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Les JO: une soupe suisse à la grimace

Après les gags d’une drôlerie presque aussi irrésistibles que ceux de Mister Bean dont nous ont gratifiés les désopilants Massimo Lorenzi et Pascal Droz gais comme des pinsons lors la cérémonie d’ouverture des Jeux, cette pauvre Helvétie fait drôlement la grimace.

C’est qu’elle est plutôt mal partie pour espérer glaner le minimum des six médailles prévues. Même si les commentateurs de la RTS, l’espoir chevillé au corps, ne cessent de nous promettre le miracle à chaque compétition. Hélas, leur prestation se termine généralement par un triste et inévitable "c’est vraiment dommage" face aux bourdes de nos plus grands porteurs d’espoir.

A l’image de Fabian Cancellara à terre, de la gymnaste Giulia Steingruber sur les fesses, du judoka Chammartin au tatami de la badmingtonnienne Sabrina Jaquet à côté de son volant ou des tireurs, indignes fils de Tell, s'obstinant à manquer la cible.

Sans parler du nageur Dominik Meichtry et de Stanislas Wawrinka, qui n’a donc pas pu créer la surprise face à Andy Murray, comme le relevait ingénument Pascal Droz. Quand je pense que lui et ses collègues, dont évidemment la perruche Pierre-Alain Dupuis, nous serinaient depuis le tirage au sort qu’il valait mieux pour le Vaudois rencontrer la belette écossaise au début qu’en cours de tournoi!

Et on n’a pas fini de manger notre pain noir dans le domaine. Je veux parler de ce brave Federer. En voyant le grandissime favori balbutier  laborieusement son tennis contre le second couteau colombien Alejandro Falla, je vous avoue que j’ai un mal fou à l’imaginer remporter le tournoi.

J’ai plutôt la désagréable impression que la légende va se planter méchamment au deuxième tour contre sa bête noire Julien Benneteau,  D’autant que contre le Français toujours prêt à lui sauter à la gorge, le Bâlois a la détestable habitude de commencer en mode diesel. Il faudra que Séverin Lüthi lui rappelle qu’aux JO, à part la finale,  les matches se jouent en deux sets gagnants……

Enfin vous m direz qu’il nous reste nos as du volley-ball, notre spécialiste de canoë-kayajk Mike Kurt, ou le quatre poids léger en aviron pour éventuellement nous consoler. De quoi se dire que pour les Suisses, il vaut mieux pratiquer des sports de plage pour éviter de se noyer

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