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le blog d'Edmée - Page 496

  • Cinéma: "Man Of Steel", un Superman pas super

    Superman-new-1[1].jpgDire que Man Of Steel cartonne aux Etats-Unis est un euphémisme. Dès sa sortie il a survolé le box-office américain avec un démarrage record. Un engouement qui laisse perplexe en regard de ce qui se déroule à l’écran. En sera-t-il de même ici? La réponse ne saurait tarder.

    L’histoire reprend en gros celles des versions de 1978 et 1980: Jor-El comprenant que sa planète Krypton est au bord de la destruction totale envoie, sous les yeux de sa mère éplorée mais sachant qu’il n’y a pas d’autre solution, son bébé Kal-El sur Terre pour sauver sa race.

    Il est recueilli par des fermiers qui l’appellent Clark et lui apprennent à cacher ses immenses pouvoirs surnaturels pour ne pas épouvanter les Terriens. En grandissant Clark finit par découvrir ses origines mais, face au débarquement de trois survivants de Krypton aux desseins criminels, il décide de se dresser contre l’affreux général Zod et ses acolytes… pour devenir ainsi Superman. Dans un costume grisouille où le fameux slip rouge a mystérieusement disparu!

    Inutile de préciser que le réalisateur Jack Snyder a balancé l’artillerie lourde pour cette resucée en forme de jeu vidéo mahousse. Du coup on est enseveli sous une avalanche délirante, épuisante, assourdissante d’effets spéciaux et de scènes d’action tonitruantes, qui s’étalent sur près de 2h30.

    Tout cela en somme pour un scénario confusément tarabiscoté et une histoire d’amour sans intérêt entre Clark (Henry Cavill) et Loïs (Amy Adams). Sans oublier la référence christique au père qui a décidé de dépêcher son fils unique au secours de l’humanité menacée d’anéantissement. Pour résumer et au risque de déplaire aux fans, ce n’est pas super.

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès le 19 juin.

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  • Cinéma: "Joséphine", la Bridget Jones à la française

    marilou-berry_film_josephine_photo[1].jpgFrisant la trentaine, obsédée par la taille imposante de son postérieur (cruellement augmenté d’une prothèse pour les besoins du film), Joséphine déteste son boulot et apprécie modérément son boss, qui lui n’a d’yeux que pour elle. Enchaînant les coups d’un soir, elle court vainement après l’homme de sa vie. Sa seule consolation c’est qu’elle peut dormir avec Brad Pitt. Sauf qu’il s’agit de son chat….

    En plus, elle est affreusement jalouse de sa sœur "Miss Perfection", qui ne rate pas une occasion de le lui faire remarquer. Et lorsqu’elle lui annonce son mariage, c’est la goutte d’eau. Pour sauver la face, Joséphine s’invente une relation amoureuse avec un riche chirurgien brésilien qui doit l’épouser et emmener  dans son pays. Le début de la spirale infernale du mensonge où s’enfonce la malheureuse victime du manque d'intérêt d'un mâle digne de ce nom pour sa petite personne.

    L’auteur Agnès Obadia s’est inspirée de la B.D. éponyme de Pénélope Bagieu. Tout en gardant le caractère et le look du personnage incarné par Marilou Berry, elle garde peu de ses aventures, imaginant sa propre intrigue pour sa Joséphine. Qui devient une  sorte de Bridget Jones à la française où on retrouve les ingrédients de la version américaine: héroïne complexée, beau gosse égoïste, amoureux transi et ennuyeux, mais finalement pas tant que ça, bien au contraire. 

    Bref rien de nouveau dans ce film de filles à tendance sirupeuse, en dépit de ses aspirations au dérisoire et à l’humour un rien déjanté. Mais si on ne rit pas des masses, on relèvera une bonne prestation de Marilou Berry et quelques scènes burlesques, dont celles où Joséphine, restée à Paris après avoir annoncé qu’elle partait pour le Brésil, doit se cacher dans son propre appartement, sous-loué entretemps. On en souhaiterait quelques autres tout de même…

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 19 juin.

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  • Cinéma: "Les beaux jours" avec une blonde Fanny Ardant en jeans

    517527d4c0d9e[1].jpgAprès neuf ans d’absence, Marion Vernoux réapparaît heureusement avec une comédie dramatique touchante, adaptée du roman de Fanny Chesnel, Une jeune fille aux cheveux blancs.

    On y retrouve Fanny Ardant dans le rôle d’une dentiste sexagénaire fraîchement retraitée que ses filles ont inscrite dans un club de loisirs pour seniors, avec poterie et yoga au menu. Tout ce qu’elle déteste. Elle n’en tombe pas moins amoureuse de l’animateur du lieu (Laurent Laffite) un quasi quadra qui pourrait être son fils.

    Etant donné le niveau de certaines productions françaises récentes, on pouvait craindre le pire! C’est le contraire qui se produit. Evitant subtilement les clichés et les stéréotypes propres à ce genre de romance adultérine avec pas mal d'années d'écart, la réalisatrice livre un film à la mise en scène originale, plein de passion, d’humour, de tendresse et d’émotion.

    Son héroïne n’est pas dans la revanche de la femme trompée. Elle aime son mari (Patrick Chesnais) qui le lui rend bien et cette aventure clandestine n'a rien à voir avec les frasques sexuelles d'une cougar donnant dans le jeunisme échevelé pour oublier les années qui passent. 

    La réussite des Beaux jours tient beaucoup à ses acteurs. A commencer évidemment par Fanny Ardant, pour qui l’adultère ne supporte pas la médiocrité. Elle le prouve par l’intelligence et la sensibilité de son interprétation. Blonde, chemise à carreaux et jeans, une première, elle sort de son registre de femme fatale, glamour, classe, mystérieuse et un peu affectée. Allant jusqu'à changer le ton de sa voix inimitable, elle se révèle à la fois sensuelle, attachante, drôle, espiègle. A ses côtés, Laurent Laffite et Patrick Chesnais se montrent à la hauteur.

    Film à l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 19 juin.

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