Grand écran: "Hijo di sicario", comment échapper à un destin tout tracé de délinquant mexicain (27/11/2024)
Josué est un sicario, un tueur à gages au service d’un cartel, vivant dans le sud du Mexique avec son fils Sujo, âgé de quatre ans. Un jour, Josué est éliminé pour crime par ses employeurs eux-mêmes des meurtriers. Le petit garçon est alors en danger. Car dans ce milieu, on supprime toute personne qui pourrait un jour décider de se venger.
Sujo est heureusement recueilli par sa tante, Nemesia, qui le cache au mépris du danger, et l’élève à l’écart de la ville, dans les montagnes. Sous la protection de cette mère d’adoption, il grandit entouré de livres et de la nature des hauts plateaux mexicains. Des années plus tard, ses liens avec le cartel semblent le rattraper, et .l’adolescent va devoir lutter pour tenter de changer de vie et échapper à un destin tout tracé.
Hijo de Sicario, est signé du duo de cinéastes Fernanda Valadez et Astrid Rondero. Il s’agit d’un premier passage commun derrière la caméra notamment récompensé d'un Grand Prix à Sundance et en lice pour l'Oscar Comme dans Sans signe particulier, plongée dans l’horreur des gangs mexicains, réalisée par Fernanda Valadez et écrite par Astrid Rondero, Hijo di sicario, structuré en quatre chapitres, adopte un point de vue de femmes. Celui de quatre d’entre elles, refusant la violence. Chacune à son tour cherche à protéger le jeune Sujo, dans l’espoir de le détourner d’une vie de délinquant à laquelle son hérédité le promet.
Entre récit initiatique, thriller, réflexion sur le déterminisme social, .dénonciation acérée du narcotrafic, de la corruption, des mafias locales, les deux auteures proposent une oeuvre impressionniste, teintée de magie, de rites, de romanesque et d’optimisme. Le tout assorti de magnifiques images. On regrettera pourtant un côté parfois artificiel dans le parcours du héros.
A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 27 novembre.
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