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le blog d'Edmée - Page 539

  • Bercy: Ferrer fait déjà pâlir l'éclat de l'étoile Janowicz

    907484-15125637-640-360[1].jpgDécidément, alors qu’il avait déjà dû faire face aux caprices des ténors, rien n’a réussi à Bercy cette année. Et cela ne risque pas de changer, la volonté de Guy Forget de reporter l’épreuve en février pour en faire le premier Masters 1000 de l’année se heurtant à la contestation des spécialistes de la terre battue. Ces derniers n’ont pas la moindre envie de faciliter la tâche des autres.

    Mais à chaque jour suffit sa peine. Revenons-en donc  à ce cru 2012 au goût de piquette.  Après avoir subi les caprices des ténors, avalant couleuvre sur couleuvre qu’il s’agisse de leur forfait ou de leur engagement minimum sur le terrain, pour constater ensuite l’impuissance des seconds couteaux hexagonaux dans le dernier carré, le tournoi parisien a connu une ultime déception.

    En effet, alors que le boss se frottait le ventre à l’idée d’avoir décroché l’étoile de l’année en la personne de Jerzy Janowicz, son éclat pâlissait singulièrement en finale, le bombardier polonais au service canon et aux amorties exquises pliant irrémédiablement devant la vélocité, l’acharnement, l’opiniâtreté jamais démentie de David Ferrer (photo). Qui, en véritable stakhanoviste des courts, en a profité pour remporter enfin, à 30 ans et quasiment les doigts dans le nez, son premier titre dans la catégorie.

    Sans vouloir sous-estimer le talent du jeune Jerzy, cette conclusion logique va de surcroît donner des ailes au pugnace Ibère pour le Masters de Londres. Où il joue dans le groupe de Federer. Du coup le maestro, contraint de vaincre pour rester au contact de Djokovic, a quand même du souci à se faire. Même si d’aucuns prétendent qu’il a été épargné par le tirage au sort et devrait aisément rallier les demi-finales en compagnie de Del Potro.

    Car on n’est jamais complètement à l’abri avec le mille-pattes de Valence sur le dos. Surtout qu’il a prouvé à quel point sa morsure peut être dangereuse… Rendez-vous dès lundi chez Sa Majesté.  

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  • Une étoile est née à Bercy, où Ferrer sauve l'honneur des cadors

    Jerzy-Janowicz-Paris-Masters-quarterfinals_2854939[1].jpgMaudit au départ étant donné sa proximité immédiate avec les Masters de Londres, Bercy a été décimé au-delà de l’imaginable. Déjà privé de Federer et de Nadal, le tournoi parisien a regardé tour à tour les autres stars sombrer. Djokovic, Murray, Berdych, Tsonga, Del Potro, Tipsarevic, Monaco, sept des dix meilleurs joueurs de la planète, se sont retrouvés prématurément au tapis. 

    Ne restait, au stade du dernier carré, que le brave Espagnol David Ferrer, matricule cinq à l’ATP, pour sauver l’honneur des cadors de la raquette. Et, outre la révélation polonaise Jerzy Janowicz (photo), deux Tricolores pour faire jubiler leurs compatriotes, rêvant d’une empoignade franco-hexagonale au sommet dimanche. Pas vraiment pas de quoi s’extasier à cette idée, je vous l’accorde. Mais faute de grives on mange du merle et surtout ces deux-là auraient largement contribué à remplir la caisse.

    Hélas, là encore il a fallu déchanter. Tant Gilles Simon que Michael Llodra, en dépit des folles ovations d’un public déchaîné, qui n’hésitait pas par ailleurs à huer copieusement l’adversaire au moindre  soupçon d’une éventuelle mini-protestation de sa part, ont dû s’incliner misérablement en deux sets secs chacun.  

    ferrer_2854971[1].jpgPour Llodra, la défaite menaçait logiquement face à la mobylette de Valence (photo), au moteur mieux réglé qu’une horloge. Après s’être baladé sur un nuage en battant les bombardiers Isner et Querrey, sans oublier un Del Potro fatigué après ses deux victoires, dont une difficile contre Federer à Bâle la semaine d’avant,  Mika s’est remis à jouer dès la fin du premier set  à son niveau. C’est-à-dire celui qui le laisse végéter au  121e rang mondial.

    Quant à Simon, à la suite de Kohlschreiber, Cilic, Murray et Tipsarevic, il s’est heurté au redoutable géant polonais Jerzy Janowicz. A 21 ans, cet habitué des challengers issu des qualifications, produit d’un croisement entre un tank, un canon et un TGV, participait non seulement au premier Masters 1000 de sa carrière, mais en disputera la finale. Avec, sauf émotion intempestive, bien des chances d’emporter le morceau.  

    Au cas où, ce serait une petite cerise sur le gâteau un rien duraille à digérer pour les pontes de Bercy qui, en l’absence de l’astre helvétique vainqueur l’an dernier, auront au moins vu la naissance d’une étoile. Sinon d’une supernova…

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  • Djokovic, un futur numéro un d'opérette!

    906224-15110519-640-360[1].jpgC’était dans la poche, gravé dans le marbre pour les experts. Etant donné son immense talent, l’impérial Djokovic n’avait même qu’à jouer une main attachée dans le dos pour gagner Bercy les doigts dans le nez et dominer à nouveau orgueilleusement le tennis mondial. Renvoyant à ses études ce pauvre Rodgeur, qui n’avait pas réussi à s’imposer une sixième fois en finale à Bâle, pour cause de Del Potro super motivé.

    Pourtant c’était bien parti pour Nole opposé au relativement modeste Sam Querrey. Un euphémisme, vu que l’Américain se prenait une roue de vélo dans les gencives en vingt minutes au premier set. On l’imaginait dès lors sonné pour le compte, d’autant que le vampire de Belgrade enfonçait le clou, faisant immédiatement et assez logiquement le break contre le 23e, à l’entame de la deuxième manche.

    Mais rien ne s’est ensuite déroulé comme prévu. Au grand dam de son clan, qui perdait minute après minute de son habituelle et insupportable superbe, en regardant son poulain lâcher misérablement son tennis au fil des jeux. Finissant par s’incliner face au Yankee survolté.

    Une catatrophe pour Bercy qui, déjà maudit avec les forfaits de Federer et Nadal, paumant de surcroît  Gasquet, fait encore plus grise mine que les fans de Dracula. A l’inverse, il y en a un qui doit rire sous cape, c’est Notre Guillaume Tell de la raquette, vilipendé pour sa performance moyenne aux Swiss Indoors, à commencer par moi d’ailleurs. En même temps, regrette-t-il peut-être de ne pas avoir tenté un petit galop d’entraînement à Paris, histoire de perdre le moins de points possibles.

    Evidemment, il y en aura toujours pour prétendre que Novak était mal fichu. Ou encore, qu’ assuré de terminer la saison sur le trône, il ne voulait pas prendre le moindre risque. Vu son début fulgurant, il est permis d’en douter. Une certitude en revanche: après cette cuisante défaite, le malheureux Serbe a pour l’instant tout d’un futur numéro un d’opérette! Sa Grâce, elle, avait eu l'élégance de remporter une septième fois Wimbledon pour lui piquer sa place...

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