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le blog d'Edmée - Page 594

  • Et si nos stars décidaient d'aller voir ailleurs?

    On se pince quand même juste un peu. Au lieu de continuer à nous passer des images de la descente des filles en France avant de virer vers l’Italie pour celle des hommes, la TSR n’a rien trouvé de mieux que de nous bassiner pendant vingt minutes, avant la pub, avec des vues météo. Notamment agrémentées des vociférations de Jean-Marc Richard et de son kiosque à musique….

    Enfin, pour revenir à la spatule, les dirigeants de Swiss Ski doivent se dire qu’ils se sont tiré bêtement une balle dans le pied. Mais peut-être qu’avec son troisième rang à Val d’Isère, vont-ils décider de lever la punition de Lara Gut, interdite de deux courses entre Noël et Nouvel-An. Pour avoir déclaré dans la presse que l’entraîneur Mauro Pini (auparavant le sien) n’avait pas le niveau. Et accessoirement pris quelques libertés avec ses tenues vestimentaires. A croire qu’elle se promène en bas résille et string dans les couloirs de l’hôtel!

    L’affaire a bien entendu déclenché une petite tempête. Certains pensent que les dirigeants ont bien agi, l’arrogante Lara ayant jusqu’ici plus souvent montré son caractère de cochon que son talent sur les pistes. Ce qui n’est pas entièrement faux, l’étoile montante grimpant assez laborieusement les échelons de la gloire.

    Cela n’empêche pas ses fans, nettement plus nombreux, d’estimer que les pontes sont de gros nazes. Et devraient se secouer sérieusement les neurones avant de jouer les ulcérés de service pour des vétilles. D’autant que les stars du cru ne se bousculent pas vraiment au portillon.

    Les médias embouchent évidemment les trompettes dans ce sens, s’affolant de surcroît à l’idée que la belle Tessinoise pourrait facilement demander l'asile en Italie ou au Liechtenstein, en raison de ses connexions familiales. Ce qui serait naturellement fâcheux.

    Mais infiniment moins grave que si Federer choisissait de lâcher son pays. Je vous en parle à cause des Sports Awards, émission de la télé alémanique particulièrement nulle où sont élus les meilleurs athlètes suisses de l’année. Vous me rétorquerez que le jury, composé à50 % par les téléspectateurs n’a pas si mal travaillé, puisqu’il a remis la palme à Simon Ammann.

    Certes. Mais ensuite, ça s’est considérablement gâté, dans la mesure où Kilian Wenger, roi…de la lutte suisse s'est retrouvé second. Non seulement devant les trois médaillés d’or de Vancouver Janka (accessoirement vainqueur de la Coupe du monde), Défago et Cologna, éjectés ainsi du podium, mais surtout devant la légende du tamis planétaire.

    Un camouflet qui n’a apparemment ému personne à part moi. Comme d’ailleurs en 2007, où le superhéros de la nation, alors au sommet de son art, s’était fait coiffer au poteau par Thomas Luthi, champion de babymoto. De quoi prouver qu’on n’est jamais mieux trahi que par les siens. Et raison pour laquelle je redoute que lassé par tant d’ingratitude, Sa Grâce se décide à demander la nationalité dubaïote!

    Du coup, il ne me resterait que Didier Cuche pour vibrer. Je m’inquiète pour rien, notez. Célébrant déjà sa victoire à Val Gardena, la flèche des Bugnenets se laissait d’abord piquer la première place par Sylvan Zurbriggen, puis la deuxième par l’Autrichien Romed Baumann. Pas franchement des spécialistes de descente qui plus est.     

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  • Le grand Magic préfère les vrais diamants

    Il veut l’exploitation du stade, sinon … Sinon quoi? On n’en sait trop rien. Certes, Magic Pishyar ne menace apparemment pas de se tirer des flûtes, si on ne lui remet pas les clés. Mais une chose est sûre, cela ne le branche pas des masses de présider un petit club qui coûte cher et ne rapporte pas trois francs six sous.

    Parce qu’il est comme moi, le big boss. Il pense bien que ses Grenat, c’est pas du vingt-cinq carats. Alors en attendant, faute de pouvoir donner de l’éclat à son zircon qui s’obstine à ne pas vouloir briller en dépit d’un polissage intensif, le ponte de la Praille a préféré assurer en s’offrant, si j’ose dire, les bijoux de Gilbert Albert. Eh oui, les vrais diamants sont éternels...

    A part ça, je vous parlais il y a quelques jours des Français inconsolables suite à la cuisante défaite, infligée en finale de Coupe Davis par les Serbes aux mousquetaires pourtant phénoménaux. Eh bien figurez-vous que malgré cette déculottée monstre, l’abattement n’a pas duré. Du moins pour un expert du tamis, auteur d’un article proprement sidérant sur le site d’Eurosport. Heureusement que j’étais assise.

    Alors que nombre de ses confrères n’ont cessé de comparer pendant des jours et des jours la quête du mythique Saladier d’argent à celle du Graal, ne voilà-t-il pas que ce monsieur nous raconte sans rire que cette épreuve c’est de la bibine, du pipi de chat, de la crotte de bique, de la roupie de sansonnet.

    Bref, rien à voir avec un Grand Chelem. Au contraire, il s'agit d'un simple prétexte à une gloire de clocher. Un truc nul pour des nazes avides de reconnaissance tennistique. A l’image des Serbes. D’ailleurs notre spécialiste s’est copieusement moqué de Djokovic et de ses potes hurlant, la boule à zéro, leur joie ineffable d’être devenus les champions du monde.

    Que nenni, rétorquait dédaigneusement l’éminent spécialiste. La Coupe Davis n’est pas la Coupe du monde. Ajoutant avec une mauvaise foi crasse que jamais les Bleus, l’eussent-ils raflée dans l’enfer de Belgrade, n’auraient imaginé déclarer une telle sottise. Tout juste eussent-ils modestement reconnu avoir remporté pour la ixième fois ce banal trophée. Il veut pour preuve de son inintérêt total, le mépris affiché par  la légende Federer pour la chose ainsi que celui, à peine moins marqué, de Nadal le cannibale.

    Franchement je me pince jusqu’au sang à la lecture de ces sornettes. Plus mauvais perdant, ça craint. C’est un peu comme si les Anglais, après avoir vu le Mundial 2018 leur filer sous le nez, s’étaient follement réjouis que les braves Russes aient accepté d’organiser à leur place ce petit tournoi de campagne!

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  • Retour sur terre des Bleus galactiques...

    Eh bien voilà, les statistiques sont faites pour être démenties. Contrairement  à ce qu’on prétend, le double n’est pas toujours décisif en Coupe Davis. C’est d'ailleurs la deuxième fois que ça rate du côté des Bleus pourtant "phénoménaux" dans l'exercice. Il n’empêche, je suis déçue de leur échec final dans l’enfer de Belgrade, qui a permis à la Serbie de rafler son premier Saladier d'argent. Parce que dans le fond c’est très amusant d’entendre nos chers voisins défaillir en portant frénétiquement leurs chéris aux nues.

    Je me demande en réalité comment ces surdoués dans le genre ont réussi à se planter dans leurs deux derniers matches. A en juger par les sornettes des rigolos de la télé, ils faisaient tout juste même quand ils avaient tout faux. Hélas, Monfils a eu beau entrer sur le court avec l’œil du tigre, Amélie Mauresmo dixit, Djoko la panthère ne l’a pas moins bouffé tout cru.

    A mon avis, Gaël a négligé de lire les conseils de Tsonga dans L’Equipe sur la manière infaillible à employer pour battre le numéro 3 mondial. A ce propos, il paraît que les Serbes étaient morts de trouille à l’idée que Jo-Wilfried eût pu se pointer dans l’arène dans le but de leur chercher des noises.

    Pour le remplacer toutefois, le redoutable Llodra devait jouer les épouvantails avec sa formidable expérience et sa science exceptionnelle de ce genre d’empoignades. Le pauvre n’a pas davantage fait le poids, balayé encore plus cruellement par Viktor Troicki, pas franchement un foudre de guerre jusqu’ici.

    A en croire Arnaud Boetsch et compagnie fort marris par la tournure des événements, non seulement la surface n’était pas assez rapide pour ce géant en la matière, mais ce n’était pas le vrai Llodra  qui guerroyait dans cette cinquième rencontre décisive. Evidemment, à force de trouver leur compatriote galactique après sa performance à Bercy, nos aficionados du tamis hexagonal n’avaient pas les yeux en face des trous. Alors que s’il était si bon que ça, le brave Mika ne serait pas classé derrière Wawrinka!

    Pour ne rien vous cacher, j’avais vraiment l’impression de regarder évoluer les Helvètes face à Novak et ses potes. Sans Federer évidemment. C’est dire si en dépit des gloussements parfois extatiques des comiques de France 2, changeant d’avis à chaque coup de raquette (il n’y a décidément pas un commentateur pour racheter l’autre quelle que soit la chaîne), on était loin du bouleversifiant. Un peu comme le show assez misérable que nous ont offert les skieurs suisses sur les pentes américaines ce week-end, après nous avoir entrouvert les portes du paradis la semaine d’avant.

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