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le blog d'Edmée - Page 538

  • Jeux Olympiques les Suisses se concentrent sur... Rio!

    Les fanfaronnades des commentateurs depuis lundi soir sur la RTS, je ne vous raconte pas. Follement excités à l’idée d’une triomphale journée nationale, offrant autant de possibilités de médailles que de compétitions dans lesquelles vingt-deux de nos compatriotes étaient engagés ce mardi 1er août, ils avaient la tête qui tournait. Une journée incroyable, folle, où nos forçats de l’antenne n’étaient pas certains de pouvoir nous montrer l'entier des exploits helvétiques, tant ils devraient sauter d’un sport à l’autre. 

    Mais ils ont été les seuls à suer dans ce redoutable gymkhana télévisé. Côté sportif, ils n’ont pas dû trop se fatiguer nos athlètes, de plus en plus destinés à quitter ces Jeux Olympiques sans la moindre médaille à se mettre sous la dent. Même en chocolat.

    Car funérailles, ce fut la déroute. Une avalanche de défaites. Je parle évidemment de celle, pitoyable, de Federer et de Wawrinka en double,  de celles, plus qu’attendues, du malheureux Cancellara et de nos footeux foireux qui ont clos ces heures horribilis. Mais aussi de toutes les autres. A commencer par l’escrime, où une breloque était quasiment acquise avec  le numéro 2 mondial, le tueur (de mouches???) Fabian Kauter. Pour continuer avec le judo, où Juliane Robra qui devait nous servir de fil rouge au cours de l’après-midi, avec le kayak où Mike Kurt, promis à une gloire certaine, trouvait moyen de casser sa pagaie.

    Et c’était loin d’être terminé puisqu’en aviron, il a fallu patienter des plombes pour apercevoir le bateau helvétique rallier la fin du parcours. Pendant ce temps, le meilleur archer du pays, le Valaisan Alex Mueller se laissait transpercer par un Coréen du Sud. Logique. Ce dernier ne devait pas avoir les Suisses à la bonne après le tweet raciste et imbécile de Morganella.

    Du coup, baissant le ton et les yeux, un des inénarrables de la télé lâchait cette phrase: ça n’a pas très bien commencé on va être sincère avec vous… Finalement on a eu un champion. Celui de l’euphémisme. Mais en l’occurrence, ce devait  être de l’humour anglais. A l’image des spécialistes affirmant que maintenant il allait falloir analyser tout ça, avant de repartir de l’avant en espérant que ça passe à… Rio ! 

    A se demander ce qu’il y a à analyser, à part la tragique impuissance de nos malheureux représentants contraints à la figuration. Très franchement, contrairement au baron de Coubertin, je trouve qu’il y a vraiment des jours où il vaudrait mieux ne pas participer.

    Jusqu’à Roger Federer qui outre sa lamentable prestaion aux côtés du Vaudois, n’a pas franchement rassuré en simple depuis l’entame du tournoi. Y compris face au Français Benneteau, n’en déplaise à nos experts. Parce qu’il n’y a pas de quoi se gargariser de cette victoire contre un paralytique… A jouer de la sorte, je vois mal la légende tenir tête à Djokovic en finale. Pour autant qu’il arrive jusque là!

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  • Les JO: une soupe suisse à la grimace

    Après les gags d’une drôlerie presque aussi irrésistibles que ceux de Mister Bean dont nous ont gratifiés les désopilants Massimo Lorenzi et Pascal Droz gais comme des pinsons lors la cérémonie d’ouverture des Jeux, cette pauvre Helvétie fait drôlement la grimace.

    C’est qu’elle est plutôt mal partie pour espérer glaner le minimum des six médailles prévues. Même si les commentateurs de la RTS, l’espoir chevillé au corps, ne cessent de nous promettre le miracle à chaque compétition. Hélas, leur prestation se termine généralement par un triste et inévitable "c’est vraiment dommage" face aux bourdes de nos plus grands porteurs d’espoir.

    A l’image de Fabian Cancellara à terre, de la gymnaste Giulia Steingruber sur les fesses, du judoka Chammartin au tatami de la badmingtonnienne Sabrina Jaquet à côté de son volant ou des tireurs, indignes fils de Tell, s'obstinant à manquer la cible.

    Sans parler du nageur Dominik Meichtry et de Stanislas Wawrinka, qui n’a donc pas pu créer la surprise face à Andy Murray, comme le relevait ingénument Pascal Droz. Quand je pense que lui et ses collègues, dont évidemment la perruche Pierre-Alain Dupuis, nous serinaient depuis le tirage au sort qu’il valait mieux pour le Vaudois rencontrer la belette écossaise au début qu’en cours de tournoi!

    Et on n’a pas fini de manger notre pain noir dans le domaine. Je veux parler de ce brave Federer. En voyant le grandissime favori balbutier  laborieusement son tennis contre le second couteau colombien Alejandro Falla, je vous avoue que j’ai un mal fou à l’imaginer remporter le tournoi.

    J’ai plutôt la désagréable impression que la légende va se planter méchamment au deuxième tour contre sa bête noire Julien Benneteau,  D’autant que contre le Français toujours prêt à lui sauter à la gorge, le Bâlois a la détestable habitude de commencer en mode diesel. Il faudra que Séverin Lüthi lui rappelle qu’aux JO, à part la finale,  les matches se jouent en deux sets gagnants……

    Enfin vous m direz qu’il nous reste nos as du volley-ball, notre spécialiste de canoë-kayajk Mike Kurt, ou le quatre poids léger en aviron pour éventuellement nous consoler. De quoi se dire que pour les Suisses, il vaut mieux pratiquer des sports de plage pour éviter de se noyer

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  • Les Suisses aux JO: pain noir et soupe à la grimace

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaasaaaaaabeach.jpgAprès les gags d’une drôlerie presque aussi irrésistible que ceux de Mister Bean dont nous ont gratifiés les désopilants Massimo Lorenzi et Pascal Droz, gais comme des pinsons lors la cérémonie d’ouverture des Jeux, cette pauvre Helvétie fait déjà drôlement la grimace…

    C’est qu’elle est plutôt mal partie pour glaner le minimum des six médailles prévues. Même si les commentateurs de la RTS, l’espoir chevillé au corps, ne cessent de nous promettre le miracle à chaque compétition. Hélas, leur prestation se termine généralement par un triste et inévitable "c’est vraiment dommage" face aux bourdes crasses de nos plus grands porteurs d’espoir.

    A l’image de Fabian Cancellara à terre, de la gymnaste Giulia Steingruber sur les fesses, du judoka Chammartin au tatami, de la badmintonnienne Sabrina Jaquet à côté de son volant, ou des tireurs, indignes fils de Tell, s'obstinant à manquer la cible avec une rare constance. 

    Sans parler bien entendu, avec la défaite fatale des footeux "olympiques" contre les Coréens du Sud, de Stanislas Wawrinka, qui n’a donc pas pu créer la surprise face à Andy Murray, comme le relevait ingénument Pascal Droz. Quand je pense que ses collègues, dont évidemment la perruche Pierre-Alain Dupuis, nous serinaient depuis le tirage au sort qu’il valait mieux pour le Vaudois rencontrer la belette écossaise au début qu’en cours de tournoi !

    Et on n’a pas fini de manger notre pain noir dans la disciplne. Je veux parler de ce brave Federer. En regardant le grandissime favori  balbutier laborieusement son tennis contre le second couteau colombien Alejandro Falla, je vous avoue que j’ai un mal fou à l’imaginer remporter la palme. 

    J’ai plutôt la désagréable impression que la légende va se planter méchamment au deuxième tour. D’autant qu'il rencontre le Français Julien Benneteau, prêt comme jamais à lui sauter à la gorge, et que le Bâlois a la détestable habitude de débuter en mode diesel. Il faudra que Séverin Lüthi lui rappelle qu’aux JO, à part la finale, les matches se jouent en deux sets gagnants……

    Enfin vous me direz qu’il nous reste nos as du beach-volley (photo), notre spécialiste de canoë-kayak Mike Kurt, ou le quatre poids léger en aviron pour voir éventuellement une poignée de Suisses poursuivre la compétition. Comme quoi pour les nôtres, il vaut mieux pratiquer des sports de plage pour éviter de sombrer trop tôt. Même si le nageur Dominik Meichtry, éliminé en demi-finales où il s'était qualifié par les poilos, s'est ingénié à me démentir. "C'est vraiment dommage..."

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