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le blog d'Edmée - Page 496

  • Cinéma: "La cage dorée", sympathique comédie à la portugaise

    la-cage-doree[1].jpgDans la foulée de la comédie à succès de Philippe Le Guay, Les femmes du 6e étage, le réalisateur franco-portugais Rubens Alves, s’inspirant de l’histoire de ses parents et plus particulièrement celle de sa mère, authentique concierge, en a profité pour réaliser son premier long-métrage, La cage dorée.

    Depuis près de trente ans les Ribeiro, immigrés portugais, vivent au rez-de-chaussée d’un bel immeuble situé dans un quartier chic de Paris. Maria la gardienne exemplaire et son mari José chef de chantier modèle sont considérés comme des perles rares par les locataires et leurs employés, qui ne sauraient se passer d’eux.

    D’où la nouvelle en forme de catastrophe lorsque ces crèmes d'humains peuvent réaliser leur rêve en héritant d'une maison: rentrer au pays. Du coup les profiteurs de leur dévouement sans faille se sentent menacés dans leur confort. Ils multiplient alors les attentions et les gentillesses pour empêcher ces êtres indispensables de mettre leur projet à exécution. De leur côté les intéressés en sont à se demander s’ils ont vraiment envie, au bout de tout ce temps de quitter la France où ils ont construit leur vie. 

    Distrayant, sympathique, touchant, ce film à la fois léger et grave, traite sur le mode comique de sujets sérieux comme l’intégration et le déracinement. Surfant sur les clichés tout en les assumant, il brosse de façon moins simpliste qu’il n’y paraît, même s'il frise parfois l'angélisme, un portrait de famille sur fond de relations humaines.

    Le cinéaste débutant est de surcroît servi, à quelques exceptions près, par un casting impeccable. Aux côtés de Rita Blanco et Joaquim de Almeida, on retrouve notamment Chantal Lauby en bobo déjantée, Roland Giraud en patron paternaliste ou encore Nicole Croisille en redoutable mégère, aussi pingre que méprisante. 

    Nouveau film à l’affiche dans les salles romandes.

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  • Cinéma: Robert Downey Jr. se défonce avec humour dans "Iron Man 3",

    IRON_MAN_3[1].jpgTraumatisé par ses récentes affrontements avec les aliens, le brillant industriel Tony Stark, héros milliardaire plébiscité par tous, s’enferme dans son atelier pour bricoler. Une pause de courte durée, l'ennemi attaquant de tous côtés. Tandis que son univers personnel est détruit, les Etats-Unis sont frappés par une série d’attentats revendiqués par un mystérieux terroriste, le Mandarin.

    Du coup Tony décide de traquer sans relâche ce redoutable personnage, dont on ignore non seulement la véritable identité, mais où il se cache et comment il procède. Désormais seul, dos au mur et totalement dépendant de son armure, il est contraint de survivre par ses propres moyens dans cette aventure qui lui permettra de tester son courage. 

    Meilleur de la série, Iron man 3 est signé Shane Black qui succède ainsi à Jon Favreau aux commandes, ce dernier se retrouvant dans le rôle de chef de la sécurité de Stark Industries. Le film se distingue d'abord des deux autres par son ton et ses dialogues différents. Par ailleurs, si le réalisateur propose de spectaculaires scènes d’action à grands coups d’effets spéciaux décoiffants, il n'hésite pas à donner plus subtilement dans l’enquête politico-policière pimentée de comédie.

    Un mélange de genres bien maîtrisé et qui culmine dans des séquences jubilatoires anti-Bush ou surtout lorsqu’on découvre qui se dissimule derrière l'effrayant Mandarin. Un moment surréaliste et d’une rare drôlerie qu’on ne dévoilera pas pour ménager le suspense.

    Cinéaste et comédiens se partagent le mérite dans cette troisième mouture épique pleine d’humour et d’autodérision. A l’image de son acteur principal, le craquant Robert Downey Jr, qui ne craint pas, pour notre plus grand plaisir et sans en faire des tonnes, de tourner son statut de demi-dieu en ridicule. Gwyneth Paltrow n’est pas mal non plus.
     
    Nouveau film à l’affiche dans les salles romandes.

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  • Cinéma: avec "Quartet", Dustin Hoffman passe derrière la caméra

    220px-Dustin_Hoffman_Cannes[1].jpgA l’instar de nombreux comédiens, Dustin Hoffman, héros de plus de soixante films, s'est laissé tenter par la réalisation. A 75 ans, il fait ses débuts dans Quartet, une comédie mettant en scène des musiciens et chanteurs d’opéra à la retraite qui se retrouvent à Beecham House, belle et paisible demeure au cœur de la campagne anglaise. Adaptation de la pièce de théâtre homonyme du dramaturge et scénariste Ronald Harwood, le sujet rappelle évidemment Le baiser de Tosca de Daniel Schmid, sorti en 1984. Le cinéaste suisse est d’ailleurs remercié au générique.

    Parmi les pensionnaires trois amis, Reginald, Wilfred et Cissy, apprennent qu’une ancienne diva est sur le point de débarquer. Et quelle n’est pas leur surprise en découvrant qu’il s’agit de la grande Jean Horton en compagnie de laquelle ils triomphaient sur les scènes internationales.

    Problème, l’ego démesuré de l'arrogante Jean avait contribué à ruiner aussi bien leur amitié que son mariage avec Reginald. Et apparemment, son caractère ne s’est pas arrangé avec les années. Cela n’empêchera pas les trois complices, plus particulièrement l’irrésistible tête en l’air Cissy, d’oublier amertume et vieilles blessures pour œuvrer à la reconstitution de leur célèbre quatuor lors du gala annuel de Beecham House, destiné à célébrer l’anniversaire de Verdi et à recueillir les fonds nécessaires à la survie de l’établissement.

    quartett.jpgAlors qu’on pouvait craindre les fausses notes, on est plutôt conquis par ce feel-good movie aux dialogues piquants qui, loin de s’appesantir sur leur âge egt leurs divers bobos, se révèle au contraire un joyeux hommage aux divers protagonistes et leur style "so british". 

    Sans autre prétention que celle de nous divertir et de nous émouvoir, Dustin Hoffman s'amuse à évoquer avec  tendresse, humour et autodérision le narcicissme exacerbé des artistes.

    La réussite de cet essai joliment transformé tient naturellement beaucoup à la qualité des interprètes emmenés par l’impétueuse Maggie Smith, l'espiègle Pauline Collins, le digne Tom Courtenay un rien psychorigide et le très polisson Bill Connolly. Sans oublier Michael Gambon, parfait dans son rôle de vaniteux chef d'orchestre.

    Nouveau film à l’affiche dans les salles romandes.

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