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le blog d'Edmée - Page 500

  • Cinéma: "Demi-soeur", laborieuse comédie de Josiane Balasko où elle retrouve Michel Blanc

    demi-soeur-josiane-balasko-michel-blanc[1].jpgNénette, simple d’esprit sexagénaire à l’âge mental d’une gamine de 8 ans, vient de perdre sa maman avec laquelle elle a toujours vécu. Incapable de rester seule, elle est confiée à une maison de retraite, Les Tilleuls. Mais celle-ci refusant les animaux, Nénette s’enfuit avec sa tortue Totoche, sa meilleure amie, à la recherche d’un père qu’elle n’a jamais connu. Mais dont elle possède une photographie jaunie et une vieille lettre. Ainsi qu’une adresse à Angers.

    Elle décide de s’y rendre, se perdant en route et atterrissant notamment dans une rave party, où des rockers chevelus s'occupent d'elle. D'un crédible! Mais bref, elle parvient finalement à son but. Sauf qu’à la place du papa dont elle ignore qu’il est mort quinze ans auparavant, elle découvre son fils Paul Bérard, un pharmacien de province psychorigide, aigri et irascible. Il ne veut rien avoir à faire avec cette demi-sœur handicapée qui lui tombe dessus à l’improviste. Egoïste et craignant qu’elle ne bouleverse son existence, il tente de la renvoyer le plus vite possible aux Tilleuls…

    Il y a de l’idée dans Demi-soeur, huitième long-métrage de Josiane Balasko, qui retrouve son complice Michel Blanc. Malheureusement cela reste au stade des intentions. Plein de bons sentiments, le film propose un scénario laborieux à l’image de gags pesants, une accumulation de clichés, des situations  invraisemblables et des personnages caricaturaux qu’incarnent des comédiens la plupart du temps en roue libre.

    A commencer par une Josiane Balasko qui ne cesse de pleurnicher et un Michel Blanc qui passe soudainement du détestable grognon au gentil frérot plein d’attentions pour tout le monde et rempli d’amour pour sa soeurette. Après avoir ingurgité, à l’insu de son plein gré, une tasse de café  malencontreusement "sucrée" à l’ecstasy. A ce propos, bonjour le message. Vous en prenez, vous êtes un super chic type. Vous n’en prenez pas, vous n'êtes qu’un odieux bonhomme…

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 5 juin.

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  • Roland Garros: Tsonga humilie l'ombre de Federer

    tsonga_12[1].jpgJe vous l’avais dit que la légende allait boucler ses valises prématurément. Après le tennis misérable, du moins pendant plus d’un set proposé contre Gilles Simon  en huitièmes de finale, il était clair que Rodgeur, absolument incapable d’élever son niveau de jeu, allait précipiter sa chute. Nettement amorcée après s’être fait débreaker au premier set. 

    L’humiliation fut totale, car en plus Tsonga n’a vraiment pas eu besoin de forcer son talent ni même de se sortir les pouces  pour avaler tout cru le roi de la raquette, dont il faut bien le reconnaître, seule l’ombre arpentait laborieusement le court. Un non match dans toute son horreur, le plus pitoyable dans un quart de finale de Grand Chelem. Ce serait donc faire injure au Tricolore de parler d'un exploit. 

    Juste en passant, cette défaite mortifiante donnera du grain à moudre aux exégètes du tamis, qui après avoir vu Sa Grâce au top depuis le début du tournoi, vont à nouveau se livrer à de pointues et savantes analyses pour évoquer son ixième inévitable déclin. Remarquez, ils vont bien finir par avoir raison!

    Et dans la mesure où il n’y a évidemment pas le début du commencement d'un espoir de voir le brave Wawrinka inquiéterun tant soi peu Nadal, le pitbull de Manacor s'étant payé un sérieux détartrage de gencives contre le Japonais Nishikori en huitièmes, c’en est hélas terminé des chances helvétiques de briller sur l’ocre parisien.

    En revanche, celles de nos chers voisins demeurent intactes. Et Jo-Wilfried peut rêver, de conserve avec tout un peuple de rééditer le coup de Noah trente ans après. D’autant qu'il devrait se  débarrasser sans trop de problème de David Ferrer, son prochain adversaire, avec ses services de plomb et ses coups droits meurtriers.

    Et cela bien que la mobylette de Valence ait atomisé son compatriote Robredo. Logiquement, celui-ci étant complètement cuit après son affrontement homérique contre un autre Ibère, en l’occurrence  Nicolas Almagro. En principe donc, le boxeur des courts n'aurait plus sur sa route vers la gloire que le vainqueur de la demi-finale annoncée entre Nadal et Djokovic.

    Mais comme en tennis tout est toujours possible, avouez que ce serait le gag du siècle si d’aventure le vampire de Belgrade se faisait à son tour saigner en quarts par Tommy Haas qui, à 35 ans, affiche la forme de sa vie. Vivement mercredi !

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  • Cinéma: "Hannah Arendt" avec la magnifique Barbara Sukowa

    Hannah-Arendt[1].jpgEn 1961, la célèbre philosophe allemande Hannah Arendt est envoyée par le New Yorker à Jérusalem pour couvrir le procès d’Adolf Eichmann. Elle publie ensuite une série d’articles où elle développe sa théorie de la « banalité du mal » qui provoquent un scandale, certains l’interprétant comme une justification des atrocités commises par le criminel nazi. Devant l’ampleur de la polémique et les violentes critiques  dont elle est l’objet, Hannah Arendt est lâchée par ses amis.

    Tout t en se concentrant sur le procès, Margarethe Von Trotta se penche sur quatre ans de la vie de cette femme en exil forcé pour en brosser un magnifique portrait. Explorant la personnalité de cette fascinante intellectuelle rebelle à l’esprit libre, elle nous permet de mieux  comprendre son combat, sa détermination inébranlable, l’exigence de sa pensée.

    Une belle leçon d’histoire, même si on  peut regretter, dans ce long-métrage à vocation didactique,  une mise en scène parfois empesée. Un reproche mineur cependant, en regard d’un sujet passionnant et surtout  de la performance de  Barbara Sukowa, qui parvient non pas à interpréter, mais à «être » Hannah Arendt. Remarquable de bout en bout, l’égérie du cinéma allemand des années 80 se révèle à la fois ardente,  sensible et émouvante.

    Film à l’affiche dans les salles romandes, dès mercredi  5 juin.

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