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le blog d'Edmée - Page 596

  • Lle diamant servettien contre les noix de Saint-Jacques!

    Eh bien ça alors, ce n’est pas banal. Les Aigles déplumés de McSornette qui sont allés battre les Dragons fribourgeois dans le purgatoire de Saint-Léonard. Et pas qu’un peu. Carrément du grand art. Il ne manquerait plus que Servette batte Bâle en Coupe ce soir à La Praille pour que Genève se prenne pour la grande République des sports.

    Vous imaginez le délire. Les noix de Saint-Jacques qui viendraient se briser sur le diamant de Magic Pishyar. Mais franchement, je cultive quelques doutes avec Frei dans les rangs rhénans. Parce que vous avez vu qu’il est rentré en grâce de brave Alex. Lui qui concourait dans la même catégorie que Domenech en France pour conserver le titre envié de footeux le plus détesté de Suisse, est devenu en à peine deux heures la nouvelle coqueluche des médias au nirvana. De quoi abandonner sa décision de retraite qu’il n’a sans doute jamais pensé à prendre…

    Mais n’épiloguons pas. Alors qu’il passait pour l’handicapé du crampon, les journalistes l’ont simplement trouvé magistral. A commencer par le Blick, qui le conspuait encore le matin de la rencontre! Faut pas avoir la honte. Et tout ça, pour avoir marqué deux buts contre l’Ukraine, toujours à La Praille, dans un crouille match amical. Qui en plus n’a servi à rien, vu que la Suisse n’a même pas réussi à l’emporter.

    C’est comme les Bleus, qui se tapent sur le ventre après leur mince victoire dans le temple de Wembley. D'accord, ils se montrent moins dithyrambiques que d’ordinaire. Ils font bien, les British ayant perdu exprès pour se débarrasser enfin de leur sélectionneur Fabio Capello, aussi haï que Raymond la Science. Qui, par ailleurs, continue à donner dans l’élevage. Après les coqs de France, il va entraîner tous les mercredis les poussins de Boulogne. Bénévolement certes. Il n’empêche. C’est de la folie de laisser sciemment Domenech gâcher la carrière de gamins de onze ans…

    Mais hélas, j’ai d’autres soucis. Eh oui, ce sacré Federer qui ne cesse de me décevoir. Et les spéciaslistes qui le portaient aux nues dans les premiers jours du tournoi de Bercy, vantant son extraordinaire panache sans réaliser que la légende ne s’était imposée que face à des adversaires misérablement classés au-delà de la dixième, vingtième, voire quarantième place. Du coup, il n’y avait rien d’étonnant à ce revers cuisant contre Monfils, pourtant plus émoussé qu’un vieux couteau suisse.

    Le maestro ne me paraît donc pas posséder les armes pour réécrire un chapitre à sa gloire lors de la Master Cup de Londres, avec deux os particulièrement durailles à ronger. Non seulement il devra affronter le viking Robin Söderling, redoutable tombeur des Français à Paris, mais également la belette Andy Murray, grand favori vu qu’il s’exhibe sur ses terres en dépit de ses origines écossaises.

    De son côté Nadal a pris le temps de s’aiguiser les quenottes en vue de duels plutôt anodins. Le pitbull de Manacor n’aura qu’à se débarrasser du très inconstant Tomas Berdych, d’Andy Roddick définitivement sur les rotules et de Novak Djokovic, qui ne courra pas le risque de se griller avant de mettre le feu dans l’enfer de Belgrade pour la finale de la coupe Davis contre les mousquetaires de Guy Forget. Bref, je ne vous raconte pas si la messe est dite.

     

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  • Robin le viking, tombeur de Bleus à Bercy

    Djokovic, Murray, Davydenko, ils ont tous été emportés par l’ouragan Monfils et le typhon Llodra, qui ont semé la tempête à Bercy. Sans oublier évidemment Federer. Subissant le plus cinglant mais également le plus logique des revers, dans la mesure où, comme me le faisait justement remarquer un lecteur, la légende était arrivée dans un fauteuil en demi-finale. Triomphant sans gloire, après avoir vaincu sans péril des seconds couteaux au-delà de la dixième, de la vingtième, voire de la quarantième place, à l’image de Radek  Stepanek.

    Pas étonnant donc que le phénix, ratant bêtement cinq balles de matches, se soit laissé terrasser tel un débutant par un Monfils émoussé mais en quasi lévitation dans un palais des sports en délire. Ecueil contourné en revanche de main de maître par Robin le viking qui, sauvant l’honneur des stars, s’est normalement débarrassé en trois coups de cuillère à pot d'un Gaël sur les genoux cette fois, après avoir dompté Llodra la veille.

    Je n’irais pas jusqu’à prétendre que c’est une bénédiction. Encore que…  La victoire du Suédois nous évite pas mal de tintouin hexagonal. Mais surtout, mâter de la sorte et à la suite les deux Bleus même survoltés donne hélas une petite idée de la grosse contreperformance de ce pauvre Rodgeur. Dont tout le monde, moi comprise je le confesse, avait incongrument loué le panache facile. Je ne vous raconte pas dès lors si je m’inquiète sérieusement pour les performances de Sa Grâce à la Master Cup de Londres.

    A part ça, hiver oblige, c’est reparti côté ski, avec deux slaloms féminin et masculin où les commentateurs semblaient s’être donné le mot pour damer le pion à Sa Logorrhée Jaton, curieusement sobre, sinon distrait pour ses débuts. Contrairement à ses collègues d’Eurosport, qui ont commencé par tresser bruyamment des couronnes à Sandrine Aubert, reine de toutes les pistes, de toutes les neiges dans toutes les stations. Mais qui s’est malheureusement plantée après quelques secondes de course. Ce fut d’ailleurs l'unique chute chez les filles pendant la retransmission télévisée.

    Qu’à cela ne tienne. Selon nos spécialistes, c’était un bon indicateur et cela prouvait… que leur championne était dans le coup. En plus le slalom c’est comme ça, ça fait partie du truc. Et d’ajouter en substance: pour les Françaises, ça ne s’arrête pas là, elles sont huit bien en forme pour venger Sandrine. Résultat, deux seulement ont terminé l’épreuve dans les profondeurs du classement.

    Côté suisse on relèvera cette phrase un rien absconse de Marco Brugger à propos de Denise Feierabend, qui s’était apparemment fâcheusement dispersée il y a quelque temps: Maintenant elle peut skier «avec la tête dans le bon sens». C'est dire si on n'a pas fini de rigoler…

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  • Llodra et Monfils tombent les stars à Bercy

    Avec Nicolas Sarkozy qui se royaume en bichant ferme à la tête du G20, les autres Français de la semaine sont incontestablement, du moins jusqu’ici, Llodra et Monfils. Qui pourraient, s’ils continuent de la sorte, se retrouver tous deux pour une finale historique à Bercy. Et dans ce cas, je ne vous raconte pas le déferlement médiatique. Il y a même des chances pour que cela dépasse le tintouin autour de la victoire de Noah à Roland Garros depuis 1983!

    A Federer et Soderling de tenter de nous éviter un séisme logorrhéique. Ce qui ne sera pas facile, tant leurs futurs adversaires se défoncent match après match sous les applaudissements frénétiques d’un public survolté. A commencer par Llodra qui, pour la première fois, se retrouve dans le dernier carré d’un Masters 1000. Alors que son pote Gaël se payait le scalp de Murray, Michaël s’était déjà offert Davydenko les doigts dans le nez, après avoir battu à plate couture Djokovic, troisième joueur mondial et vainqueur l’an passé à Paris.

    Ce qui dans le fond n’a rien de très étonnant. Supposant que tout irait comme sur des roulettes contre un second couteau, le plaisantin serbe a traité cette rencontre par-dessus la jambe, déboulant sur le court façon Halloween, avec perruque, moustaches et lunettes à la clé. De quoi se chambouler la concentration.

    Cela n'empêche pas nos voisins de nager en plein nirvana depuis ce qu'ils considèrent comme un exploit phénoménal de leur compatriote. D’autant qu’il s’est produit trois semaines avant la finale de la Coupe Davis où les Bleus affronteront Novak et ses potes chez eux. Déjà qu’ils voient leur cher Mika entamer une deuxième carrière et pourquoi pas tutoyer bientôt les sommets, il ne manquerait plus que les mousquetaires de Forget emportent le morceau en Serbie pour qu’ils se considèrent à nouveau comme les maîtres absolus du tamis.

    Mais évidemment rien n’est joué et l’Hexagone peut déjà se préparer à des lendemains qui déchantent drôlement, à en croire les inconditionnels fous de Nole. Selon eux, cet échec inversement proportionnel aux dons de clown de leur idole serait beaucoup moins cuisant qu’il n’apparaît. En réalité, il cacherait une redoutable stratégie. Djokovic s’est lamentablement effondré contre le trente-quatrième à l’ATP simplement pour mieux tromper l’ennemi. En l’occurrence forcer le capitaine français à sélectionner Llodra, histoire de mieux le terrasser ensuite dans l’enfer de Belgrade. A côté duquel celui de Bercy n’est qu’une aimable sauterie.

    En attendant le choc, s’il y en a un autre qui se frotte le ventre et dit un grand merci à Mika, son meilleur ami pour l’instant, c’est Federer. Bien que sous la menace de Monfils, Sa Grâce est nettement mieux lotie que l’an passé où elle s’était également, d'entrée de jeu de surcroît, pitoyablement inclinée face au Tricolore Julien Benneteau (décidément il y a de l’Attila en eux chez eux!). En plus des points qu'elle marquera, la légende qui s'est baladée sur le court ces derniers jours avec un panache devenu inhabituel, va profiter du revers de son dangereux rival pour prendre un chouïa le large au classement.

    On n’en dira pas autant du pauvre Stanislas Wawrinka. Le Vaudois serait bien inspiré de se tricoter un mental. Sinon il lui faudra se contenter du seul titre de champion à sa portée, celui de casseur de raquette. Franchement peu glorieux…

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