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le blog d'Edmée - Page 597

  • La grande semaine des masos en tout genre

    Pourquoi faut-il toujours qu’ils en rajoutent? A croire qu’ils ont envie de se faire vilipender. Et les masos sont légion cette semaine. A commencer par les hockeyeurs suisses, qui nous avaient promis la lune, mais dérapent fâcheusement sur la glace au Mondial de Kosice. D’accord ce n’est pas une surprise, à en juger par leur minable prestation initiale contre une France pourtant complètement déboussolée suite à une erreur d’atterrissage…

    Nos voisins sont d’ailleurs spécialistes du genre tête en l’air. A l’instar de Monfils, terrassé par une allergie au fromage qui l’a bouté hors du court à Madrid, parce qu’il avait oublié d’emporter ses médicaments. Comme s’il n’avait pas suffisamment d'autres raisons de perdre un match…

    Dans le camp des adeptes forcenés du camouflet, il y a bien entendu Wawrinka. Le Vaudois s’est misérablement ramassé pour la troisième fois de la saison au premier tour d’un tournoi, alors qu’il vise, je vous le rappelle, les Masters à la fin de l’année. Et je ne vous parle pas de Federer, qui a frôlé l’élimination d’entrée de jeu contre Lopez.

    Même s'il s'est relativement facilement repris face à Malisse, franchement pas un exploit, il a dû lutter ferme pour se débarrasser de Soderling. C’est dire si je crains le pire pour sa 24e confrontation avec Nadal. D’autant que le pitbull n’a pas dû s’employer beaucoup, c’est un euphémisme, pour rallier le dernier carré. Del Potro, le seul qui eût pu lui poser problème sur la voie royale qui lui avait été tracée, a été contraint de déclarer forfait pour cause de blessure à une hanche. Du coup, l’ogre a retrouvé Llodra. Un cadeau pareil, c’est  Noël en mai!

    Mais si Sa Grâce plie logiquement devant le taureau ibère, je peux compter sur lui pour nous servir son sempiternel refrain autosatisfait. Domaine où il a d’ailleurs déniché un maître inattendu. C’est Tsonga. A l’image de Wawrinka, le Tricolore se plante régulièrement dans les premiers affrontements et, tout comme Rodgeur, ne voit que du positif à ses échecs successifs. «Mon adversaire était juste un cran au-dessus, mais ce n’est que partie remise… », déclare-t-il invariablement depuis quelque temps.

    Car Jo-Wilfried se montre ambitieux. Ce qui l’intéresse, ce n’est pas de végéter dans les dix en parvenant régulièrement en quarts ou en demi. Mais de gagner des Masters ou des grands Chelems. Sauf que pour y arriver, il faudrait peut-être qu’il envisage de se bouger les fesses jusqu’au bout!

    Côté foot français, ce n’est pas mal non plus. Moi qui imaginais ingénument que l’interminable feuilleton EDF, démarré en trombe par la main de Thierry Henry, tendait à s’essouffler. Eh bien non. Il y a quelques jours Mediapart, le célèbre journal d'info en ligne, secouait le crampon hexagonal en lâchant une bombe qui attendait d’exploser depuis le 8 novembre dernier. Date à laquelle les pontes de la Fédération française auraient affirmé qu’il y avait trop de Noirs et d’Arabes et pas assez de Blancs sur les terrains du cru.

    Du coup, ils émettaient l’idée de limiter à 30% les footeux binationaux, donc forcément d’origine maghrébine et africaine lors des épreuves de sélection. Passant qui plus est sous silence ces vilains quotas que le sélectionneur Laurent Blanc aurait approuvés. Et l’image immaculée de l’homme jusqu’ici en état de grâce pour avoir permis à son équipe en crise de se réconcilier avec son public, de prendre soudain un coup de sale avec cette sombre affaire

    Mais le pourfendu nie toute discrimination, rejetant catégoriquement dans la foulée une quelconque accusation de racisme. Aux dernières nouvelles une double enquête est en cours et le malheureux Lolo penserait à rendre son tablier. J’en connais un qui boit du petit lait. Eh oui, Raymond la Science. Autrement posé, Domenech vous avait fait rire? Il fallait attendre Laurent Blanc…    

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  • Le grand miracle du tamis

    C’était tellement moche qu’ils ont coupé la lumière! Je veux parler de ce calamiteux match de hockey entre la Suisse et la France à Kosice. Vous me rétorquerez que les hommes de Sean Simpson ont fini par l’emporter misérablement sur les Tricolores lors des prolongations.

    Encore heureux. D’abord, les Bleus ne savaient pas vraiment où ils étaient. Confondant la Pologne et la Slovaquie, ces ignares congénitaux en géographie ont commencé par atterrir, je n’y crois pas, à Cracovie… Ensuite, la pub ne cesse d’annoncer nos laborieux de la crosse comme notre «plus puissante équipe nationale». Je ne vous raconte pas dans quel état doivent être les autres!

    Mais je dois bien admettre que cela ne fait que contribuer à ma déprime de ce vendredi, où il a aussi fallu se farcir pendant des heures, sur quasiment toutes les chaînes, le mariage de Kate et William en direct. Puis dans tous les journaux télévisés en différé. Tout ça pour une robe et deux baisers furtifs.

    Remarquez, c’est toujours mieux que le Tour de Romandie. Avec la RTS qui se vante d’avoir mis le paquet. Pas moins de 100 collaborateurs, quatre motos, un avion et un hélicoptère pour proposer, par exemple aux Romands, quinze heures de retransmission en direct sur TSR2, son site et ses applications

    Aurtant d'argent dépensé alors que les pontes ne sont pas fichus de nous proposer un match de tennis où il n’y a pas de Suisses en jeu, ça me troue. Surtout qu’au train où ça va, à l’exception de quelques rencontres de Grand Chelem,  il n’y aura quasiment plus de raquette sur la TSR.

    Eh oui on pourra se brosser avec Sa Grâce qui décline. Sans causer de Wawrinka qui, après ses récentes déclarations fracassantes au Matin selon lesquelles il visait carrément une place dans les dix à la fin de l’année, autrement posé une participation aux Masters, se fait rétamer au premier tour pour la deuxième fois de la saison.

    Et cela dans un tournoi de campagne sur terre, en l’occurrence Munich, par un Jamaïco-Allemand qui pointe au 132e rang. Spécialiste du gazon de surcroît. D’accord, Dustin Brown, l’adversaire en question, est hypercraquant avec ses dreadlocks et son sourire ravageur. Il n’empêche qu’il n’est connu que de sa famille.

    Mais si le Vaudois est loin d’avoir acquis la nouvelle dimension que certains lui prêtent, il y en a qui vogue dans la quatrième. Je qualifie volontiers Djokovic de Dracula serbe. Désormais c’est de pape qu’il me faudra le traiter. En effet, Novak vient d’être iconisé par l’Eglise orthodoxe du cru, qui lui a décerné la Médaille de Saint Sava du premier ordre, sa plus haute distinction

    Parce qu’il a réussi à transmettre un message de paix, d’amour et de solidarité entre les hommes. Le grand miracle du tamis. Franchement je me pince, quand j'imagine que le Vatican, suite à sa béatification le 1er mai, va prendre tout son temps pour canoniser Jean Paul II….    

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  • Le Dracula de Belgrade terrorise l'ogre de Manacor

    Suite à ses sautes de concentration qui ont un poil gâché sa septième victoire d’affilée à Monte-Carlo, Nadal faisait un peu la grimace, à l'image de son tonton Toni. Il faudra sans doute qu’il revienne à bout de son compatriote David Ferrer dimanche, pour qu’il se rassure un chouïa. Parce que très franchement il n’a pas de quoi se sentir immensément serein après ses succès barcelonais contre l’inexistant Monfils en quarts de finale et l’inconnu Croate Dodig en demi, qui lui a de surcroît pris deux jeux.   

    Car il est pareil aux autres, l’ogre de l’ocre. Il a une peur bleue de Djokovic. D’autant qu’il n’est pas encore au top de sa forme. Au contraire le Dracula serbe, sentant l’odeur du sang, a l’air de péter le feu avant de retrouver son principal rival à Madrid et à Rome. Pas étonnant que Rafa ait du coton dans les gambettes rien que d’y penser.

    Et Federer, me demanderez-vous? Figurez-vous qu'il n’en est plus question ou presque ces temps. Sinon pour rappeler qu’il avait perdu à trois reprises contre le taurillon ibère sur le Rocher. Exactement comme je l’avais prévu, mais un peu plus tôt que le pensais. De quoi regretter de s’être plaint des sempiternelles remarques idiotes des journalistes au sujet de son déclin. Quitte à lui manquer de respect, au moins causaient-ils de lui. 

    Certes, Rodgeur conserve pour l’instant son statut de légende. Mais pour le reste, le phénix au plumage en berne est pratiquement devenu un joueur normal dont on peut attendre du bon comme du mauvais. Surtout du mauvais. Il l'a encore prouvé à Monaco, suite à ses prestations tristounettes à Roland-Garros, Wimbledon, Melbourne, Dubai et Miami.

    Oui, ça commence drôlement à compter. J’espère au moins que le maestro a pleuré en regardant Jurgen Melzer, son bourreau des quarts de finale monégasques, se laisser exploser la raquette au tour suivant par Ferrer. Tout comme à Barcelone d’ailleurs, où l'Autrichien n’a de nouveau pas fait le poids face au mille-pattes de Valence survolté. Il n'empêche que ma plus grosse inquiétude, concernant l‘avenir du Bâlois, c'est quand même de voir Henri Leconte voler à son secour

    Pour changer de sujet, je me doutais que les Alémaniques n’étaient pas des gens comme nous. Eh bien j’en suis persuadée après avoir lu dans Le Matin, que pour eux Hitzfeld est un demi-Dieu. D’accord, c’est beaucoup le Credit Suise qui le clame, en racontant dans sa pub qu’il possède une dimension internationale, synonyme de leadership et de succès, indépendante des aléas de l’équipe suisse. Une belle jambe pour cette malheureuse Nati déboussolée, que Saint-Ottmar est censé emmener en Ukraine/Pologne en 2012.

    Mais il y a également le chef des sports du Blick qui le porte aux nues, le qualifiant de meilleur ambassadeur dont pouvait rêver notre football. Non seulement c’est loin d’être évident, mais on s’en tamponne. Gottmar plaît aussi pas mal à quelques Valaisans. Pour l’un d’eux, avec son allure sobre et distante, le sélectionneur incarne l’archétype de la compétence et de l’efficacité. Remarquez, là aussi il faut voir d’où ça vient. En l’occurrence d’Oskar Freysinger. Pitié! C’est encore pire que d’être défendu par le Riton...

    P.S.- Le pitbull ibère s'est à nouveau défait du mille-pattes espagnol en deux sets et remporte le tournoi catalan pour la sixième fois. Mais étant donné la manière un tantinet laborieuse du neveu (quatre jeux de suite perdus dans la seconde manche), oncle Toni doit se dire que cela ne suffira peut-être pas contre l'express de Belgrade.

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