme d’or. Une récompense suprême que l’l’auteur n’avait jamais obtenue et qui lui fut encore refusée. Logiquement cette fois, il faut l'avouer. 

    Après sa mort, Antoine d’Anthac, célèbre auteur dramatique et metteur en scène (Denis Podalydés)  fait convoquer, dans sa somptueuse demeure, tous ses amis ayant interprété les différentes versions de la fameuse pièce.

    Sabine Azéma, Pierre Arditi, Lambert Wilson, Anne Consigny, Michel Piccoli,  Mathieu Amalric, Anny Duperey, Hippolyte Girardot et d’autres doivent ainsi jouer les exécuteurs testamentaires. Avant de quitter cette terre, le metteur en scène a enregistré une déclaration dans laquelle il leur demande de  visionner une captation des répétitions de de l’œuvre par une troupe débutante qu’il a autorisée à la monter.

    Toute la famille hexagonale de la pellicule ou presque étant réunie (photo), chacun se glisse dans la peau de son personnage, faisant écho, d’abord en léger différé, aux jeunes acteurs évoluant sur l’écran déployé devant les anciens. Eurydice et Orphée vont ainsi revivre à travers le couple Azéma-Arditi, à l'exhibition facile et celui fomé par Consigny-Wilson, heureusement plus sobre.

    Certains sont bouleversés par la performance. Malheureusement, je fais faire partie de ceux qui sont quasiment imperméables à cet exercice de style sur fond d’installation artistique et de transports amoureux parfois grotesquement juvéniles, sinon carrément hystériques, à l’image de Sabine Azéma l’actrice fétiche du réalisateur, pour qui il ‘agit d’une neuvième collaboration avec Resnais. Pierre Arditi en étant lui à huit.

    On peut certes voir l’audace d’un éternel créateur dans cette réflexion alambiquée autour du théâtre qui serait la vie, l’amour, la mort ou vice-versa. Reste qu’à de rares exceptions ou fulgurances près, ce "happening" génère plutôt l’ennui.

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès le mercredi 26 septembre.

    Lien permanent
  • Sortie cinéma: "Les saveurs du Palais", plutôt indigestes

     

    les-saveurs-du-palais-poster-de-fr-it[1].jpgA sa grande surprise, Hortense Labordie, marmitonne périgourdine de talent, se voit nommer responsable des repas personnels du président de la République. Qui sera rapidement séduit par leur authenticité et celle de leur auteur. Cela ne manque pas de provoquer la jalousie des chefs machos de la cuisine centrale, voyant d’un très mauvais œil l’importance grandissante d’Hortense dans ce qu’ils considèrent être leur domaine réservé. A elle de se faire respecter dans ce milieu masculin particulièrement hostile et fermé.

     

    Cette comédie indigeste de Christian Vincent trouve son origine dans la réalité puisque c’est en gros l’histoire de Danièle Delpeuch, qui fut effectivement la cuisinière de François Mitterrand. Seul intérêt du film, la chose est hélas aussi mal traitée que le reste. Catherine Frot (affiche) tente courageusement de tenir la maison, mais elle n’est guère aidée. Notamment par Jean D’Ormesson, ânonnant péniblement son texte. Quelle mouche a piqué le réalisateur pour demander à l’écrivain d ‘enfiler le costume du célèbre locataire élyséen des années 80? Sans compter qu’il a bien quinze ans de trop pour le rôle.

     

    Films à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 19 septembre.

    Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine