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le blog d'Edmée - Page 598

  • Gottmar, le faux prophète

    Les footeux suisses qui battent les Gallois, les Aigles de McSornette qui s’imposent le même soir, Federer qui atomise Söderling pour se retrouver en demi-finale à Shangaï et, cerise sur le gâteau, Schnyder qui terrasse Hantuchova pour atteindre elle aussi le dernier carré à Linz. Quasiment du jamais vu en quatre jours. De quoi se poser des questions sur la nature profonde de l’homo helveticus. Parce que ce n’est pas normal cette série de succès. Ce n’est pas dans nos gènes.

    Hélas, c’était couru, les hockeyeurs genevois n’ont pas tardé à remettre les choses à leur place en s’inclinant devant les Ours de Berne. Et pour ne rien vous cacher, je ne serais pas surprise que Patty subisse un sort identique dans quelques heures.

    Ce n’est pas dans la poche non plus pour Federer, qui doit affronter le redoutable Djokovic après s’être défait d’un viking de pacotille. Et qui risque d'être un chouïa perturbé par cette sombre histoire de paris sportifs interdits dans laquelle il serait impliqué avec son agent Theodore Fotsman. Selon un éditeur américain, ce dernier aurait misé sur la défaite du phénix dans la finale de Roland Garros en 2006.

    La légende a évidemment déclaré n'avoir rien à cacher et ces vilaines allégations ont été balayées par le porte-parole de l’agent. J'avoue que si d’aventure la chose s’avérait, j’aurais franchement de la peine à y croire. Et pour cause, triompher sur l’ocre parisien s’étant toujours apparenté à la quête du Graal pour le Bâlois. Autrement posé, que Sa Grâce se damne pour gagner le trophée Porte d’Auteuil je veux bien, mais qu’elle soit damnée en le perdant volontairement, j’envisage mal.

    Il est vrai qu’il arrive au maestro de montrer une curieuse incohérence. Par exemple, il clame tous azimuts qu’il rêve de remporter la Coupe Davis, en refusant systématiquement ou presque de s’y aligner...

    Bref, revenons plutôt aux besogneux de la Nati qui, boostés par Simon Ammann le sorcier volant, ont donc réussi un joli carton à Bâle. Pour des prunes malheureusement. Non seulement on est très loin de sortir de l’auberge, mais on a carrément paumé la clef. Ce qui rend la victoire d’autant plus cruelle. Une simple rémission en somme, qui n'empêchera pas la maladie de continuer à ramper sournoisement.

    Certes, le voyage en Pologne reste mathématiquement possible. Et personne n'ignore que l’espoir fait vivre tout en rendant les fous joyeux. C'est pourtant nager en pleine démence d'imaginer une seule seconde que la Suisse va désormais rafler le pactole, tandis que le Monténégro et l’Angleterre se laisseront danser sur le ventre sans réagir.

    Tout ça pour vous dire qu’on serait infiniment plus tranquille si nos Rouges avaient eu la bonne idée de poursuivre dans leur dialectique de l’échec. Assez honteux je l'admets, mais au moins serait-on débarrassé d’Hitzfeld. Le faux prophète aurait ainsi été prié d’aller prôner autre part sa stratégie à la noix. Encore que je me demande qui voudrait du calamiteux tacticien après son passage chez les Rouges.

    Remarquez, on peut éventuellement compter sur un revers dans le match amical contre l’Ukraine le 17 novembre prochain pour le reconduire à la frontière plus tôt que prévu. Histoire de passer l’hiver sans le spectre d’une lente agonie à partir du 25 mars 2011…

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  • Blanc encore plus folklo que Domenech!

    Il m’a suffi d’entendre Michel Pont dire que les Suisses allaient mettre tous leurs atouts de leur côté, pour me conforter dans l’idée qu’ils étaient plus cuits que des carottes en vue d’une qualification pour cet Euro 2012. Et pourtant, alors qu’on n’a cessé de clamer que c’était la victoire au Monténégro ou rien, ils persistent pathétiquement à croire que cela reste possible. A commencer par Hitzfeld, décidément moins Gottmar que jamais.

     

    Gagnons nos trois matches à domicile, allons chercher  le succès à Cardiff et Sofia, et ce sera dans la poche, décrète-t-il le plus sérieusement du monde. Ben voyons. Etant donné ce que les Helvètes ont produit jusqu’à présent, c’est sûr que les autres vont se laisser manger la laine sur le dos sans réagir!  

     

    Ces pauvres Rouges exsangues ressemblent aux Aigles déplumés de McSornette, qui se bercent d’illusions quant à leurs réelles possibilités de conquérir le sommet de la crosse. Et je ne vous parle pas de Magic Pishyar, également persuadé que l’éclat de son diamant grenat va aveugler Lugano et Lausanne au point de les égarer sur le chemin des filets.

     

    Du coup, je continue à préférer les Bleus. Ce ne devait pas être le cas avec le limogeage de Raymond la Science, personnage absolument désopilant que j’étais dans le fond la seule à regretter. Je n’imaginais pas, et de loin, qu’il puisse être remplacé de sitôt.

     

    Erreur. Je sens au contraire que je ne risque vraiment pas de m’ennuyer avec son successeur, qui me paraît encore nettement plus folklorique. Cela n’empêche pas les experts français de le porter follement aux nues. Ceux de "L’Equipe", par exemple, affirmant que suite à la perte de son premier match face à la Norvège, cet homme providentiel a tranquillement posé sa patte.

     

    Et quelle griffe! Dans la foulée, figurez-vous qu’il a également bêtement paumé le second contre la Biélorussie… Mais peu importe. Selon les spécialistes ce brave Laurent Blanc s’est subtilement engouffré dans les failles de Domenech pour marquer sa différence.

     

    Il a ainsi déjà assisté à dix-huit conférences de presse, où il a prononcé des phrases mégachoc du genre: à part le gardien lyonnais, aucun joueur n’est indiscutable. Ou: je démissionne si on se loupe pour l’Euro. Une attitude qui subjugue les médias.

     

    Bref, l’intello à lunettes du foot hexagonal est carrément obsédé par la rupture. De quoi davantage angoisser nos voisins que les rassurer, à mon avis. L’exemple venant d’en haut, j'espère qu'il aura plus de réussite que Sarko…

     

    Ce qui n’est pas absolument certain, dans la mesure où Laurent Blanc ne craint pas le ridicule. Après avoir distribué à ses ouailles les paroles de la Marseillaise en les pressant vivement de les apprendre, voilà qu’il a engagé un «profiler». Non pour traquer les tueurs de ballon sur la pelouse, mais histoire de permettre aux joueurs de tout donner, façon téléréalité, après avoir confié au nouveau gourou les horribles souffrances qui jalonnent leur sordide existence.

     

    Remarquez, ils ont une vague chance de l’emporter ce soir contre la Roumanie au Stade de France, Just Fontaine ayant décliné l’invitation à venir regonfler le moral des troupes. Pour raisons de santé. A en juger par le récent calamiteux ratage de Zidane dans le domaine, nul doute que les Tricolores ne s’en porteront que mieux!

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  • Cancellara veut voler la vedette à Federer

    Et nous voici en passe d’être pourvus d’une deuxième légende, ce qui n’est franchement pas banal pour notre courageuse verrue alpine.

    En effet, Fabian Cancellara vise le doublé demain aux Mondiaux de cyclisme en Australie pour entrer lui aussi dans l’histoire. Reste à espérer qu’en cas de triomphe, on n’ira pas lui chercher des poux dans la tête, en l’accusant d’avoir tripatouillé sa machine comme dans l’Enfer du Nord.

    Parce qu’avec ces gens, on n’est jamais tranquille. La preuve, Alberto Contador, vainqueur pour la troisième fois d’un Tour de France qu’on croyait complètement requinqué et plus propre qu’un sou neuf, mais qui vient de balancer un nouveau pavé dans la vitrine déjà fâcheusement étoilée de la bécane mondiale. 

    Alors que l’intéressé, provisoirement suspendu pour soupçon de dopage au clenbutérol, clame son innocence en invoquant l’ingestion inopportune d’un morceau de barbaque piégé à l’anabolisant, on vient de lui prêter une nette tendance à l’autovampirisation.

    Il se serait en effet injecté une louche assez maousse de son propre sang suroxygéné, pour se booster les gambettes. Manque de pot pourtant, le liquide aurait été bêtement salopé par un chouïa de substance interdite.

    Inutile de préciser que ce scénario «surréaliste» se heurte au démenti catégorique de l’aigle de Madrid. Un surnom qui porte singulièrement malheur ces temps, je trouve. Et ce n’est pas McSornette qui peut le nier avec ses pygargues déplumés en perdition.

    Certes le boss des Vernets ne cesse de se rassurer en répétant que les débuts importent peu pourvu que la fin soit belle. Hélas, le début peine drôlement à connaître une fin... Et ce n'est pas une victoire étriquée contre la lanterne rouge du classement qui change grand-chose pour l'instant.

    Mais revenons-en plutôt au vélo. Je prie pour une course en ligne aussi grandiose qu’immaculée du vaillant Spartacus. Non seulement il deviendrait «the» sportif de Suisse et d’ailleurs, mais donnerait une poussée bienvenue d’urticaire à Sa Grâce, qui vit de ses rentes en jouant les abonnés absents du succès. Au train où ça va d’ailleurs, je ne suis pas loin d’imaginer le pire, son record de seize Grands Chelems battu incessamment par le redoutable Nadal, plus stupéfiant que jamais.

    A propos, j’avoue que la présence du pitbull de Manacor à Bangkok m’hallucine la moindre. Il n’en est quand même pas à devoir glaner de misérables points dans un tournoi de troisième zone, juste histoire de consolider sa place du numéro un.

    Alors, âpre au gain façon Rodgeur, ou simplement grand adepte de petits massages thaïlandais?

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