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le blog d'Edmée - Page 600

  • De Gottmar au "coachmar" avec Hitzfeld!

    Les spécialistes du crampon m’étonneront toujours. Pendant des semaines ils nous ont seriné que les carottes étaient cuites contre l’Angleterre à Bâle. Cela ne les a pourtant pas empêchés, suite à leur défaite archilogique, de se lamenter sur la faiblesse insigne de ces Suisses dont ils n’ont cessé de relever la médiocrité crasse.
    Quelle mesquinerie de tacler de la sorte ces malheureux, tout en s’attaquant si mollement à Hitzfeld. Alors que l’auréole du divin sélectionneur, drôlement de guingois après l’Afrique du Sud, pâlit de plus en plus. Pire, vu l’état de nos footeux déjà dos au mur pour les qualifications à l’Euro 2012, on est passé de Gottmar au «coachmar»!
    Pendant ce temps, la France se rengorge et jubile pour avoir enfin réussi l’extraordinaire exploit de battre la modeste Bosnie chez elle. Des deux côtés, une seule rencontre aura ainsi suffi pour dégager l’essentiel.Tandis que l’Helvétie déprimée songe à des Rouges quasiment privés de Pologne et d’Ukraine, l’Hexagone au nirvana imagine ses Bleus y arriver les doigts dans le nez. Voire carrément s’y imposer!
    Remarquez, s’ils jouent comme leurs compatriotes à l’US Open, il y aura du boulot. Rappelez-vous le tsunami tricolore qui devait s’abattre sur les courts new-yorkais. Résultat, la déferlante s’est réduite à une minivague sous forme de Gaël Monfils, unique rescapé de la «meute» française en quarts de finale. Où il s’est de surcroît laissé atomiser par Djokovic, en dépit «de sa vitesse hallucinante, sa précision diabolique
    et ses coups de mutant».
    Pensez dès lors au danger que va représenter le Serbe ce soir pour Rodgeur. Certes Federer,la gambette alerte, n’a rien de Wawrinka et ses cuisses en capilotade, mais je ne suis pas rassurée pour autant. En effet, Mats Wilander estime que la légende remportera le tournoi. Etant donné sa science très confuse du pronostic, j’aurais préféré que le Suédois nous propose un autre candidat au trophée. Nadal par exemple.
    Pour en revenir à Monfils, il est vrai qu’il n’a pas eu de chance, Thierry Henry ayant inopinément débarqué à Flushing Meadows pour l’encourager. Décidément, ces stars recyclées censées motiver les troupes c’est d’un contre-productif.
    Raison pour laquelle McSornette m’inquiète. Il a en effet récemment invité Brad McCrimmon, l’une des plus brillantes étoiles de la crosse canadienne, à booster ses Aigles. Au risque de leur donner un coup dans l’aile. Du moins si j’en juge par la déculottée de l’EDF contre la Biélorussie au Parc des Princes, après la visite de Zidane à Clairefontaine…

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  • Le tsunami bleu sur les courts de l'US Open

    La TSR et Eurosport clamaient qu’elles nous présenteraient Flushing Meadows par le menu. Moralité, juste des mots et trois images sur leur site. Côté émissions en direct, c’est la cata. Tandis que l’antenne française ne daigne montrer que les filles, les amateurs de tennis en général rongent leur frein devant Drôles de dames sur la chaîne romande.
    Outre le  différé de 10 h 30 du matin (les forcenés du boulot leur disent merci…), les fans n’ont eu droit qu’à un seul match tronqué en diffusion instantanée, celui de Sa Grâce jeudi soir contre Andreas Beck.
    Une rencontre sans véritable intérêt de surcroît. Face à ce second couteau allemand à peine moins ébréché que la lame argentine du premier tour, la légende helvétique n’a guère eu le loisir et le besoin d’étaler sa science.
    En revanche, Rodgeur ne s’est pas privé d’afficher son égoïsme en racontant, avant le tournoi, qu’il joue pour lui «désormais». Un adverbe carrément déplacé. Je brûle en effet de savoir pour qui d’autre que sa petite personne notre patriote à la noix, comme le prouve son dédain de la Coupe Davis, a déjà évolué sur un court!
    A tout prendre, je préfère les sornettes des experts tricolores. Les pauvres n’en peuvent plus du tsunami bleu qui s’est abattu sur l’US Open. Certes, ils vont devoir rapidement se calmer avec l’inévitable reflux de la vague. Mais ils auront du mal à se remettre de certaines victoires. A l’image de celles de Llodra sur Berdych et de Gasquet sur Davydenko.
    Admirateurs fous de l’incomparable Biterrois, les commentateurs n’ont pas hésité à affirmer que s’il n’était pas malencontreusement tombé contre la génération des Federer, Nadal, Murray ou Djokovic, il aurait remporté plein de Grands Chelems!
    Bref, heureusement que le marquis de La Palice n’a pas la télévision dans sa tombe, sinon il serait vert de jalousie. D’autant que des truismes, il ne cesse d’en pleuvoir dans la lucarne. Le pompon dans le genre revoent sans conteste au Suédois Mats Wilander. Faisant la pige à un Pierre-Alain Dupuis, le fleuron d’Eurosport vient de sortir, à propos de Caroline Wozniacki, une de ses fines analyses dont le pointu vaut son pesant de raquettes.
    Un rien contraint et forcé dans la mesure où il doute beaucoup du talent de la Danoise, il a déclaré en substance d’un ton pénétré: «Il est vrai que si elle progresse et gagne match après match, elle pourrait bien inquiéter Williams ou Clijsters…»
    Aussi audacieux que ravageur, le pronostic. Je me demande combien on le paie.

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  • La nouvelle invincible armada du crampon!

    Avant la rencontre, les superlatifs ne cessaient de pleuvoir. Alors vous imaginez le délire après la victoire des footeux lausannois qui, contre toute attente, s’en sont allés battre in extremis les Russes chez eux.
    Immense, colossal, monumental. Bref, majuscule, comme diraient les commentateurs de la TSR, très fiers de l’invention de ce nouveau mot.
    L’engouement dépasse en effet l’imagination. Selon un sondage, seuls 13% d’esprits chagrins boudent la performance. En revanche, 80% d’aficionados se déclarent convaincus que le club va renouer sans tarder avec son glorieux passé.
    Ils sont tellement fabuleux, ces Vaudois, qu’ils en apparaissent presque effrayants. Preuve en est la question quasi existentielle des observateurs éberlués par leur prodigieux exploit, se demandant qui arrivera à stopper cette fantastique machine lancée à plein régime depuis des semaines.
    En d’autres termes, il faudra un formidable adversaire pour parvenir à freiner l’avancée inéluctable de la nouvelle invincible armada du crampon helvétique.
    A mon avis, ce pourrait simplement être le prochain. Bien que les spécialistes mégotent drôlement sur le sex-appeal du CSKA Moscou. Si proche de zéro qu’il sera inutile de squatter le Stade de Genève pour le recevoir. A croire que c’est donner de la confiture à des cochons que d’obliger le diamant lausannois à affronter ces vulgaires zircons moscovites...
    Rien de comparable en somme avec leurs compatriotes du Lokomotiv, que les Vaudois ont réussi à faire dérailler l’autre soir. Gare au péché d’orgueil. Car non seulement le train en question marchait plus à la vapeur qu’à l’électricité, mais encore les hommes du cru manquaient singulièrement de charbon pour alimenter la chaudière.
    Du coup, il n’est pas si étonnant que les Lausannois, déjà portés aux nues, se mêlent de jouer les coqs en Europa League. Je l’admets, cela n’a pas mal de gueule pour des seconds couteaux. Je nourris cependant des espoirs plus flamboyants qu’une modeste phase de poules, avec l’US Open qui se profile.
    Je veux évidemment parler des fermes résolutions de Sa Grâce, piquée au vif par des allusions blessantes, de se comporter en big boss à Flushing Meadows.
    Et j’avoue que ça me ferait particulièrement plaisir de voir la légende remporter son dix-septième Grand Chelem. Surtout à la barbe du pitbull ibérique, du Schtroumpf serbe et de la belette écossaise, assez certains de lui barrer la route.

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