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le blog d'Edmée - Page 21

  • Grand écran:"Better Man" raconte Robbie Williams, glissé dans la peau d'un singe

    Better Man  évoque l'histoire du chanteur pop Robbie Williams, dépeint comme un chimpanzé animé en image de synthèse car, comme il le dit, il s'est toujours senti "moins évolué que les autres". 

    Dans cet insolite  biopic musical, signé Michael Graceyt,  Robbie Williams, figure majeure de la musique britannique, se dévoile sans ménagement, faisant preuve d’une singulière autodérision. 

    Avec le portrait de cet homme qui se haïssait, on suit un  gamin humilié au foot, à qui son père Peter (il quittera la maison par la suite) apprend à chanter dans le style Sinatra. Ado, élevé par sa grand-mère qui lui donne confiance en lui, il décide de devenir célèbre et est engagé dans le groupe Take That. IL en devient l’idole avant d’être viré à cause de son narcissisme, sa mégalomanie. Il sombre bientôt dans la drogue et l’alcool, apparaissant en public dans un triste état. 

    La sortie d’Angels (son plus grand succès) remet Robbie en selle en tant qu’artiste solo, mais n’empêche pas ses problèmes de se multiplier, tant sur le plan relationnel que familial. Sans oublier la drogue . 

    Magique My Way

    Après une cure de désintoxication, il commence à changer de vie et à remonter au sommet. Tout se  termine par une représentation triomphale au Royal Albert Hall. Robbie se réconcilie avec son père sur scène lors d'une magnifique interprétation de l’inoubliable My Way. 

    Si musicalement on en prend plein les oreilles et que la star de la pop aux 80 millions de disques, même parfois exaspérante, peut toucher avec le récit des excès d’une vie hors du commun, on s’interroge sur la proposition artistique  consistant à la représenter en chimpanzé. Pour certains c’est original, galvanisant, efficace, bref une totale réussite. Pour nous, c’est justement  ce qui empêche d'entrer pleinement dans l’histoire. 

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 22 janvier. 

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  • Grand écran: "Typique Emil" retrace la vie et la carrière d'une icône de l'humour suisse

    Il amuse les Suisses depuis 65 ans. Et continue, car il n‘a pas la moindre intention de cesser, à 92 ans, de les divertir. Comme nous le raconte le documentaire de Phil Meyer, Typique Emil, qui fait revivre sur grand écran les grands moments de l’humoriste le plus connu d’Helvétie, né à Lucerne en 1933.

    Après quelques années comme buraliste postal, Emil Steinberger a l’heureuse idée, au grand dam de ses parents,  de changer de métier. On est en 1960. Il a 27 ans et entame une formation de graphiste avant de fonder le Kleintheater Luzern et de se faire connaître comme cabarettiste avec ses premiers spectacles en Suisse alémanique dans les années 70.

    Les Romands le découvrent véritablement en 1985 sous les traits de l’ineffable Caporal Schnyder, un sketch iconique où un fonctionnaire de police assis à son bureau, dispense par téléphone ses conseils aussi inefficaces que farfelus a ses correspondants désemparés. 

    Emil a également joué son personnage dans le spectacle de Knie. En 1978, il tient un des rôles principaux dans Les faiseurs de Suisses, comédie dramatique au succès international. En 1987, jouissant autant qu’il en souffre d'une énorme popularité en Suisse, il part s’installer à New York pour fuir la pression. Il y  rencontre son grand amour, Niccel, avec qui il vit depuis. 

    Le documentaire de Phil Meyer nous rappelle tout cela et bien plus encore. Le côté touche-à-tout du malicieux, touchant et cocasse  Emil, la célébrité de cet artiste complet en Allemagne et en Autriche. Tout en plongeant dans les zones d’ombre de son enfance, sa blessure face à des parents incapables de reconnaître son talent. Dans une scène éloquente, il révèle que sa mère était quand même venue le voir une fois au cirque. Mais quand il lui a demandé ce qu’elle avait pensé de sa performance, elle avait répondu qu’elle avait surtout aimé Freddy Knie et ses chevaux. On n’est pas prophète en sa famille…

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 22 janvier. 

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  • Mort de Bertrand Blier, auteur multicésarisé, oscarisé, à la fois culte et controversé

    Bertrand Blier, l’un des grands du cinéma français. est mort. Il avait 85 ans. Les hommages se sont multipliés de la part de ses pairs et des politiques, pour saluer l’auteur d’une vingtaine de films. A la fois culte et controversé, iconoclaste anticonformiste, provocateur, transgressif, doté d’un humour aussi noir que cru, il était aussi taxé de misogynie et de sexisme en raison notamment de sa manière de représenter les femmes. Amoureux de la littérature et des acteurs, le avait commencé sa carrière de 60 ans avec  Si j'étais un espion, sorti en 1967,  dans lequel il dirige son père, Bernard Blier,

    Il est suivi en 1974 par  Les Valseuses un immense succès populaire, sulfureux, interdit alors aux mineurs, où on découvre Gérard Depardieu, avec qui le réalisateur  a collaboré  dans sept autres longs métrages. Mais ce découvreur de talents a également révélé au grand public Patrick Dewaere et Miou-Miou, Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort,  Gérard Jugnot dans Calmos en  1976 (avant Les bronzés).  

    Sans oublier la confirmation de Thierry Lhermitte dans La Femme de mon pote en 1983. de Michel Blanc dans Tenue de soirée en 1986. Ou encore de Josiane Balasko dans Trop belle pour toi trois ans plus tard. Ce fut  non seulement  l’un de ses plus grands s succès après Les Valseuses, mais  également le lauréat des Césars du meilleur film, meilleur réalisateur. Ainsi que  meilleur scénario, à l’image de Buffet froid (1980) et Notre histoire (1985) avec Alain Delon et Nathalie Baye. Bertrand Blier a par ailleurs remporté l'Oscar du meilleur film étranger en 1979 pour Préparez vos mouchoirs

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