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le blog d'Edmée - Page 543

  • Sorties cinéma: "A perdre la raison" et "Quelques heures de printemps", les chocs de la semaine

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaalafosse.jpgDeux films marquent cette semaine cinématographique. L’un est signé du Belge Joachim Lafosse, l’autre du Français Stéphane Brizé. Deux réalisateurs talentueux qui, chacun à leur manière et dans des registres différents, ont puisé leur inspiration dans les liens familiaux pour livrer deux oeuvres chocs. Commençons par le premier. Je consacrerai une note particulière au film de Brizé.

    Avec A perdre la raison, Joachim  Lafosse  s’inspire librement d’un fait divers  tragique, un quintuple infanticide qui avait secoué la Belgique le 28 février 2007. Dans la fiction, Murielle et Mounir sont jeunes et beaux, ils s’aiment, se marient. Et s’installent chez le docteur André Pinget, mentor trouble et protecteur de Mounir depuis qu’il a contracté un mariage blanc avec sa mère. Et puis les bébés arrivent, l’un après l’autre, jusqu’au quatrième.

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  • Coupe Davis aux Pays-Bas: Wawrinka, connais pas!

    276[1].jpgCela ne surprendra personne, les quelques coups de génie de Federer permettant d'assurer le maintien des Helvètes dans le groupe mondial de la Coupe Davis ont fourni l’occasion à Pierre-Alain Dupuis de s’extasier follement, nous gavant des "leçons de tennis données par le maître". En réalité la légende n'a non seulement fait que son boulot sans se défoncer outre mesure, mais a en plus failli perdre bêtement son service trois ou quatre fois.

    Figurez-vous qu’il y a cependant pire à l’antenne que la perruche. Cela semble inimaginable, eh bien non. La chose, franchement surréaliste et on l’espère rarissime, s’est passée lors de la cinquième rencontre en deux sets gagnants et comptant pour beurre entre les Suisses déjà promus et les Néerlandais relégués.

    Cet événement farfelu en raconte long sur la célébrité du pauvre Wawrinka, qui a pourtant marqué un point précieux pour la Suisse vendredi aux Pays-Bas. Car Wawrinka, connais pas. Du moins à en juger par ce commentateur complètement ahuri parachuté sur le site de la Coupe Davis, qui a mis seize jeux à réaliser que ce n’était pas le Vaudois sur le court en train de perdre les deux dernières manches du week-end, mais… Chiudinelli (photo). Un inconnu encore plus illustre pour lui hélas!

    Imperturbable, le spécialiste du tamis s’est donc obstiné à l'appeler "Wawrinka". Fustigeant sévèrement dans la foulée ses coupables maladresses, son incapacité crasse à maîtriser son adversaire, à convertir ses balles de break, avant de l’excuser magnanimement, trouvant somme toute logique son manque flagrant de motivation dans la mesure où son pays était qualifié…

    Et cela en dépit de gros plans sur la bobine de Chiudinelli, sur celle du vrai Wawrinka resté dans les tribunes pour soutenir son pote, ou des frénétiques "let’s go Marco" lancés par les fans. Dans le même temps, notre expert déjanté couvrait d’éloges son rival hollandais Thiemo de Bakker, 159e à l’ATP, louant à l'envi l’immense talent de ce joueur qui s'offrait le luxe de se payer avec panache le scalp du 17e mondial. Relevant même, avec une certaine incrédulité vu l'état comateux du pseudo Stan, que ce dernier avait figuré dans le top 10! J'hallucinais.

    Manifestement, on a signalé l'incident au malheureux juste avant la fin de cet ersatz de match. En effet on n’a soudain plus entendu parler de Wawrinka. De Chiuduinelli non plus d’ailleurs, devenu "The Swiss" ou simplement "Switzerland". A l’évidence, notre super connaisseur de la raquette mort de honte n’a pas souhaité rectifier son erreur grossière. Il n’empêche qu'il a dû vivre un grand moment de solitude... 

    PS.- Funérailles, me voici à nouveau privée de Servette. Comment diable voulez-vous que je me remette à tirer sur une ambulance grenat déjà à ce point criblée de balles. C'est vraiment le cas de dire qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même... 

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  • Coupe Davis: ridicules, les Fedrinka font tapisserie en double

    1612e7a94f2fba969746ed480fab86da_230x110[1].jpg"Nous assistons à quelque chose d’assez étonnant", s’époumonait ingénument Pierre-Alain Dupuis qui, quelle que soit la situation, trouve toujours moyen de se montrer surpris par une contre-performance suisse. A l’instar de celle du double dans le match de barrage de Coupe Davis contre les Néerlandais à Amsterdam.

    Déjà la veille, il se déclarait carrément confondu par l’impossibilité intermittente de Wawrinka de trouver (très fier de sa formule il n'a cessé de l'utiliser) une solution entre l’attente et l’attaque. "C’est drôle le tennis. Il avait une balle de double break et il perd six jeux de suite…"  s’estomaquait-il à l’antenne. On se pince à l'idée qu'il n'a pas remarqué, depuis le temps, que c’est juste du Vaudois pur sucre!

    Bref, plus mauvais et grotesques que les Fedrinka, qui ont ridiculement fait tapisserie sur l’ocre de la Westergasfabriek, c’est difficile. Pas un pour racheter l’autre de surcroît, en dépit des efforts de la perruche éberluée par leur inconsistance crasse, pour nous laisser croire par ailleurs au miracle. Du coup voilà Sa Grâce légendaire contrainte d’étaler sa science dimanche, pour permettre à son pays de l’emporter en trois points et de rester ainsi dans le groupe mondial.

    Ce que le maestro est donc censé réussir les doigts dans le nez. Quoique. Alors qu’avant d’être jouée la rencontre était dans la poche, celle-ci avait, comme souvent avec nos sportifs, un gros trou qui laissait les balles filer au travers. Autrement dit, vu la façon dont ils sont brouillés avec les formalités on peut légitimement craindre le pire
     
    Surtout face à un Robin Haase survolté par la folle ambiance du cru et qui va se défoncer à mort pour tenir tête à un Federer peu rassurant après son pitoyable quart de finale contre Berdych à l’US Open. Où il nous a quand même refait sans vergogne le coup des JO face à Murray. Encore plus mou, apathique et amorphe si possible, sauf qu'il n'avait pas l’excuse du gars vidé pour cause de dramatique usure émotionnelle.

    A moins que nos deux rigolos se soient en l’occurrence complètement fichus de ce double. Mais ce n’est pas parce qu’ils n’aiment pas ça qu’ils doivent en dégoûter les téléspectateurs!

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