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le blog d'Edmée - Page 540

  • Tennis: sale temps pour les cadors du circuit!

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaafed.jpgJe ne voulais plus parler de raquette jusqu’à Wimbledon. Mais franchement, c’est difficile de faire l’impasse avec la semaine qu’on vient de vivre dans le domaine. Que ce soit au Queens ou à Halle.

    Le moins qu’on puisse relever, c’est d’abord le sale temps pour les cadors. Plus particulièrement en Angleterre où Andy Murray, la belette écossaise, disparaissait déjà à son premier tour, tandis que Jo-Wilfried Tsonga, l’un des Big Four en l’absence de Novak Djokovic, ne parvenait même pas à jouer les marionnettes. Juste un p’tit tour avant de s’en aller. A l’image de la majorité des autres têtes de série d’ailleurs.

    N’en restait que deux, Marin Cilic et David Nalbandian, pour un affrontement au sommet. Pas des plus culminants à en juger par l'issue aussi malheureuse qu’inédite du match. Il fut en effet enlevé par le Croate par… disqualification de son adversaire. Ne se contrôlant plus suite à une faute, l’Argentin a en effet bêtement explosé du pied un panneau, blessant du coup un juge de ligne à une jambe qui se trouvait juste derrière. Sanction immédiate, loin du bal!

    Et je ne vous raconte pas le tournoi allemand, où l’extraterrestre Rafaël Nadal se laissait misérablement sortir en quart de finale par l’un des hommes du cru, le relativement modeste Philip Kohlschreiber.

    Le pire allait venir avec Federer, pourtant le seul des cadors à résister jusqu’en finale. Où une sixième victoire lui tendait presque indécemment les bras, le Suisse, bourreau impitoyable du Russe Youzhny, se voyant opposé au Germain Tommy Haas. Certes un joli garçon, ancien numéro 2 mondial, mais actuellement 87e à l'ATP et comptant nettement plus d’heures de vol que la légende.

    Eh bien macache bono. Comme face au vampire de Belgrade dans le dernier carré à Roland Garros, ce pauvre Rodgeur a inexplicablement perdu la partie après avoir fait le break et été ensuite à un cheveu du second dans la première manche.

    Mais le plus étrange fut quand même la déclaration de celui qui ne l'a plus emporté sur gazon depuis trois ans: "Ce fut une superfinale et j’aurais volontiers voulu la gagner. Mais ce fut malgré tout une supersemaine pour moi".
     
    En entendant un truc à ce point nul de la part du phénix, je me dis que l’herbe, il ne s’est pas contenté de la fouler. Il l’a également fumée!

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  • Eurofoot: les Bleus, des géants ou des nains de jardin?

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaafrance.jpgAvoir des illustres représentants dans de grandes compétitions c’est bien, mais c’est vraiment loin de d’être de tout repos. Par exemple avec  Federer dans l'histoire, je ne vous raconte pas le stress! Je l'ai encore expérimenté à Roland-Garros.

    Et il me donne à nouveau des sueurs froides à Halle, où il s’est à nouveau imposé in extremis face au Canadien Milos Raonic pour rallier le dernier carré. Sur herbe de surcroît, sa meilleure surface. Du coup je crois que je vais plutôt me concentrer sur l’eurofoot jusqu’à Wimbledon pour me calmer les nerfs! Pas besoin en effet de me ronger les sangs puisque les Helvètes ont donc jugé plus sage de regarder les matches à la télévision au lieu d’aller se couvrir de honte sur les terrains polonais et ukrainiens.

    En plus, les Russes s’exhibant par exemple dans une tenue rouge en général chère aux Suisses, j’ai l’impression de voir ces derniers fouler la pelouse. J'espère pour les sujets de Poutine que cela ne va pas leur porter malheur. A vérifier ce soir. 

    Et puis il y a bien sûr l’équipe de France de loin ma préférée de ce championnat et dont on peut tout attendre. Certes il est difficile d’en espérer autant que lors du Mondial allemand avec le fameux coup de boule de Zidane ou surtout du sud-africain, où on avait quand même atteint des sommets avec la grève des "mutins de Knysna" refusant de descendre du bus et de s'entraîner, devant les caméras du monde entier.

    Les Tricolores protestaient, souvenez-vous, contre l’exclusion de Nicolas Anelka pour son "Va te faire enculer sale fils de pute" cavalièrement adressé à son entraîneur Raymond Domenech. Des insultes dont les media s'étaient régalés tout en jouant les vierges effarouchées. 

    Mais comme l’incorrigible France tient absolument à se faire remarquer, c’était bien parti à peine les hostilités entamées. Grâce au petit teigneux Samir Nasri qui, suite à son but lundi soir contre l’Angleterre, n’a pas hésité à lancer un "Ferme ta gueule" quotidien L’Equipe qui  avait osé le qualifier de "bidon" dans son édition du jour.

    Cela n’avait malheureusement pas suffi à l’EDF en manque de jus, pour battre la perfide Albion. La presse hexagonale, qui imaginait ses compatriotes gravir sans problème des montagnes à vache pour conquérir les cimes, s'est empressée de remballer momentanément ses illusions, trouvant même globalement les Bleus très pâles, ennuyeux, décevants et poussifs. Leur reprochant en résumé de s’être cassé  les dents sur le verrou rosbif après avoir égaré la clé anglaise…

    Retournement bien évidemment à 180 degrés après la victoire des Tricolores contre l’Ukraine, qui mettait fin à six ans de cruelle disette dans le genre. Mais la fusée médiatique risque bien revenir à son point de départ, si d’aventure ses nouveaux géants leur rejouaient les nains de jardin dans leur dernier match de poule. Vivement mardi les coqs!

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  • Nadal-Djokovic: un match de filles pour leur rendez-vous interrompu avec l'histoire!

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaanadal.jpgL’issue du rendez-vous avec la grande histoire de la petite balle jaune est donc remise à lundi, pour cause de pluie. Moche pour cette finale dont les commentateurs et les fans se léchent passionément les babines, puisqu’il y aura forcément un extraordinaire record à la clé.

    Soit donc Nadal remportera son septième Roland Garros pour devenir le plus grand joueur de tous les temps sur terre battue, soit Djokovic sera le troisième joueur à réussir les quatre levées du Grand Chelem à la suite. Mais contrairement à Rod Laver qui a réalisé cet exploit à deux reprises la même année, Dracula acquerrait, s’il y parvient, le sien sur deux saisons.

    Cette fabuleuse rencontre fébrilement attendue laisse pourtant grandement à désirer. Ressemblant même pour l’instant à un de ces matches de filles dont aiment se moquer les critiques du tennis de ces dames. Avec une avalanche de doubles fautes et de breaks qui ne font pas particulièrement honneur au tant vanté combat des chefs!

    Dans le fond pas de quoi avoir trop de regrets pour Federer, qui a de nouveau échoué à écrire un chapitre pour peaufiner sa légende en omettant de se qualifier une sixième fois pour une rencontre au sommet.

    Il a toutefois raté la chose d’une bien curieuse façon. A croire qu’il n’avait pas envie d’affronter l’Espagnol. Ou alors c’est qu’il avait une idée derrière la tête. Imaginons. Il gagne sa demi-finale et se retrouve face à Nadal qui lui file encore une rouste. Non seulement rien ne bouge dans le classement, mais l’ogre de l'ocre signe une septième victoire Porte d’Auteuil, très agaçante pour Sa Grâce.

    Autre cas de figure, Rodgeur fait exprès d’envoyer Dracula au charbon avec le secret espoir que ce dernier terrasse le pitbull. Du coup le maestro repasse en deuxième position, se permet dès lors d'espérer arriver, lui d’abord, à un époustouflant septième succès à Wimbledon dans deux semaines, et rafle son dix-septième Grand Chelem.

    On peut d’ailleurs compter sur Marc Rosset pour nous assurer, façon Lapalisse comme d’ordinaire, que le phénix peut toujours renaître de ses cendres, mais que c'est de plus en plus coton… Bref, dans l’heureux cas où la chose se produisait, cela réduirait d’autant la portée de la prouesse de Djokovic sur la terre parisienne. 

    Reste qu’une défaite de Rafa nous forcerait à subir les traditionnelles manifestations de gorille en rut de ce brave Nole, insupportablement amplifiées par les ululements sauvages de son clan. En conséquence, je préférerais malgré tout que le taurillon de Manacor finisse par l'emporter. A vérifier lundi dès 13 heures.

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