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le blog d'Edmée - Page 495

  • Wimbledon, gazon maudit pour Rodgeur, Rafa, Victoria, Maria et quelques autres

    ay112996447switzerlands-rog[1].jpgEncore un tremblement de terre puissant à Wimbledon déjà sous le choc depuis la veille. Se croyant obligé d’imiter Nadal exécuté d’entrée par le second couteau belge Darcis, Federer enregistre l’échec le plus cuisant dans son jardin, en subissant prématurément à son tour la loi impitoyable d’un autre nobody, l’Ukrainien Stakhovsky.

    Chronique d’un déclin annoncé pour notre gloire nationale. Dont les experts vont évidemment faire des gorges chaudes alors que beaucoup d’entre eux, à l’instar de Pascal Droz sur la RTS, n’étaient pas loin de voir la légende rafler un huitième trophée sur sa pelouse favorite.

    Cette humiliante et honteuse nouvelle sortie dans la foulée de Roland Garros ne fait hélas que confirmer les résultats misérables du malheureux Rodgeur depuis le début de la saison. Le laissant dégringoler à la cinquième place du classement pour la première fois depuis dix ans.

    Juste en passant, il est intéressant de relever une situation inverse côté en faveur de Sa Grâce, qui a récemment vu son revenu bondir à 66 millions de francs. Il n’est devancé que par le golfeur Tiger Woods, alors qu'il pointait au... cinquième rang en 2012.

    Mais bref. Revenons-en plutôt à Wimbledon, où le gazon n’est pas maudit que pour le maestro ou le pitbull ibère. Abandons et revers ont plu en cette journée fatale. Aussi bien chez les garçons, de Tsonga à Stepanek en passant par Isner ou Cilic que chez les filles avec le forfait de Victoria Azarenka et la cruelle défaite de la belle Maria Sharapova.

    Du coup Richard Lewis, le PDG du tournoi désespéré, s’est fendu d’une déclaration solennelle selon laquelle cette funeste tournure des événements ne tient absolument pas à la qualité des courts, préparés comme d’habitude aux petits oignons.

    On ne demande qu’à le croire. Cela dit, si les choses devaient continuer de la sorte, il ne lui restera plus qu’à organiser une finale entre Serena Williams et Novak Djokovic!

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  • Cinéma: "Paradis: Amour", ou le piège humiliant du tourisme sexuel

    image[1].jpgLe provoquant cinéaste autrichien Ulrich Seidl ne s’embarrasse pas de circonvolutions politiquement correctes pour souligner le triste état de nos sociétés. Adepte de la radicalité, il s’attaque frontalement aux sujets les plus scabreux.

    Sélectionné à Cannes pour Dog Days en 2002, Import/Export en 2007, l’auteur se retrouvait en compétition en 2012 sur la Croisette avec Amour,  premier volet d’une trilogie intitulée Paradis, où des Autrichiennes vieillissantes tentent d’oublier leurs rides et leurs bourrelets dans les bras musclés d’éphèbes kényans. Sans scrupule, avides de "renifler la peau d’un nègre et admirant leurs belles dents", ce sont ces sugar mamas qui entretiennent des beachboys pour leur plaisir. Ulrich Seidl suit plus particulièrement Teresa (photo), une quinqua dodue aux chairs tombantes, obsédée par la propreté.

    L'exotisme ravageur du lieu la poussant à imaginer un prince charmant jeune et costaud, elle se laisse prendre au piège du tourisme sexuel. Plus naïve qu’une adolescente amoureuse, elle croit aux déclarations enflammées de Gabriel beau comme un Dieu, qui n’en veut évidemment qu’à son argent, comme tous ses congénères. Avant de partir à l’assaut d’une nouvelle proie facile.

    En quête d’esclave rompu aux jeux érotiques, l’exploiteuse devient l’exploitée. Le paradis se mue en enfer et l’illusion de bonheur des premiers jours se transforme en une rage et une souffrance à la hauteur de l’humiliation subie.

    Entre documentaire et fiction, Ulrich Seidel ne recule devant rien, traitant sans concession de la misère sexuelle et affective. Dans une mise en scène froide excluant toute émotion, il balaye les tabous, qu’il s’agisse de la libido marchande du Noir pauvre et lubrique, ou celle de la Blanche sur le retour dont il met impitoyablement le corps lourd à nu.

    A l'image de celui de la comédienne Margarethe Tiesel, qui se livre elle aussi sans limite et avec un naturel confondant, à la caméra crue et dérangeante du réalisateur. A noter que les protagonistes masculins sont de vrais beachboys. A commencer par Gabriel, le bourreau des cœurs du coin qui se vante, paraît-il, d’avoir tombé bien des sugar mamas.

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 26 juin.

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  • Cinéma: le retour réussi de "Moi, moche et méchant"

    moi-moche-et-mechant-de-chris-renaud-et-pierre-coffin-5960463yvgnz[1].jpgEx-super-méchant repenti mais toujours aussi moche et désormais père de trois fillettes adorables, Gru a délaissé son laboratoire pour se recycler dans une usine à confiture. Un job qui l’emballe moyennement, jusqu’au jour où il est recruté par la rousse et sexy espionne Lucy. Et se lance dans une nouvelle folle aventure  en l'aidant à traquer le Mal sous forme d'un mystérieux voleur d’un dangereux sérum permettant de redoutables mutations chez les êtres vivants.
     
    Soignant particulièrementle graphisme, Chris Renaud et Pierre Coffin nous embarquent dans une course-poursuite haletante à la James Bond où ils multiplient gags et catastrophes sur fond d’humour burlesque et de trouvailles visuelles décoiffantes.
     
    Aux côtés de Gru et de sa nouvelle équipière, on retrouve les fameux Minions. Irrésistibles et imprévisibles mini-créatures jaunes en salopette et au langage clownesque, ce sontles véritables héros de ce second volet très réussi. En 3D dont on se passerait toutefois, comme d’habitude. 
     
     
    La marque des anges avec le tandem poussif Depardieu-JoeyStarr
     
    356261-la-marques-des-anges-avec-joey-starr-et-620x0-2[1].jpgCommissaire à la retraite, Lionel Kasdan reprend du service après l’assassinat du chef de chœur de sa paroisse.  De son côté Frank Salek, un agent d’Interpol au comportement excessif et brutal est sur la piste d’un trafic d’enfants dont il aurait été lui-même victime. Se rencontrant par hasard sur une scène de crime commune aux deux enquêtes, les deux hommes décident de faire équipe. Et plongent dans une affaire des plus sordides, remontant à la Seconde Guerre mondiale.
     
    Pour son premier long-métrage adapté de Miserere, le dernier roman de Jean-Christophe Grangé, Sylvain White a réuni deux grandes gueules du cinéma français. Gérard Depardieu renfile son inévitable costume de vieux flic écorché vif, tandis que JoeyStarr joue sans surprise l’irascible au grand cœur. Du coup le tandem censé se révéler explosif pédale laborieusement entre bagarres et traques urbaines, dans une intrigue calamiteuse à connotation fasciste et aux dialogues bâclés.

    Films à l'affiche dansles salles de Suisse romande dès mercredi 26 juin.

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